Arrivée Discrète... Très Discrète [ DYLAN ] [ TERMINÉ ]

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En autant que ses ordres étaient exécutés, la façon dont s’y prenaient les unités spéciales de Tricell ne le regardait guère. Pourquoi avait-il demandé de faire exécuter la famille aussi? Il filait simplement cruel, très cruel. Et même si l’homme de la maison avait répondu sans heurt à sa question, il avait choisi de faire tuer sa femme et ses deux filles. Voilà comment, il fonctionnait le Wesker. Il ne respectait pas toujours ce qu’il disait, il y allait plutôt avec ce qu’il avait envie de faire.

Albert laissa donc le soin aux agents de Tricell de se débarrasser des corps et de toutes les preuves pouvant impliquer la compagnie pharmaceutique et quitta la petite demeure, petite demeure qui allait malheureusement partir en fumer dans quelques minutes. Il n’aurait donc plus aucune trace de sa présence dans cette ville outre les morts qu’il avait faits. Un sourire étira ses lèvres à cette pensée. À ce qu’il pouvait aimer tuer, tuer pour obtenir ce qu’il voulait, torturer psychologiquement ses victimes jusqu’à les voir céder. C’était une vraie jouissance pour lui. Il ne pouvait tout simplement pas s’en passer.

Mais là, il était le temps de revenir aux choses sérieuses. Il était temps pour lui d’écrire l’histoire, mais avant de pouvoir le faire, il devait empêcher définitivement Umbrella Corporation de nuire, il allait détruire la compagnie une bonne fois pour toute. Il pensait bien avoir réussi en Russie, mais non. Cette fois, il allait réussir à Darkness Falls. En parlant de Darkness… Il n’avait jamais eu besoin de se rendre dans cette ville, il allait donc devoir passer du temps à la connaître avant de tenter quoi que ce soit. Pas question qu’il échoue en voulant aller trop vite. Tout serait parfait! Une fois de plus! Et ça allait prendre le temps que ça allait prendre. Peu importe qu’est-ce que Tricell allait penser de cela, il serait surprenant de voir la compagnie refuser d’avoir la chance de voir morte pour de bon la seule corporation pouvant leur nuire.

Le grand blond n’attendit pas plus longtemps et se mit en route vers Darkness Falls. De quelle façon? En fait, depuis qu’il avait le virus de Birkin en lui, Wesker n’avait plus besoin de voiture pour se déplacer. Il lui suffisait de courir pour se déplacer à une vitesse étonnante, quasi plus vite que la lumière. Ça ne prit qu’une trentaine de secondes à Wesker pour traverser une partie des États-Unis et d’arriver aux bordures de Darkness Falls.

Voilà où se cachait Umbrella. Dans une petite ville complètement isolée… Une petite ville quasi-similaire à Raccoon City. Ça sentait Umbrella à plein nez, mais plus pour bien, bien longtemps. Albert se mit à marcher lentement dans les rues de Darkness. Profitant de le vue que lui offrait le village dans la noirceur de la nuit. Il sentait qu’il allait se plaire ici, pour le temps qu’il allait rester. Petite ville tranquille, parfaite pour travailler. Il allait monter un plan sans faille et ensuite il pourrait écrire l’histoire. Peut-être même pourrait-il obtenir l’aide de quelques membres de la ville? Quelques cobayes sont toujours utiles… Et à voir encore plus loin, lorsqu’il aurait détruit Umbrella, il pourrait faire de cette petite ville la sienne. Prendre le pouvoir... Remplacer à sa façon la Corporation.

Marchant toujours tranquillement, Wesker resta quand même déçu de n’avoir croisé encore personne, pas une seule voiture, pas un chat quoi. Pendant une seconde, il aurait cru que la ville était déserte, mais une ombre se dessina au loin. Une jeune femme à ce qu’il pouvait constater. Un sourire étira ses lèvres. Albert Wesker allait savoir si les femmes de Darkness étaient aussi belles que celle de Raccoon. S’approchant dans un silence absolu de peut-être sa prochaine « victime », il arriva rapidement derrière elle. D’une voix basse et froide, il dit :

Se promener seule dans la nuit, c’est dangereux

il prit la peine de bien insister sur le dernier mot. Son regard, derrière ses habituelles lunettes de soleil, attendait avec une quasi-joie la réaction de la jeune fille.

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Se balader dans les rues à une heure aussi tardive est très dangereux… Mais c’était la faute de mon activité préférer : Promenade musicale… Et puis, je laisse toujours ma peur pour du laisser-aller surtout après avoir bu. Et oui, j’étais légèrement ivre, mais pas au point de tituber, j’étais bien. Les écouteurs aux oreilles, la musique qui jouait à fond, je marchais dans les rues sans trop me soucier qui ou quoi croiser. Je ne pensais pas que la ville était aussi petite, car j’étais arrivé au bout de la ville. Je fais alors demi-tour, en me demandant si j’allais réussir à me retenir pour d’appeler un taxi. J’avais quand même fait un bon bout de chemin.

Où avais-je trouvé toute cette volonté… Ah oui ! Dans la chanson de Nancy Sinatra, Bang, Bang. Je la remets, au cas où je réussirais à trouver du courage pour rentrer à pied. Ça allait faire depuis un bon moment, environ 5 ou 6 chansons que je n’avais pas croiser personne. Pas une voiture, rien, je commençais à avoir légèrement peur, mais j’essayais de prendre le contrôle en marchant plus vite. Alors que la chanson arrivait à son milieu, malheur… Mon Ipod s’éteint… Plus de batterie ! Et ce n’était pas tout, en avançant je sentis une drôle de présence, me faisant frissonner le long de mon dos puis :

« Se promener seule dans la nuit, c’est dangereux. »

Un sursaut et un bref cri de ma part en me retournant brusquement. Qu’est-ce qu’il me voulait ce type… Je le regarde un long moment avant de doucement reconnaître cet être, aux lunettes de soleil, aux cheveux blond bien coiffé, et au visage de beau gosse.

-Je sais ! Je sais… Mais ce n’est pas une raison pour venir me faire peur… On… se connait ? Je vous ai déjà vu quelque part, je pense. Je me trompe ?

Je crois le connaître, oui… Ancienne secrétaire au commissariat de Racoon, pour me faire de l’argent pour mes études, je l’ai souvent croisé...

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Ses oreilles! Ses oreilles! Bon sang ce qu’il pouvait détester entendre quelqu’un crier, en particulier les filles… Il poussa un profond soupire. Il préférait grandement les filles qui frappaient lorsqu’elles avaient peur que celles qui criaient… Bon, quoi qu’il en soit, c’était tout de même de sa faute si la jeune femme avait sursauté… Il n’allait quand même pas s’énerver tout de suite contre les habitants de Darkness Falls? Si? Si! :D Mais non, mais non…

Un sourire mauvais étira les lèvres de Wesker. Il voulait l’effrayer encore plus? Peut-être bien… C’est alors que la femme devant elle se mit à parler. Albert fronça les sourcils… Cette voix… Il était certain de la connaître… Non! Non! Quand même pas! Il venait d’arriver dans une nouvelle ville c’était quoi la chance pour que la première personne qu’il croise, soit quelqu’un qui connaissait déjà? Ça c’était frustrant… Très frustrant même. Sa main se glissa silencieusement dans sa veste pour aller toucher le métal froid de l’arme accrochée à sa ceinture. Pendant une seconde, il pensa lui tirer une balle dans la tête et aller voir ailleurs, mais se ravisa. Même s’il aimait tuer, il préférait avoir une bonne raison de le faire… Alors, il allait se trouver une bonne raison!

