Toc ! Toc ! | PV Addi

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Et me voilà ! Devant la porte de la chambre d’Addison. Il ne me restait qu’à cogner… Mais d’abord, j’aimerais préciser ma venue devant chez cette jeune femme qui n’arrête pas de me fuir… Oh ! Ça résume peut-être assez bien la situation, mais je vais y aller plus en détail. Il y a avant tout eu des rendez-vous qui ont tous été manqué, car Addison ne semble pas aimer les psychologues. Les personnes qui m’ont contacté pour ses rendez-vous m’avait prévenu qu’elle risquerait de ne pas se présenter, ce qui était vrai. Elle est rarement venue me voir, et ces rares fois, elle ne restait pas longtemps… Et par la suite, de mon côté, j’ai essayé de la faire présenter, en lui envoyant des textos pour lui rappeler ses rendez-vous, mais également pour lui demander si ça allait… D’ailleurs, le dernier texto que je lui ai envoyé avait pour réponse :

« " Tout se passe comme sur des roulettes' ,il fait beau, le soleil brille... Je suis heureuse au pays des casimirs en chaleur. xx Ad' "

C’était des plus chouette… même si c’est le seule que j’ai reçut d’elle. Je prenais ça pour un pas en me disant que je commence à me rapprocher d’elle, même si c’était à pas de mouche… Mais je me devais de l’aider ! Je suis une psychologue et je me dois de surmonter tous mes patients, même si c’était ses employeurs qui m’avaient engagé. L’idée de me présenter chez elle venait de moi, car au moins j’allais pouvoir la croiser et… J’espère à tout prix qu’elle ne m’envoie pas promener.

Je cogne à la porte…

Encore…

Et…

SISTER MORPHINE

Encore une journée.... ? Encore une journée, et cette fois j'avais recu des ordres clairs.... De la part de Kate... Comme si elle savait qu'elle etait la seule dont les ordres avaient effet sur moi. C'etait simple. Je devais rester dans ma chambre d'hotel, et n'en bouger sous aucun pretexte.... Merde. Fais chier.... ? Oui, c'etait vulgaire, et alors.... On le serait a moins... J'etais obligée d'attendre chez moi, qu'une psy debarque pour... m'etudier... ? Tout ça parce que je voyais des pingouins, que je prenais des substances illicites... Et aussi que je tuais des gens, ah non, le dernier point il ne fallait pas le dire... Quoi que ,je pourrais toujours la tuer, la renfermer dans le frigo, et basta, c'etait fini.

Non. Elle etait gentille... C'est peut être pour ça que la derniere fois quand mon blackberry avait sonné en plein milieu de la panique au centre co, je lui avais repondu. N'importe quoi. Mais je lui avais repondu. C'etait un gentil texto... On pouvait dire qu'elle avait de la chance... Un peu... ? Pour une fois.

J'etais sure qu'elle devait etre adorable... En tout cas, je ne pensais pas l'avoir deja croisé... C'etait l'occasion ou jamais....

Jamais c'etait le bon mot pourtant....

Et voila qu'on toquait a ma porte... toc toc toc, mais qui est la, le loup qui me mangera... Toc toc toc... Mais qui est la.... ? Grande inspiration, je vais lui ouvrir... Allez on se motive Addi... Attendez je verifie si je suis habillée.... Les employés de la corp ne sont pas exhbitionistes, quoi que certains en pensent....

" Mouais... ? "

J'ouvrais la porte en essayant de fixer mes deux yeux sur le meme point ,qui a dit que c'etait facile... En tout cas, ce qu'il fallait c'etait etre poli. Courtoise. Et peut etre que ça passerait vite.

" Je peux quelque chose pour vous ?"

Autant jouer l'etonnée... J'etais sure que c'etait elle en tout cas.... ?

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Avant que je ne cogne à nouveau, la porte s’ouvrit enfin… Enfin ! Je n’avais cogné que deux fois, ce n’était pas comme si j’avais attendu pendant 2 minutes… Je sors mon sourire chaleureux, pour la mettre à l’aise et moi de même… Enfin, j’essaye d’être le plus cool possible, car j’étais un peu nerveuse de sa réaction. « Mouais ? » me disait-elle, ce qui me dit prendre conscience que ce n’était pas si dure que ça et qu’elle n’avait pas refermé la porte en me voyant. Fiou !

Elle était courtois, gentille, bon signe ! Mon sourire s’agrandit.

« Je peux quelque chose pour vous ? »

Oh ! Elle ne m’a pas reconnut ? On ne dirait pas… Autant lui dire ce que je venais faire là.

-Bonjour Addison ! C’est… Dylan ! On avait rendez-vous.

