Non, Alice n'avait pas besoin d'une autorisation spéciale pour se méler à la population normale. Regardez les gens dans la rue, vous verrez que les fous passent inaperçus...Tout d'abord vous passer devant le magasin ou une plantureuse blonde à forte poitrine fait 'hiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii il est trop beauuuuuuuuuuuuuuuu', ensuite, vous passez devant le magasin de bonbon ou un môme est par terre en train de crier 'des bonboooooooooooooooons' et son père qui fait des pieds et des mains pour qu'il arrête de pleurer, qui , fatalement, finira par céder et lui en donner...il y a ensuite le jeune de 23 ans qui passe dans sa BMW toute neuve, noire, en écoutant de la techno à fond et hochant la tête comme s'il avait une foutu mouche sur le nez, le tout en se pensant formidablement intelligent. Alors parmi tout ça, vous vous doutez bien qu'une fille qui parle à un poisson n'a rien d'exceptionnel...

Ce que faisait Alice dans un centre commercial? Auriez-vous oublié? Froufrou lui avait dit qu'ils iraient chercher sa robe après le travail! Autant vous dire qu'elle n'avait pas trainer à torturer ce pauvre homme...Vite fait bien fait sang analysé analyse envoyé et la voilà ici. Oh bien sur madame chantilly l'avait un peu retarder mais comment lui en vouloir? Elle était repartie maintenant, et dans la tête d'Alice, elle était repartie dans la paradis des fée de la chantilly. D'ailleurs elle avait maintenant chez elle une gaufre pleine de chantilly qui trônait au milieux de son salon comme un 'mémorial' à toutes les madames chantilly. Froufrou, jaloux, avait bien essayé de la manger, mais elle l'avait protégé, cette gaufre, l'astiquant soigneusement en lui murmurant tout plein de paroles tendre. Qui donc pouvait comprendre ça? Personne surement, même un psychologue deviendrait fou à essayer de comprendre Alice. Et c'était très bien comme ça! Autant rester un mystère pour les gens, une fois qu'ils nous ont compris, on perd tout intérêt à leurs yeux, et c'est plus que frustrant...

Elle se trouvait donc dans un magasin plutôt chic en train d'examiner la robe si blanche qu'elle voulait. elle regarda la sienne, tâchée de sang. Ça ne la dérangeait pas plus que ça, le sang, elle vivait dedans, mais le blanc immaculé est tout de même bien plus joli, et il est pur, lui, bref, elle aimait ça. Une vendeuse s'approcha pour lui demander sa taille. Après avoir consulter froufrou, elle annonça faire un 38. La dame la regarda abasourdit tout en laissant son regard se perdre dans le vague, ou se trouvait apparemment 'quelqu'un' qui en savait plus sur la demoiselle qu'elle même en savait. Mais ce n'était pas son travail de s'occuper de la vie privée des gens, aussi loufoque soit-elle, c'est pourquoi elle donna la robe en 38 à Alice sans faire plus d'histoires que ça...Alice l'essaya (si si, elle connaissait l'utilité de ces petites salles dans le fond du magasin, avec plein de miroir, qu'elle appeler des mini Versailles), et alla la payé après avoir consulter une nouvelle fois son poisson qui lui assura qu'elle lui aller très bien.

Sans l'enlever, Alice posa ses fesses sur le comptoir.

Mais enfin madame !

Alice se tourna vers elle sans comprendre le problème.

Oui madame bip?

Oui, parce que quand la machine passe sur le code barre, ça fait 'bip!' elle à de la suite dans les idées la froufrou girl ! La dessus la dame lui lança un regard courroucé, mais comme visiblement Alice ne comprenait pas le problème, elle bipa la robe et tandis le moniteur à carte.

Froufrou c'est quoi le code?

Allez, on a assez rit comme ça, maintenant soit vous payez et vite, soit c'est le poste.

Mais attendez je ne le connais pas ! C'est froufrou qui le connait!

Mais pourquoi la fille s'énervait? Elle...Elle appelait la police?? Mais pourquoi? Alice n'avait rien fait! Elle demander seulement le code ! Devenant rouge pétant et n'osant plus rien toucher, Alice attendit donc que quelqu'un arrive, prenant un air de petite fille prise en flagrant délie.