Alors là… Vous voulez sûrement savoir d’où il connaît la jeune femme devant lui? Et bien, rien de bien compliqué. Elle avait travaillé au poste de police de Raccoon en même temps que lui. Si sa mémoire était bonne… Non, sa mémoire était bonne, donc il se souvenait qu’elle avait secrétaire au R.P.D. Wesker avait donc été porté à souvent croiser la jeune femme, soit pour avoir un dossier, pour les retours d’appel, pour pas mal tout en fait… Il se souvenait même d’avoir été dur, très dur avec elle au début. Ce qui le fit sourire, ça lui ressemblait parfaitement ça! Pendant un court instant, le blondinet avait cru que la jeune femme ne tiendrait pas sa première semaine.

Je suis certain que vous connaissez déjà la réponse à votre question… Dylan

répondit-il d’une voix basse et étrangement sombre. Il insista légèrement sur le prénom de la jeune femme.

Je vois que… Vous avez survécu à Raccoon

dit-il quasiment déçu, mais il cherchait plutôt à se faire expliquer de quelle manière la jeune femme avait pu survivre à ce drame. Il y avait peu de monde, surtout dans le civil « normal », qui n’avait pas été contaminé. Seuls les hauts placés et les gosses de riches avaient pu être évacués à temps… Donc qu’est-ce que Dylan faisait devant lui en ce moment?

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Je n’aurais peut-être pas dû crier… Mais c’était involontaire ! Une fille ça cri, mais heureusement pour moi, je ne cri qu’une seconde, tout un record ! De plus, c’était de sa faute, cet homme semblait avoir cherché à me faire peur… En passant, je commençais à peine à me souvenir de plus de détails quand je travaillais au commissariat, qu’il nomme mon nom avec assistance.

Il avait été si dure avec moi au début, que j’avais faillit lâcher ce boulot… Mais j’ai tenue bon en me disant qu’il allait bien tôt ou tard me laissé tranquille. J’avais même prévu aller me plaindre s’il n’aurait pas changé d’attitude avec moi… Bon c’était aussi le fait qu’il était pas mal beau gosse qui m’as aidé à tenir le coup, mais ça il l’ignorait.

-Aah ! Albert Wesker… Ça fait un bail !

« Je vois que… Vous avez survécu à Raccoon. »

Je ne savais plus trop comment j’y avais survécu… et cette question, je la trouvais un peu touchante, en pensant au nombre de morts… Et au nombre de survécu qui s’était presque entièrement rétablie dans cette ville. Je lui souris avant de lui répondre.

-Oui… J’y ai survécu. C’est drôle, on dirait que tous les habitants de Racoon sont venus ici… Enfin, c’est une impression.

Je continue pour expliquer comment je suis venu ici, enfin, question de le faire pour parler…

-J’étais censé retourner vivre dans la ville, mais je n’ai pas eu le temps et je suis atterrit ici pour des raisons simples, j’avais besoin d’un endroit où vivre.

Ouais, finalement, il n’y avait pas grand-chose à raconter, mis à part que j’étais ici pour pratiquement rien du tout… Je pris un moment avant de lui demander.

-Et vous ? Depuis quand êtes-vous en ville ?

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Elle se souvient également de son nom. Sans vouloir se venter, il avait peu de gens qui pouvait oublier son nom. Wesker avait ce don de semer la terreur dans tous les endroits où il passait. Et il adorait cela, vraiment. Faire peur, voir ce sentiment traverser les yeux de ses victimes, c’était toute qu’une joie. Un bail? Oui cela, il pouvait le dire… Ça devait faire quoi? 7 ans qu’il avait quitté Raccoon en se faisant porter pour mort?

La jeune femme eut le don de piquer sa curiosité lorsqu’elle répondit à sa question concernant Raccoon City. Tous les survivants de Raccoon étaient à Darkness Falls? Ooh! La ville s’annonçait alors plus intéressante de ce qu’il aurait pu penser au départ. Un sourire quasiment mauvais étira ses lèvres. En ce moment, il avait trois noms qui lui traversaient la tête. Trois personnes de qui, il devait se venger et avec un peu de chance peut-être qu’elles seraient ici. Vous voulez des noms? Heum… Pas tout de suite, pas tout de suite… Dans quelques lignes.

Vraiment? Intéressant, intéressant…

répondit-il plus perdu dans ses pensées que d’autres choses.

Juste comme cela… Quelques noms à me donner?

Il s’essaya… Pourquoi pas après tout? Elle pourrait l’aider! Il la tuerait après et de toute façon, elle ne semblait pas au courant de sa trahison. En fait, il n’avait pas grand monde hors Umbrella qui était au courant de sa trahison. Sauf peut-être Chris Redfield et Jill Valentine. Une once de colère lui traversa les yeux. Ils faisaient partis des trois personnes contre qui Wesker devait se venger. Ils avaient tout fait foiré en 1998 et ça, il ne pourrait le pardonner. Il ne pardonnait jamais rien. La troisième personne était un second traite des S.T.A.R.S. Wesker n’aurait pas cru qu’elle prendrait peur et qu’elle se pousserait de la ville trahissant en même temps Umbrella, les S.T.A.R.S et… et lui… L’homme serra violement les poings, mais Dylan se remit à parler ce qui le calmement légèrement.

Darkness Falls… Une petite ville… Similaire à Raccoon, n’est-ce pas? C’est peut-être cela qui la rend si… rassurante

il hésita légèrement sur le dernier mot. Oui, Darkness semblait rassurant, mais ça ne le serait plus pour bien, bien longtemps. Albert Wesker était en ville.

Wesker resta immobile devant la question de la jeune femme. Comme légèrement surpris, bien que ça ne paraissait pas sur son visage. Elle osait lui poser des questions? Quel culot la jolie petite demoiselle. Quoi? Non… J’ai rien dit… Non, il ne la trouvait pas jolie… En fait, oui peut-être un peu. Elle était mignonne, mais il n’avait pas vraiment le temps à cela. Étrangement, Albert décida de lui répondre, il leva un bras pour regarder sa monte.

27 minutes.

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J’ignorais si c’était moi, mais je le trouvais plus sombre qu’avant, quoique je trouvais que ça lui allait bien, mais il me paraissait plus sinistre… Surtout la façon qu’il avait à être intéresser à ce que je disais sur Darkness Fall, avec ces nouveaux habitants pas totalement nouveau pour lui. Il semblait avoir des idées derrière la tête, mais qwath ?... Je continue tout de même à sourire, comme si de rien n’était. Je n’allais pas le juger, il pouvait être ravi de voir que c’était quand même semblable qu’à Racoon city.

« Juste comme cela… Quelques noms à me donner? »

Je fis mine de réfléchir, car au fond je n’avais pas de nom à donner. Je reconnaissais que de visage, mais peut-être les noms de mes patients, sauf que je préférais ne pas les divulguer, voulant être le plus professionnelle que possible… Quelque chose me dérangeait, un grincement de cuire, ceux des mains ganté de Wesker… Wesker ? C’est comme ça que tout le monde l’appelais. Je n’avais pas perdu l’habitude.

-Hum… Disons, des STARS. Vous savez ! Cette unité, vous étiez avec eux il me semble… Aussi, je ne sais pas... Des personnes que je connais de visage seulement.

« Darkness Falls… Une petite ville… Similaire à Raccoon, n’est-ce pas? C’est peut-être cela qui la rend si… rassurante »

-Ouais !... Si on veut… Je ne suis pas sûre. Je la trouve… sinistre, mais bon. Mon travail est très utile ici.