Je me disais bien qu’il y avait de qwath à être nerveuse. Je souhaitais à tout prix qu’elle me laisse entrer ou qu’elle accepte qu’on discute, ici ou ailleurs. Je m’étais déjà décider à l’aider à comprendre ce qu’elle vivait et tout. D’ailleurs, si je me souvenais bien, on n’avait pas encore discuté de son problème de substance et de ses hallucinations… Selon ce qu’on m’a envoyé, elle verrait souvent des pingouins. Je trouvais ça mignon, mais il y avait sûrement un problème et je devais le voir en discutant avec elle. On peut appeler ça examiner, mais je préfère dire être consulter, c’était plus polie et amical.

Je regarde ma jolie patiente et lui demande timidement.

-Tu te souviens j’espère…

J’espère qu’elle se souvient, sinon, ça risquerais de me décourager. Note à moi-même, je réussis à garder tout ce malaise à l’intérieur de moi, sans le démontrer au patient, mais je dois continuer ne voulant pas craquer.

SISTER MORPHINE

Bonjour Addison ! C’est… Dylan ! On avait rendez-vous.
-Tu te souviens j’espère…

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Dans un premier temps, j’aurais cru qu’elle était myope et qu’elle n’avait pas mis ses lunettes, mais par la suite, je compris que c’était sûrement sa façon de regarder. Dérangeante ? Non, mais peut-être curieux. Je n’étais pas là pour la juger. Addi me semblait être une femme assez étrange, mais pas folle. De toute façon, je ne traite pas que les fous… Est-ce que j’ai déjà traité des fous ? Non. Car ce n’est pas vraiment mon domaine. Moi je rencontre des gens qui ont besoin de connaître le problème qu’ils rencontrent et je pourrais aider la belle Addison, car elle me parait assez perdue…

Enfin bref, elle n’a pas oublié et je la suis en pénétrant dans sa chambre. Celle-ci était bien. Rien à dire là-dessus, sauf qu’à la vue de la table basse où des lignes de poudre blanche traînait. Ceci me rendit un peu mal à l’aise. Je m’avouais intérieurement que je n’avais jamais été dans une chambre où se passait une consommation illégale. Je regardais Addi qui me proposait à boire, comme si de rien n’était, comme si elle s’en fichait de ce que j’allais penser de voir ça. Elle s’assit sur l’accoudoir du divan tandis que je m’installais sur le fauteuil.

-Euh… Peut-être plus tard, merci.

Je n’avais peut-être pas besoin de prendre des notes. Je considérais cette rencontre comme si c’était la première, étant donner que j’allais sûrement pouvoir profiter d’un meilleur échange avec ma patiente. Elle était d’un an plus jeune que moi et c’était assez dur pour moi de constater qu’elle était prise aux drogues. Je devrais commencer par une question simple, pour ouvrir le bal, qui devra durer au moins 1 heure selon le besoin.

-Alors, comment ça va aujourd’hui ?

Le truc c’était de la faire parler, discuter un peu au début. C’était comme ça que je dois procéder, selon les cours que j’avais suivit.

SISTER MORPHINE

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Mon adorable patiente me faisait une légère moue après avoir refusé un breuvage. Je n’avais pas tellement soif, mais je sentais que l’envie de prendre une gorgée désaltérante n’allait pas tarder à arriver au fil de notre discutions. Pour l’instant je lui fis un grand sourire amusé de sa petite phrase qui aurait pu me rendre mal à l’aise, car mon refus donnait l’impression que je n’avais pas confiance sur ce qu’elle allait me servir. Bien entendu, ce n’était pas le cas et j’aurais l’occasion de lui faire comprendre cela plus tard. Pour le moment, c’était le temps des questions et de discutailler. Elle y participait, même si sa réponse était pour le moins étrange. Je ne savais pas si c’était sérieux ou non, mais je lui souris tout de même.

Elle me questionna à son tour : Pourqwhat je pensais qu’elle avait besoin de moi ? Tout d’abord, je l’ignorais pratiquement, car c’était ses patrons qui m’avaient engagé pour qu’elle me consulte. En réfléchissant rapidement, je ne pouvais lui répondre que j’en n’avais aucune idée, alors ma seconde réponse pouvait pratiquement être la bonne.

« Je pense que vous avez besoin de moi pour… arrêter votre consommation de drogue. J’aimerais vous dires que je ne suis pas ici pour vous y forcer, mais je souhaite plutôt vous encourager à y mettre fin. »

C’était net et honnête. Je ne pouvais ajouter rien de plus sur ce que je pensais car c’est tout ce que j’avais à dire là-dessus, mais j’étais curieuse de connaître son point de vue, ce que je fis en lui posant la question.

« Et vous ? Croyez-vous avoir besoin de mon aide ? »

J’avais pris un ton doux, me voulant montrer gentil. Je ne voulais pas mettre en doute ses besoins de consulter, mais c’était important tout de même que je sache ce qu’elle en pensait. Je me mis plus à l’aise sur mon siège en attendant sa réponse patiemment.