Cellule du hive (1er épisode) with Missy

Quel jour est-on ?
la notion du temps, je ne l'ai plus depuis longtemps... même la douleur s'estompe avec l'attente d'une nouvelle séance.

Ils me torturent pour rien, je ne sais pas grand chose. Et ce bras qu'ils m'ont rendu m'effraie de plus en plus.
J'ai quasiment broyer la tête de mon tortionnaire de tout à l'heure avec une simple pression de la main.
Si les autres ne m'avaient pas tasé à ce moment là, sa cervelle aurait giclé sur les murs.
Ca aurait fait un peu de couleur... je déteste la blancheur de leurs cellules.

Je tente de me remettre sur mes jambes, mais les nombreuses coupures m'en empechent. Je reste suspendu par les poignets. Ils m'ont attaché à une chaine et j'ai eu beau tirer dessus, elle n'a pas bougé d'un pousse.
Je ne peux que fixer le sol où mon sang s'écoule lentement, il est presque noir maintenant. J'espère que c'est normal et pas une de leurs expériences foireuses !

Ils sont partis depuis une heure maintenant... quand vont-ils revenir ?
Leurs questions n'avaient aucun sens, enfin, peut être que si j'arrive à m'en convaincre, ils finiront par croire que je ne sais rien !
Je souris, ils ne seront jamais ce que j'ai découvert ! Umbrella se croyait-elle sans concurence ? Quelle bétise, désormais ils devront compter avec !

Depuis qu'ils m'ont changé de cellule et mis dans celle-ci, j'entend une femme chanter...
N'a-t-elle pas peur de les provoquer ? Ils ne sont pas très patient, j'en sais quelque chose.
Je ne pense pas qu'elle soit ici de son plein gré et sa voix m'est familière.

Mon mal de tête reprend de plus belle, ils m'ont tapé au visage les laches !
J'ai un beau cocard et la joue enflée... ils m'ont même fendu la lère et par dessus le marché la moitié de mes fringues sont déchirés.

Vie de merde, mais umbrella paiera un jour ou l'autre, si ce n'est pas moi, ce sera grace à elle !

J'entends des pas maintenant, je vais faire semblant de dormir et peut être qu'ils me laisseront en paix.
Au bruit, je dirais que c'est une femme, plutôt féline. Pour vu que ce ne soit pas encore le démon !
Je dis ça mais je pense que je suis encore pire qu'elle... sauf que je n'arrive pas à arracher un bras comme ça.

Quoi que... à y réfléchir plus profondément, avec ce bras je dois pouvoir en être capable !
La femme est devant ma cellule, elle s'est arrêtée.

Depuis combien de temps avait-elle attendue avant de pouvoir voir Anna ? C’était loin de lui avoir plu que le contrat de la « pourchasser » lui avait été enlevé, mais bon, Umbrella s’étaient finalement rendu compte qu’elles ne faisaient que jouer. Sauf que Missy ne sentait rien de bon dans ce changement, déjà qu’elle n’avait eu aucune nouvelle de la chère Anna et qu’elle ne savait que depuis peu qu’elle était garder captif au Hive, un bras en moins... Ça l’avait mis en colère étrangement, mais c’était sans doute parce qu’elle tenait à elle. Ne voulant pas arriver avec les mains vides, elle avait apporté un petit quelque chose à manger pour sa pauvre amie, sachant que la nourriture servit au captifs laissait à désirer au Hive…

Elle s’avança vers la cellule d’Anna en laissant entendre ses pas. Une autre prisonnière chantait et regarda Missy qui passa à côté d’elle sans y faire attention. Ça rendait dingue d’être ici, surtout avec ce blanc propre qui pétait les yeux. La jeune soldat en avait mal aux yeux. Une fois près de la cellule d’Anna, elle prit le temps de soupirer, comme si elle se préparait au choc. Les gens d’Umbrella étaient capables de tout avec leurs détenus surtout avec qui ils soupçonnaient détenir certaines informations…

Maintenant debout devant la porte de la cellule, elle l’ouvrit et tenta de retenir le choc en voyant Anna, complètement mutilée… Son visage resta neutre le plus possible essayant de ne rester de marbre à l’intérieur, mais elle ne pouvait s’empêcher d’éprouver de l’empathie pour ce qu’on lui avait fait. Elle s’approcha doucement d’elle.

« Anna… »

Sa voix était tremblotante, mais elle réussit à garder un certain contrôle dans ses gestes. Elle tenait toujours la petite boîte de pâtisserie entre ses mains, mais ce n’était pas le temps de rigoler… Pourtant, elle avait cru pouvoir alléger l’atmosphère ainsi, mais c’était raté.