Je me demandais si il savait que j’étais partit aux études pour devenir psychologue… Je vais lui rappeler quand même.

-Je suis psychologue pour votre information.

Je l’ai peut-être dit un peu trop fièrement… mais j’ajoutais un sourire gêner. Il répond à ma question depuis quand il était ici… J’avoue que je suis surprise de cette réponse.

-27 minutes ? Et bien… Bienvenue. On dirait que je suis celle qui vous accueille.

Je ne pose pas de question comment il est arrivé ici avec justesse, car sûrement qu’il m’aurait répondu en voiture… À moins qu’il soit venu à pied, mais ça, ce serait trop bizarre.

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Elle sembla réfléchir ce qui eut le don d’énerver légèrement le blondinet. À quoi réfléchissait-elle? Il était dur de savoir à quoi elle pensait vraiment. Aux noms des gens de Raccoon ou bien à une façon d’éviter sa question? Va savoir de quel côté était réellement la jeune femme. Wesker la fixait d’un regard plutôt froid, bien qu’il était impossible à la jeune femme de savoir de quelle façon il l’observait

Après un moment trop long pour Wesker qui commençait drôlement à s’impatienter, Dylan répondit quelque chose. Peut-être bien la bonne chose. Des S.T.A.R.S? Comme il avait souhaité. Et Albert était au courant du petit nombre de survivant de ses anciennes équipes. Quatre… Ils étaient quatre à avoir survécus, s’il ne comptait l’autre traite. Barry Burton… Rebecca Chambers… Jill Valentine… Chris Redfield… Il aurait sûrement sa vengeance ce qui le réjouissait légèrement. Il lui suffit des les trouver, mais ça attendrait, il ne devait pas agir sur un coup de tête. Il s’installerait comme il le faut dans la ville en premier.

Oui, j’étais avec eux

cracha-t-il à voix basse pour confirmer la pensée de la jeune femme tant qu'à son ancienne appartenance aux S.T.A.R.S. Des visages? Des simples visages? Lui cachait-elle quelque chose? Des informations? Des noms qu’elle refusait de donner? Qui essayait-elle de protéger comme cela? Le grand homme s’avança dangereusement de quelques pas vers Dylan

Je suis déçu, Dylan. Je m’attendais à plus de votre part

rajouta-t-il d’une voix légèrement menaçante. Elle pouvait être chanceuse qu’il soit encore légèrement gentil à cette étape. Il avait tué pour moins que ça.

Elle lui parla ensuite du fait qu’elle trouvait la ville sinistre. Ah oui? Vraiment? Il ne trouvait pas lui… Il allait ouvrir la bouche pour répliquer quelque chose, mais Dylan continua en disant que son travail était utile ici. Ah bon? Et ça changeait quoi dans sa vie, cela? De toute façon, il ne pouvait même pas dire quel genre de boulot, elle effectuait dans cette ville. Sauf si elle était restée secrétaire pour les forces de l’ordre de Darkness Falls. À peine, eut-il pensé à cela que la jeune femme lui dit fièrement qu’elle était psychologue. Psy? Il se contenta de sourire. Psy… Ça ne pouvait pas lui être bien, bien utile… Une raison de plus pour la tuer après leur conversation. Croisant les bras, il dit sur un ton ironique :

Les gens ont une tendance à devenir fou dans cette ville?

Quoi? Il demandait… Elle lui avait bien dit que son travail était utile, non? Il devait bien avoir une raison derrière cela.

Oui… Vous avez cette chance

répliqua-t-il un léger sourire quasi-mauvais étira ses lèvres.

Des choses importantes que je dois savoir sur Darkness Falls?

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Bon, j’avoue que je commençais à avoir assez froid en restant là à discutant avec Wesker. Physiquement parlant… J’ignorais si il accepterait qu’on continue cette discutions tout en marchant, car il se faisait tard aussi, mais j’avais un peu peur qu’il pense qu’il m’ennuyait, ce qui n’était pas le cas. Je trouvais ça amusant de revoir quelqu’un que je n’avais pas vu depuis un long moment, même si cette personne avait l’apparence assez sinistre, malgré la belle allure qu’il avait… D’ailleurs, il s’approcha de moi de quelque pas, ce que rendit légèrement nerveuse.

« Je suis déçu, Dylan. Je m’attendais à plus de votre part. »

J’échappais un « Ah bon ? » en lançant un regard curieux. J’ignorais si c’était le fait que je ne connaissais pas tout le monde encore ou si c’était à cause le fait que je ne pouvais lui donner de nom… Et si c’était parce que j’étais psychologue… Enfin, j’espère que non ou je m’en ficherais, car j’aime beaucoup mon boulot. Je me contente de lui sourire alors qu’il continue à parler.

« Les gens ont une tendance à devenir fou dans cette ville ? »

Je prit un regard dépité, non pas par le ton qu’il avait utilisé, mais en constatent une chose assez triste pour cette ville.

-Hum… Maintenant que j’y pense, oui ! Il me raconte tous … de drôle d’histoire !

Merde ! Maintenant je vais être obligé d’entrer dans les détails… Je dois trouver une façon d’éviter de trop en dire.

-Mais je ne peux pas trop entrer dans les détails, ça doit rester confidentiel.

Peut-être un fiou pour m’en être sortit…

« Des choses importantes que je dois savoir sur Darkness Falls ? »

Je devrais peut-être lui dire pour toutes ses disparitions bizarres qui se tournent dans cette ville. Au moins, je l’aurais avertie.

-Des choses importantes ? Plein de disparition et de meurtre sont publiés dans le journal. C’est assez étrange je trouve. Mais sûrement que vous saurez rester sur vos gardes…

Et moi dans tout ça… Suis-je… prudente ? En tout cas, j’étais sur le bord de me geler. Je devrais peut-être l’inviter à me suivre, s’il voulait en savoir plus…

-Pardon mais… Ça ne vous ennuierais pas de continuer la conversation en marchant ? J’avoue que je commence à avoir froid…

Je lui fis un grand sourire, rigolant dans ma tête de ma situation.

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Ah bon? C’était tout ce qu’elle trouvait à lui répondre? Wesker fronça les sourcils. Il aurait préféré qu’elle disse autre chose… Quelque chose de plus utile, comme les noms qu’il souhaitait tant avoir. Mais bon… Peut-être qu’elle n’en savait vraiment rien. Quoi qu’il en soit se débrouiller seul n’était pas un problème pour lui. Il en avait l’habitude.

Albert cacha sa légère surprise de voir Dylan approuver ses paroles sur le fait que les gens de Darkness Falls étaient fous. Venant d’une psychologue ça ne pouvait signifier d’autres choses que la pure vérité. De drôles d’histoires? Dans quel genre? Heum… Il allait le demander, mais la jeune femme lui dit que c’était confidentiel. Non, mais quel culot pareille. Qu’est-ce qu’il pouvait en avoir fait que c’était top secret ou non? Voyons, elle le prenait pour qui? Quand même pas pour quelqu’un qui en avait quelque chose à faire des principes des autres?

Confidentiel ou non, vous venez quand même de piquer ma curiosité

dit-il d’une voix basse en la fixant dans les yeux, bien qu’elle ne pouvait pas voir son regard. Il espérait qu’elle allait comprendre et coopérer à lui révéler quelques unes de ses histoires. Sinon… Il la ferait parler de force. Il était doué pour cela, bien qu’il avait tendance à tuer ses victimes beaucoup trop vite.

Elle capta ensuite sa totale attention lorsqu’elle lui parle d’étranges disparations et de meurtres. Ça c’était intéressant… À quoi ça lui faisait penser? Oui, à Umbrella… Et à Raccoon City… La compagnie pharmaceutique avait-elle faite deux fois la même erreur? Si oui, elle était vraiment plus nulle de ce qu’il aurait cru. Étrangement… Dylan ne semblait pas avoir fait le lien. Peut-être n’avait-elle pas aussi bien suivi l’histoire que lui. Était-elle au moins au courant de la raison qui avait causé la perte de Raccoon?

Des meurtres? Causé par des animaux sauvages probablement?

Dit-il en toute naïveté, espérant une réponse positive de la jeune femme. Ben quoi… C’était sûrement la saison de la chasse, il devait avoir quelques chasseurs mauvais qui s’étaient fait prendre? Comment ça non? Pfff…

Quoi? Marcher? Pour quoi faire? Ah… Elle avait froid? Il se retient de rire. Froid? Ce mot ne faisait plus parti de son vocabulaire depuis longtemps. Bien qu’il avait son épaisse veste en cuir sur le corps, mais la retirer ne changerait pas grand-chose. Même nu, il n’aurait pas froid, mais là Dylan aurait beaucoup trop chaud

Et marcher, ça va vraiment changer quelque chose?

Répliqua-t-il sur un ton légèrement moqueur. Elle avait peut-être froid, mais il n’y croyait pas trop. Commençait-il à lui faire peur? Souhaitait-elle s’éloigner de ce coin sombre et isoler? Pensait-elle que se déplacer l’empêcherait de la tuer? Avait-elle seulement dans son idée qu’il allait la tuer?

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Je le regardais, essayant de deviner ou plutôt me rappeler de son regard… Je ne l’avais jamais vu en faite. Il avait toujours gardé ces lunettes de soleil et je me suis toujours poser la question de comment il faisait pour voir dans la nuit. J’ai souvent pensé qu’il serait peut-être aveugle… ou sensible au soleil. Il était étrange, malgré ses airs de beaux gosses. Je me demandai seulement s’il les a déjà enlevés un moment donné… Je devrais peut-être lui demander, mais j’ai un peu peur de le froisser…

« Des meurtres? Causé par des animaux sauvages probablement? »

-Exactement !... Vous êtes sûr que vous venez d’arriver en ville ?

Non mais vraiment ! Il avait deviné et c’était tout aussi étrange que ses éternelles lunettes. Je lui souris d’un air amusé. L’alcool peut-être… Non, car j’ai quand même froid ! C’est là que je me rendis compte que c’était l’alcool qui me rendait vraiment imprudente. Je me sens un peu saoulonne en pensant à tout ça. Ouais ! Combien de fois suis-je sortit alors que je venais de prendre un ou des verres ?... Assez souvent on va dire…. Mais je suis jeune donc… [En ignorant que ça peut la mettre en danger des BOW. ] Je l’invite donc à continuer en marchant, car je voulais également commencer à rentrer, il se faisait tard…

« Et marcher, ça va vraiment changer quelque chose? »

Le ton qu’il utilisait, on dirait qu’il ne me croyait pas. Normal, je me retenais avec tout mon possible d’éviter de greloter devant lui.

-Hum… Ouais ! Si l’on considère la distance de chez moi d’ici, je m’approcherais au moins d’un endroit où je pourrais me réchauffer. Et marcher, ça réchauffe un peu.

En espérant qu’il ne prenne pas ces mots comme une invitation… à moins pour une consultation, mais quand même là, je ne reçois jamais les gens aussi tard. Alors que j’entamais le pas, je regardais son gros manteau noir, me disant qu’il ne devait pas avoir froid au moins. Il semblait vraiment lourd à porter. Je ne pouvais m’empêcher de l’imaginer torse nu… En tout cas, moi si j’étais ainsi, je gèlerais sur le coup, c’est certain.

-Dite, ces lunettes… Ils ne vous dérangent pas la nuit ?

J’avais demandé ça avec un sourire innocent, tout en ajustant mes épaisses lunettes sur mon nez. C’était un reflexe, lorsque je parlais ou entendait parler de lunette, je devais toucher les miennes.

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Il était bon n’est-ce pas ? Il avait réussi à deviner la nature des meurtres alors qu’il venait de mettre les pieds en ville. Ça lui prouvait que son contact ne lui avait pas menti et qu’Umbrella se planquait vraiment dans cette ville. Un plus pour lui, un moins pour la compagnie qui lui restait que peu de temps à vivre. Dylan lui sourit d’amusement… Pourquoi ? Qu’est-ce qu’il avait de drôle là-dedans ? Elle était vraiment encore plus tarte de ce qu’il aurait pu penser.

Je suis certain que je viens d’arriver, mais de votre côté, êtes-vous sûre d’avoir resté à Raccoon City ?

cracha-t-il comme cela. Quoi ? Il avait le droit d’avoir ses doutes, bien qu’il l’avait souvent croisé dans le RPD, il se demandait comment une personne ayant vécu la catastrophe de Raccoon ne pouvait pas avoir fait le lien avec ce qui semblait se passer à Darkness Falls. Hé ho ! Des gens qui disparaissent, d’autres qui se font bouffer par des animaux, ça ne lui rappelait rien ?

Wesker poussa un profond soupire lorsqu’elle se mit à lui expliquer que marcher changerait vraiment quelque chose. Allez… Elle n’avait plus rien à lui apprendre, sauf ses drôles histoires de patients, mais ça ne devait pas être grand-chose. Il allait se débarrasser d’elle bientôt, elle lui faisait littéralement perdre son temps. Il se mit à bouger lentement les doigts de sa main droite pour les échauffer à une attaque future. Tien… Il devait prendre cela comme une invitation ? Il espérait que non, car il n’avait pas de tout besoin de se réchauffer et savoir que la jeune femme avait froid le rendait plus qu’indifférent.

Elle se mit à avancer tant qu’à lui, il ne bougea pas d’un pouce croisant les bras et posa son regard rouge sur la jeune femme. Comment allait-elle réagir de voir qu’il restait planter là ? Ça l’intriguait… Allait-elle profiter de l’occasion pour partir ? Ou allait-elle revenir vers lui ? Si elle choisissait la première option, il n’hésiterait pas un instant à la rattraper pour en finir avec elle.

Cependant, elle lui posa une drôle de question qui lui fit froncer les sourcils. Ça faisait longtemps qu’on ne l’avait pas questionné au sujet de ses lunettes. Il eut le même réflexe de replacer légèrement sa paire. Au moins, sa question n’était pas le pourquoi, il portait des lunettes de soleil en permanence.

Non. Elles devraient ?

répondit-il sèchement. En quoi devait-elle lui nuire ? Bon ok, fallait l’avouer, il n’avait pas une vue parfaite lorsqu’il faisait sombre, mais elle était déjà meilleure que le trois-quarts des êtres de cette planète. Toujours sans avoir bougé d’un pouce, il continuait de regarder la jeune femme d’un regard sombre, bien qu’elle ne pouvait pas le voir, il était certain qu’elle pouvait sentir la dureté de son regard sur elle.

Que comptez-vous faire maintenant ?

demanda-t-il après un long moment de silence, un sourire mauvais étira doucement ses lèvres pâles.

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« Non. Elles devraient ? »

-Hum… Non, mais je me demandais, c’est tout.

Dans un premier temps, ce ton sec me faisait réaliser qu’il faudrait peut-être que j’évite de reposer des questions débiles, puis, je réalisais aussi qu’il n’avait pas bougé d’un poil. Moi ? J’étais à quelques mètres de lui, car sinon, sa voix ne résonnerait pas comme ça. Je me retourne alors doucement vers lui avec un regard interrogateur. Qu’est-ce qu’il voulait ? On dirait qu’il chercher à me faire rester sur place… et me geler les fesses. En soupirant doucement, je retourne doucement vers ma place initiale tout en lui adressant un regard calme. Je devrais peut-être commencer à m’inquiéter car la façon qu’il avait à me… regarder, ou comment je percevais son regard, je me sentais moins à l’aise. Bizarre…

« Que comptez-vous faire maintenant ? »

Je ne comprenais pas vraiment le sens de cette question. Qu’est-ce que je comptais faire ? Ça ressemblais à une scène de film d’horreur où une fille n’allait pas tarder à se faire tuer. Mon regard, toujours aussi interrogateur, ne quittait pas le visage de Wesker qui était resté un personnage tout aussi intriguant qu’autre fois. J’étais arrivé de retour à ma place devant lui et je lâchais doucement un soupire avant de bafouiller un début de réponse.

-Euh… Je ne sais pas… Qu’est-ce que je devrais faire selon vous ?

Je n’avais pas bougé, restant devant lui sans être sûre de ses attentions, mais je commençais à me douter de quelque chose. Peut-être qu’il voulait simplement plaisanter… Mais ce n’était pas son genre, enfin je crois. Les gens ça change au fil des années… ou pas. Mais pas le temps de fuir en courant maintenant, surtout sans être persuader de ce qu’il voulait. Et puis, en comparaison, fuir ne serait pas une bonne idée si les choses s’avérait être dangereuse pour moi. Wesker était plus grand que moi, beaucoup plus fort et… C’est tout, il n’y avait pas de Et… Bref, je n’étais pas en mesure de me défendre, en plus d’être assez en dehors de la ville et aucune voiture en vue depuis plusieurs moments.

-Je vous l’ai dit ce que je comptais faire, je pense. Je me demande ce que vous cherchez à faire, mais je ne veux pas me mêler à ça. C’est un plaisir de vous revoir, mais je suis en quelque sorte… Fatiguer de faire du sur-place et j’aimerais simplement rentrer.

Ma dernière phrase était des plus sincères, malgré ce ton fatigué. Qu’est-ce que j’avais à dire d’autre ? Je n’avais rien cherché pour me sentir mal à l’aise à cause d’un homme mystérieux qui me jetait un sourire mauvais. En plus de cela, c’est lui qui était venu m’aborder en me faisant sursauter. Comment se sentir confiante pendant cet instant ? Tout de même, je restais immobile en face de lui. J’étais peut-être prête à lui faire une faveur en échange de la vie… sauve ?

-Juste une question…

« Est-ce que je devrais me sentir en danger ? » Cette question me brûlait les lèvres, mais je me retiens.

-Euh… Et vous, que comptez vous faire ?

Je rendais cette question moins « menaçante » que la tienne, plutôt comme si je voulais me montrer polie. J’étais curieuse de savoir ce qu’il allait répondre.

Sunglasses

Elle demandait et c’était tout? Et bien, elle devrait apprendre à demander moins souvent, car elle devenait exaspérante. Non, mais c’était quoi cette question niaiseuse sur ses lunettes de soleil? Il n’était pas stupide au point de porter des lunettes, s’il ne voyait rien… Pff! Il était quand même Albert Wesker!

Il remarqua le regard interrogateur qu’elle lui jetait. Rendu à ce stade, elle se posait encore des questions? Il lui semblait que c’était l’évidence même. Si elle n’avait pas encore compris qu’il allait la tuer, c’est qu’elle était beaucoup plus blonde qu’il l’aurait cru. Elle voulait un dessin peut-être? Non mais quand même… En plus, elle ne savait pas ce qu’elle comptait faire… Il lui avait peut-être posé une question trop difficile.

Un rire mauvais s’échappe de sa bouche. Qu’est-ce qu’elle devrait selon lui? Heum… Est-ce qu’il allait répondre la première chose qui lui traversait la tête? Allez… Pourquoi pas! Ça serait drôle, non? Juste pour le fun de voir sa réaction.

Courir

cracha-t-il simplement avec le même sourire mauvais de dessiner sur ses lèvres pâles.

Pour dire vrai… Il n’était pas en train de plaisanter. Aller… Testons le courage de la jeune femme. À voir comment, il réagirait après… Si elle partait à courir, c’était certain qu’il la poursuivrait pour la tuer en douceur. Si elle restait? Il ne savait pas encore. Tout dépendrait de ce qu’elle dirait.

Dylan commença des explications assez mélangés. Pour finir par lui dire qu’elle voulait rentrer. Ça serait trop facile de la laisser partir comme cela, n’est-ce pas? Pourquoi pas rajouter un peu de… punch? Parce que ça serait méchant? Justement. Il était méchant. Et ce n’était sûrement pas le temps qu’il l’avait changé. Il était sûrement encore plus méchant que lorsqu’elle la connut à 1998. Si elle savait ce détail, Wesker n’était pas si certain qu’elle serait aussi contente de le revoir.

Ooh… Voilà qu’elle avait une question. L’homme fronça les sourcils sans la lâcher des yeux, mais ne l’empêcha de parler. Écoutons ce qu’elle avait à lui dire. Qu’est-ce qu’il comptait faire? Elle venait vraiment de lui demander cela? Il allait répondre..

J’hésite encore

murmura-t-il en avança de deux pas vers elle, se retrouvant ainsi près, trop près de la jeune femme. Doucement, il leva une main et du revers, il caressa lentement l’une de joues de la jeune femme avant de lui attraper le visage avec une certaine violence. La forçant ainsi à lever la tête vers lui et à bien le regarder.

Qu’est-ce que je devrais faire selon vous?

Répéta-t-il, mais d’une voix beaucoup plus dur, beaucoup plus menaçante tout en resserrant son emprise sur la jeune femme.

Comme il pouvait aimer cela… Avoir le dessus, ce sentiment de domination et rien ni personne ne pourrait l’empêcher de faire ce qu’il voulait Dylan Dickinson… Heum… Elle était mignonne, non? Mais non… Il n’aimait pas faire cela. Oui, il était un être cruel, mais c’était rare, très rare qu’il profitait du corps de ses victimes avant de les tuer ou simplement avant de les laisser partir.

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C’était ce dont ce que je pensais vraiment. Il me voulait du mal alors que je n’avais rien fait. Pourqwath être venu me parler alors ? Je suis vraiment déçue… Mais je devrais être effrayé. Oh ça oui, il le faut ! Mais étrangement, je continuais à garder espoir que ça ne pouvait être qu’une farce, surtout après qu’il ait répondu à ma question qui répondait à sa question : Qu’est-ce que je comptais faire maintenant ?

«Courir ! »

Avouez que ça ressemble à une blague. Comment fuir alors qu’il était vraisemblablement plus fort que moi…. Bon, disons plutôt que je ne pensais pas aller très loin avec mon agilité d’escargot et courir n’était pas mon sport préféré… Quoique, si j’étais aux prises d’adrénaline, j’aurais sûrement un avantage, mais pour le moment, j’étais en quelque sorte paralyser devant le géant qu’était Wesker qui s’approcha dangereusement de moi. Finalement, j’avais plus de courage que ça, c’était évident. Mais ce courage allait-il me coûter la vie ? J’en étais pas certaine, mais son « j’hésite encore » n’était pas très rassurante, ni même sa main gantée qui vint me caresser la joue. Ma tête se baissa, je me montrais d’un seul coup beaucoup plus intimidé, car malgré la douceur qu’il utilisait je ne voyais rien d’amical dans ce contact.

Malheureusement, j’avais raison ! Sa main attrapa d’un seul coup mon visage m’obligent par après à le regarder. Ma tête levé vers lui, je pris mieux compte de sa grandeur et de sa force. J’étais morte de trouille, mais je gardais mon calme… Enfin pour le moment.

« Qu’est-ce que je devrais faire selon vous ? »

Je grimaçais doucement alors qu’il serrait ses doigts autour de mon visage. Je lâchais un soupire… Intérieurement ! Ce n’était pas le moment de me montrer cynique ou autre chose. Je devais répondre… Je peux être directe au moins ? Mes mains joignirent son bras, comme si ça allait aider pour qu’il me relâche. Après ce que j’allais dire, je ne pense pas qu’il m’écoutera, mais ça ne coûte rien d’essayer.

-Euh… Me lâcher et me laisser partir…

Je le regardais de nouveau, malgré la douleur que je ressentais. Qu’est-ce qu’il voulait me faire ? Me tuer ? J’ôtais vite cette idée de ma tête. J’allais mourir stupidement, tuer par une ancienne connaissance et sans savoir pourqwath. Enfin, j’essayais de trouver la raison. Peut-être qu’il était tout simplement méchant… C’est quand même étrange !

Un soupire, un vrai, en fermant mes yeux, mais les rouvrit en regardant Wesker. Je pensais à une faveur en échange de la vie sauve, qu’il me laisse tranquille. Peut-être qu’il voulait profiter de mon corp… Ou me tuer… Ou pire, les deux.

-Qu’est-ce que tu veux ?

Oups ! C’est sortit tout seul. Pourvu qu’il ne me réponde pas ! Et moi qui ne voulait pas me mêler à quoi que ce soit.

Sunglasses

Wesker gardait ses doigts entour du visage de la jeune femme, un regard dur posé dans celui de cette dernière. Il y a des fois où c’est en ne faisant rien qu’on se met dans le plus grand des pétrins. La brunette devait pas mal être au courant en ce moment. La réponse à sa question le fit sourire, d’un sourire sans joie.

Encore une fois, ça serait facile non? La lâcher et la laisser partir… Pff et quoi encore? Elle pensait vraiment une seconde pouvoir s’en sortir comme cela? Certes, il pouvait la lâcher, mais ça ne serait pas pour la laisser partir, ça serait seulement pour mieux la tuer après. Cette pensée le réjouissait déjà.

Albert ne répondit rien, mais garda son emprise bien serré sur la jeune femme, lui faisant comprendre qu’il n’avait pas dans ses intentions de la lâcher. Elle ferma alors les yeux et poussa un soupire. Qu’elle en profite, car dans pas long, elle ne respirerait plus. Un rire machiavélique sortit de sa bouche lorsqu’elle lui demanda ce qu’elle lui voulait. Bizarre, elle avait lâché le vouvoiement. Quand même courageuse la petite. Il s’était attendu à la voir éclater en sanglot et de le supplier de ne pas la tuer. Ça méritait bien un petit 5 minutes de plus

Je ne sais pas… Vous avez quelque chose à m’offrir, Dylan Dickinson?

Demanda-t-il simplement. Peut-être qu’elle avait encore une chance de marchander sa vie. Après tout, elle n’était pas encore un danger pour lui, si elle lui disait n’importe quoi d’un peu intéressant, il la laisserait peut-être partir, pour cette fois.

Tanné de la tenir, il la poussa pour la faire tomber sur le sol. Wesker l’observa de « haut en bas » allongé sur le sol et un maigre sourire étira ses lèvres. C’était pas l’envie qu’il lui manquait, fallait qu’il se l’avoue. Albert ferma alors les yeux et se secoua mentalement pour tenter de sortir les images un peu déplacées qui lui traversaient la tête. Il rouvrit alors les yeux ayant retrouvé son masque sans émotion.

Allez. J’ai déjà perdu assez de temps

Cracha-t-il en avançant vers elle, lui posant un pied sur une épaule pour la garder bien couché au sol. Il se retient de ne pas mettre une double pression sur l’épaule pour qu’elle parle plus vite.

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Le fait de me démontrer insolente ne m’aida pas, mais n’empira pas la situation dans lequel j’étais. J’avais réellement plus de courage que je ne l’aurais cru. Son emprise à la tête était toujours douloureuse et il n’avait aucunement décontracté la pression et j’étais certaine qu’il pouvait donner plus de force pouvant me tuer à l’instant même. Mais il ne fit rien, probablement intéressé par ma dernière question. Nostalgie ? Plus vraiment, vu que ça m’aidera à sortir vivante de cette situation, enfin peut-être… Je l’espérais de tout cœur !

Je le regardais toujours, malgré le mal qui se lisait dans mon regard. Qu’est-ce que je pourrais lui donner ? Mon corps ? Hum, ce serait trop con. Il aurait pu simplement me violer… C’était déplacer de pensée à un truc pareil, mais je commençais à désespérer. J’étais prête à lui donner n’importe qwhat qui pourrait m’aider à m’en sortir.

« Je ne sais pas… Vous avez quelque chose à m’offrir, Dylan Dickinson ? »

Hourra ! J’avais une chance… Mais la seule et unique, donc je ne devais me permettre de me tromper. Je réfléchis rapidement, mais la chute que je pris quand il me lâcha me fit perdre des secondes précieuses, car je pris un moment pour me remettre de son emprise sur ma tête. Coucher par terre, je le regardais avec un air troublé. Voulait-il… réellement en profiter ? Car malgré ses lunettes, je cru voir qu’il me reluquait. Enfin, ce n’était qu’une impression. D’autant plus qu’il mit son pied au dessus de mon épaule m’écrasant contre le sol, en me disant qu’il avait perdu assez de temps, donc il devait vraiment s’impatienter à entendre quelque chose que je pourrais lui offrir…

« Je pense que tu es intéresser à avoir… certaines informations sur la ville… J’ai des patients qui me racontent des choses. Peut-être que je pourrais te les partager. Ça restera entre nous. »

J’avais pris un ton qui pouvait me faire paraître sûre de moi, mais en réalité j’avais toujours la frousse de crever ce soir. L’ironie du sort, je faisais de nouveau la secrétaire pour lui, mais d’un tout nouveau genre…

« Il suffit que tu me dise ce que tu aimerais savoir. Je suis à peu près sûre que j’aurais des informations. »

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Son impatience allait finir par tuer quelqu’un… encore… Comme-ci ça allait être la première fois. C’était bien pour ça que ce n’était jamais lui qui s’occupait des interrogatoires pour Tricell. La compagnie n’aimait pas perdre « accidentellement » des témoins importants. Va savoir pourquoi. Mais ça c’était un autre sujet.

Sa grosse botte était toujours posée sur l’épaule de Dylan et ne semblait pas vouloir bouger. Il était prêt à lui écraser littéralement la clavicule lorsqu’elle se décida à parler. Heum… Oui… C’était certain qu’il voulait avoir des informations. Oh oui! En espérant pour elle qu’elle avait vraiment quelque chose d’intéressant à lui raconter sinon ça ferait mal.

Il laissa son regard dur poser sur elle. Restant silencieux après sa réplique. Pourquoi? Peut-être bien pour l’effrayer davantage? Il fit mime de réfléchir, bien que sa décision était déjà prise. C’était certain qu’il allait prendre toutes les informations qu’il pouvait sur la ville. Wesker ne savait pas combiens de temps, il allait être pris ici alors aussi bien savoir tout ce qu’il y avait à savoir, non?

Oh non! Pas question ça! Il n’allait pas choisir ce qu’il voulait savoir. Elle allait tout lui dire voilà tout. C’était rien de bien compliqué, non? L’homme retira vivement son pied de sur la jeune femme et s’accroupit à côté d’elle.

Allez parlez! Je veux tout savoir ce que vous avez à me dire,

cracha-t-il en insistant un peu beaucoup sur le « tout ».

C’était long… Vraiment… Avait-elle vraiment quelque chose à dire? Ou bien elle était en train de jouer avec lui? Et avec sa vie du même coup. Il se retient de ne pas frapper le sol, tellement cette pensée le mit en colère.

J’espère pour vous que vous avez des choses intéressantes à me dire sinon…

Il laissa sa phrase en suspend, mais la suite était facile à deviner, non?

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Ouf ! Ça allait être plus facile que je ne l’aurais cru. Enfin, si ce n’est que d’avoir gagné quelque seconde de plus était considéré comme facile, je m’en sortais bien. J’avais un peu plus de temps pour réfléchir, sauf que devoir fournir n’importe quelle info… Je me mis à chercher toute sorte d’info pertinente qui pourrait lui plaire. C’est sûr que le terme « tout savoir » ne m’aidait pas… Enfin, peut-être que si finalement, vu qu’il insistait sur le tout... Je soupire alors qu’il était toujours en train de m’écraser de sa botte. Aie ! Ça commençait à être assez lourd.

« Euh… »

Merde ! Qu’est-ce que je foutais ? C’est bon, je vais mourir… Mourir ? Ça cliquait dans ma tête. Ces monstres, ces bizarreries que la majorité de mes patients me racontaient. Toutes ces morts… Ça pourrait l’intéressé. Je devrais tout déballer, tout ce qui avait rapport à ce sujet. Le doute s’installa : et si ça ne l’intéressait pas ? Il fallait que je fasse avec car il utilisait un ton qui me prévenait que j’avais atteint la limite de mon temps. Rapidement, je lui sortis ce que j’avais là-dessus

« Des patients m’ont déjà parler d’une compagnie pharmaceutique, Umbrella, d’autre y travail selon ce que j’ai compris. Certains accusent la compagnie d’avoir détruit Racoon city, d’être à la tête de toutes ses disparitions. D’autres m’ont parlé d’étrange créature vorace… De cannibale… J’avoue que ça me donnait assez la frousse d’entendre ce genre d’histoire…

J’ignorais si je devais continuer ou non. Mais je préférais attendre ce qu’il en avait à dire là-dessus. En parlant de dessus, j’aurais aimé me lever à présent, mais je n’osais pas demander. Je décide alors de continuer, mais en me demandant si après tout ça, il allait quand même me laisser en vie…

« Il y aussi… Des personnes qui travail pour la police qui me racontent qu’ils tentent de trouver des preuves qui pourraient les aidés à stopper les disparitions, mais j’ignore si ils parlaient d’Umbrella.

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Un sourire mauvais étira ses lèvres. Il pouvait quasiment voir le petit hamster rouler à toute vitesse dans la tête de la jeune femme. Chaque seconde qu’elle perdait allait finir par lui coûter cher. Et elle crut s’en rendre compte, car elle se mit à lui déballer un tas de choses concernant… Umbrella…

Non mais c’était quoi ça? Il poussa un grognement de colère. Elle n’avait pas suivi les nouvelles ou quoi? Tout le monde savait qu’Umbrella était derrière la destruction de Raccoon. Pourquoi lui dire? Dans le fond… Elle n’avait rien à lui raconter… Elle cherchait qu’à gagner du temps…

Wesker resta silencieux et Dylan reprit avec quelque chose d’autre… Encore quelque chose qu’Albert s’était douté. Elle le prenait pour qui? Il serra davantage les poings se retenant de ne pas la tuer sur place… Pourquoi se retenir après tout? Parce qu’elle avait sûrement d’autres choses à lui dire. Enfin, il lui souhaitait.

L’une de ses mains se posa sur la gorge de la brunette et avec une facilité incroyable, il la remit sur pied avant de la pousser contre le mur le plus proche. L’étouffa un peu, il approcha sa bouche de son oreille et d’une voix dangereuse basse, il dit :

Faudrait peut-être me raconter quelque chose que je ne sais pas… Avant que je change d’idée, Dylan.

Il se remit à la regarder dans les yeux, voyant son teint changer à vue d’œil, il relâcha légèrement son emprise pour lui permettre de respirer et de parler. Bon… Il lui demandait peut-être quelque chose de trop difficile? C’était dur de savoir ce qu’Albert savait ou pas? Allez… Il allait l’aider un peu… La mettre sur la piste.

Umbrella c’est un début

commença-t-il.

Je veux savoir où se cachent-ils? Sur quoi travaillent-ils? Qui travaillent pour eux? Des noms! Je veux des noms!

Il en demandait peut-être beaucoup? Il s’en foutait un peu… À ce stade, ce n’était pas une importance. L’effrayait-il plus encore? Pourquoi pas? Ça pourrait être marrant, non? Jouer avec ses victimes, c’était amusant. La tenant toujours contre le mur, il se rapprocha d’elle pour se retrouver à quelques centimètres. Albert posa une main sur l’une de ses cuisses et monta lentement, un sourire mi-mauvais, mi pervers sur les lèvres.

Allez… Répondez avant que je décide de faire plus que de vous tuer.

Oooh le vilain… Je sais, mais c’est quand même Albert Wesker, hen?

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Quelque chose dont je ne m’attendais pas. Enfin, seulement avec de l’exagération dans mes pensées, mais je ne pensais pas que c’était réellement cela : il avait une force incroyable, tellement que ça me faisait mal… Ah mais, c’était normal la douleur, car il me tenait par la gorge pour me soulever afin de me remettre sur les pieds puis me pousser contre le mur… Mais sans lâcher mon cou qu’il serra encore plus. Par la suite, il dit à mon oreille que je devrais peut-être lui dire ce qu’il ignorait. Grr ! Il était au courant de tout ça, comme j’étais bête… Enfin, il allait sûrement changer d’avis, car je n’avais rien d’autre à dire…

Enfin peut-être que si…

Pour le moment, j’étais en train d’étouffer, je ne pouvais réfléchir comme il faut. Il relâcha un peu son emprise de mon cou et je pris un brin de respiration, assez en tout cas pour m’aider à faire entrer de l’oxygène dans mon cerveau afin que je puisse trouver… Merde ! Qu’est-ce qu’il veut que je lui dise ?... Comme si il avait lu dans mes pensées, il ajouta des choses assez… précis. Des noms ! Il n’avait qu’à le dire plus tôt. Toujours contre le mur, je cherchais rapidement des noms. Ceux qui m’avaient consulté, Addison et deux scientifiques, qui est-ce que je vais choisir ?... Enfin qui je vais balancer dans la gueule du loup ? Wesker m’empêcha de réfléchir, car l’une de ses mains se mit à glisser sur ma cuisse, remontant dangereusement…

Aussi douce, chaleureuse et sensuelle que contenait ce geste, j’avais de la misère à l’apprécier… Enfin, oui ! C’était… agréable ? Mais non, il ne fallait pas. J’étais sûre qu’il ne faisait ça que pour jouer avec moi… Je me demandais aussi ce que « faire plus que me tuer » voulait dire. S’il l’avait dit dans le sens « pire que me tuer » là je crois que j’aurais eu un peu plus peur. Je le regardais alors qu’il était à quelques centimètres de mon visage. Qu’est-ce que j’allais faire ?…

« J’aimerais bien vous voir faire… Enfin, non. Je vais plutôt vous donner un nom. »

La dernière partie de ma phrase était en quelque sorte une révélation de dernières minutes. Plus que me tuer… Peut-être que ça voulais dire « me tuer après avoir profité… de moi ! ». Ça aurait été géniale… Profiter de lui, mais avec ce qui se passait entre nous, il n’en était plus question.

« Marc Forbes… Un scientifique… Peut-être que ça vous aidera. »

Mon air était neutre, enfin moins apeurée. Je lui souriais même un peu… J’attendais ce qu’il allait en dire.

Sunglasses

Pourquoi s’empêcher? Il y a des fois où il se le demandait. Savait-elle à quel point elle le tentait? Savait-elle à quel point il avait ce certain manque en lui? Ça faisait combiens de temps là? Heum… Il n’osait même pas compter sinon il serait encore plus tenté. C’était certain qu’il ne s’aidait pas vraiment en la touchant comme cela. Sa main à l’intérieur de la cuisse de la jeune femme se mit à monter lentement vers le centre. Il frôla son entre-jambe avant de se remettre à descendre lentement.

Alors là… Ce fut la phrase de trop… Elle aimerait le voir faire? Il n’en était pas certain. Il n’était pas la douceur incarnée, elle aurait du s’en rendre compte. Mais elle était quasiment en train de lui donner la permission de profiter d’elle… Cette option était moins intéressante alors. Finalement, elle changea d’idée et préféra lui donner un nom… Heum… Trop tard… Elle venait de réveiller en lui un besoin qu’il n’avait pas ressenti depuis un moment. Mais certain qu’il allait prendre le nom avant.

Marc Forbes… Ça ne lui disait rien… Un scientifique en plus?... Heum… Il n’était pas là dans le temps de Raccoon alors… Mais va savoir, qu’est-ce qu’il faisait pour Umbrella ce mec? Ça, il allait le découvrir lui-même, maintenant il devait faire son compte à cette brunette. Il choisirait après si ce nom était suffisant pour lui laisser la vie sauve.

Sa main gantée tenant sa gorge se mit à serrer pour lui couper le souffle une nouvelle fois. Il allait lui effacer ce sourire. Il la relâcha à la dernière seconde, lui laissant frôler la mort. Wesker ne lui donna pas le temps de reprendre ses esprits qu’il la lança sur le sol. Il avança dangereusement vers elle et à l’aide de son pied, il la retourna sur le dos. La regardant avec un sourire mauvais sur les lèvres.

Merci pour le nom… Mais… Vous n’allez pas vous en sortir aussi facilement.

Cracha-t-il.

Je n’ai pas encore pris ma décision… sur votre sort…

Oh le méchant. Mais fallait s’en douter. Albert Wesker ne marchandait jamais. Il le faisait seulement croire. Sans attendre un seconde de plus, il s’allongea sur la pauvre Dylan Dickinson, la retenant ainsi au sol. Il lui posa une main sur la bouche et avec l’autre, il positionna les jambes de Dylan autour de sa taille.

Allez. Tiens-toi tranquille

murmura-t-il pour s’amuser. Il aurait le dessus peu importe ce que Dylan pouvait bien faire. Il allait s’en prendre au pantalon de la jeune femme lorsqu’il sentit une présence derrière lui. Une voix tremblante d’un homme s’éleva derrière lui.

Mais… qu’est-ce que… vous faites?...

Albert se redressa vivement. Il lui fallait un dessin peut-être? Il poussa un grognement de colère. Ne laissant même pas le temps à l’homme de réagir davantage, Wesker s’était levé et pointait son magnum sur lui. Deux secondes plus tard, il appuya sur la détente, touchant l’homme en pleine tête qui s’effondra raide mort sur le sol. Il se retourna alors vers la femme sur le sol, avançant de nouveau vers elle.

Cette intervention lui avait coupé toute envie de se taper la brunette… Vraiment… Tout semblait moins intéressant. Il lui donna un violement coup de pied dans le ventre avant de dire :

Allez partez… Vite avant que je change d’avis.

[ Je sais, tu es déçue XD Je suis navré Arrivée Discrète... Très Discrète [ DYLAN ] [ TERMINÉ ] 244642

Faux Espoirs xD ]

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Enfin, il semblait être satisfait de mon information à propos du scientifique. Sauf que le remord commençait à me ronger, car j’avais l’impression d’avoir condamné une personne innocente… À ma connaissance du moins. Avec toutes ces histoires, ça devait être une personne louche. Pour le moment, je continuais à lui sourire bêtement, probablement que j’étais trop contente d’avoir réussit à me persuader de lui dire ce qu’il voulait comme information. Seulement, sa main se serra de nouveau mon cou, qui soit dit en passant devait maintenant être marqué de bleu. Il coupa mon souffle de nouveau, je ne pouvais plus respirer en plus d’avoir mal. Il me jeta de nouveau par terre avant qu’il ne continue ses dires, sans que je ne retienne toute sa phrase, mais les mots « pas », « sortir », « facilement » et « pas », « décision », « sort » résonnait dans ma tête…

J’étais coucher par terre, Wesker me mis sur le dos à l’aide de son pied. Qu’est-ce qu’il allait faire maintenant ?... Je sentais en tout cas et étrangement qu’il n’allait pas se prier pour venir me rejoindre d’un moment à l’autre, ce qu’il fit. Il mit une main contre ma bouche, mes jambes… J’étais dans une position assez inconfortable, surtout en pensant à ce qui allait venir. Pndant qu’il me demandait de rester tranquille, cette idée où je pensais qu’il allait profiter de mon corps resurgissait… Je devrais plutôt dire un viol, mais j’avais trop peur pour penser à ce mot pour le moment et la femme insolente que j’étais m’aidait à voir ça de façon moins effrayant, moins injuste, mais surtout je voyais les choses du bon côté… J’allais m’envoyer en l’air avec Sexy Wesker…

« Mais… qu’est-ce que… vous faites?...

Ou peut-être bien que non finalement. Alors que Wesker se relevait vers l’homme qui venait le déranger, je me disais que j’étais sauvé, parce que, qu’est-ce qui m’attendait après que Wesker aurait assouvie ses instincts primaux ? Rien de bon probablement. Instinctivement, je mis les deux mains contre mes yeux en le voyant sortir une arme à feu de son manteau. Je ne m’attendais pas du tout à ça. Le coup de feu retendit comme un éclair, ce qui me fit faire un saut. Je savais que l’homme était mort, car je l’entendis s’écrouler…

« Merde ! »

Ce mot fut à peine perceptible. J’enlevais alors mes mains de mes yeux, tandis que Wesker revenait vers moi. Sans m’attendre à quoique ce soit, car avec lui on n’était jamais sûre de rien, il me donna un coup de pied au ventre en m’ordonnant de partir et vite. Je lâchais entre mes dents, d’une voix crispé :

« Vite ?! »

Cette question était en rapport avec le fait qu’il venait de me frapper au ventre, donc j’étais tordu de douleur et ce n’était pas le temps de faire prendre mes jambes à mon cou et bye bye. Enfin bon, c’est ce que j’essayais de faire. Je me levais doucement et partit sans regarder derrière moi. Je n’avais rien d’autre à ajouter, mais si ce n’était de l’homme mort, je serais toujours en train de me montrer arrogante face à Wesker…

Je me demandais cependant ce qui allait arriver. Ce meutre, en plus de ce que je venais de lui fournir. S’il retrouve Marc Forbes, il connaitra mon adresse et ce sera fini pour moi… Qu’il m’oublie, je le souhaitais de tout cœur.