War Inside Our Head.... [ PV Ruselka ]

Vengeance is ruthless...

Soirée comme une autre dans cette ville de fou qu'est Darkness Falls, devenue royaume des morts et de la folie en ce monde devenu si.....bas. Finalement, j'avais décidé de sortir un peu prendre l'air et Ivan, enfin Frank, me suivit. Lui prit le Humvee armé d'une Mitrailleuse M134 Gatling et qui contenait tout notre matériel tandis que je pris le Hummer H2 de couleur noir pour nous rendre là-bas. Ce soir-là nous n'étions pas de service, mais tout le monde sait que nous sommes toujours de service. Car nous sommes les meilleurs....erm, vaut mieux que vous oublier cela....Arrivés mà-bas, nous rentrions tous deux, Frank derrière moi qui eut un peu de mal à passer la porte...Tout le monde nous regardait bizarrement. C'était surtout Frank qu'ils regardaient mais il n'en avait rien à foutre. Il était sapé d'un t-shirt noir moulant histoire de montrer son corps puissamment bâti et un treillis militaire camouflage urbain. Moi j'étais habillé simplement et sobrement, avec un t-shirt gris à longue manches sous un pull de couleur bleu foncé - voir avatar -. Je pris aussi un pantalon noir, celui avec des traces d'usure sur les genoux et une paire de chaussure de ville noire pour passer pour un citoyen lambda normal.

On se mit au comptoir et on commanda deux despérados. Le barman nous servit et nous trinquions tous deux avant de boire.

- Quelle ville de fou

Frank ne dit rien, il se contenta de hausser les épaules.

- Ça tu l'as dis....mais bon pour le moment on a rien eu de concret.

-C'est vrai....on verra de toute façon

Quelqu'un entra et je reconnus Ruselka, la nouvelle des STARS. Je l'avais vue au détour d'un couloir sans prendre le temps de lui parler.Peut-être que maintenant nous aurions le temps....ou pas.

SILENCE

Ce pays, ce n’était pas le mien… Pourtant, je m’y sentais comme chez moi… Comme je ressentais le besoin de le protéger quand il était en danger. Depuis que j’étais arrivée a Darkness, je n’arrivais pas à dormir sereinement, je ne dormais que d’une oreille avec toujours un revolver sur ma table de chevet. Je n’avais pas peur des voleurs mais bien de ces choses qui marchaient dans la rue à la recherche de nourriture. Comme si elles ne pouvaient jamais être rassasiées par les vies qu’elles avalaient avidement. Oui, j’ai peur… Je mentirais si je disais le contraire. Mais en même temps qui n’aurait pas peur à ma place ? Qui pourrait encore fermer les yeux sans les voir venir vers vous, les bras tendus ? Cependant, je ne laissais pas ma peur prendre le dessus sur mon esprit, sinon j’étais juste un autre buffet pour ses choses. Je savais me battre et je comptais bien le faire, jusqu'à ce qu’il ne me reste plus un souffle de vie. Je te vengerais Sergueï, je te le promets… Sur ma vie, tu pourras reposer enfin en paix.

Ce soir là, j’avais décidée de faire bande à part et de passer une soirée plutôt tranquille dans un bar. Enfin, c’était tous ce que je pouvais faire en attendant qu’on m’appelle. Je détestais attendre dans ces conditions, c’était surement mon pire défaut. M’habillant avec des bottes noires montant jusqu’aux genoux, d’holsters munis de deux revolvers sur chaque jambe, d’un mini short en jean et d’une chemise débardeur bleue claire, je prie ma veste en cuir avant de sortir. Encore cette nuit, il pleuvait, ne pouvait-il jamais faire beau dans cette ville ?

Poussant la porte du bar, mes cheveux étaient dégoulinants d’eau et c’est en m’approchant du bar que je m’asseyais sur l’un des derniers tabourets disponibles. L’établissement était grand, les gens n’avaient rien d’autres à faire de leur soirée… Ce n’était qu’une bande d’inconscient qui ne serait pas capable de se défendre si on venait à tomber sur ce lieu.

Je ne fis pas attention aux personnes qui m’entouraient. Heureusement que je n’avais pas enlevée ma veste sinon les regards se seraient intensifiés a la vue de la cicatrice que je portais sur le bras. Passant une main sur mon visage pour enlever le plus gros de l’eau qui y coulait, je commandais un café. Cette nuit, je ne comptais pas dormir… Encore une fois.

- Un café, s’il vous plait…

Mon accent russe se fit à nouveau remarqué avant que je ne lance un regard aux gens qui me dévisageaient. Ce n’est pas parce que je ne faisais pas plus d’un mètre cinquante cinq et que j’avais un accent que j’étais une bête étrange. Les bêtes se trouvaient plutôt à l’extérieur de ces murs. Mon regard se posa sur la personne qui se trouvait à côté de moi. Elle était vraiment imposante, et mon expression avec quelque chose de froid. Pourtant, il me semblait l’avoir déjà vu dans le passé. Peut être dans les locaux du commissariat. Constatant qu’il n’aimait pas être observé, je reposa mon regard sur le café qui se trouvait devant moi.

Vengeance is ruthless...

Ruselka s'assit à côté de Frank et commanda un café. Elle le regarda et je vis qu'elle était encore légèrement trempée. Pourtant il ne pleuvait pas quand nous sommes arrivés....Temps de merde. Frank ne dit rien mais lui fit comprendre en la regardant avec ses yeux couleurs d'un hiver sibérien qu'il n'aimait pas être observé. Et pendant un temps, tout fut très silencieux mais je cassait le silence.

- Salut Rusalka

Frank leva la tête et regarda la jeune femme en entendant son prénom. Il lui parla alors avec sa voix pas rassurante pour un sou, car caverneuse et rocailleuse.

- Tu es Russe ?

Frank lui sourit.

- Пригласите компаньона

Frank lui parla alors en Russe et je compris " bienvenue camarade " Et je continuais sur ma lancée.

- Ruselka je te présente Frank Jaeger, un de mes amis et un STARS. Je m'appelle Alex Hunter.

Puis je regardais le barman et désigna la jeune femme.

- Vous me mettrez son café sur ma note.

- Bien sur monsieur

Je regardais de nouveau Ruselka. Qui était une bien jolie jeune femme.

- Frank n'aime pas parler du fait qu'il soit Russe mais se considère comme Américain. Un choix que je respecte...

Je regardais Frank

- N'est ce pas, Ivan " Poings de feu " ?

Un sourire se dessina sur mon visage. je venais de l'énerver et je le voyais.

- Ce type a la langue trop pendue....je vais lui la couper !

Frank rigola ensuite après avoir fait mine de m'étrangler.

- C'est une blague !

SILENCE

Pendant un moment, les yeux rivés sur mon café, je pensais totalement à autres choses. Je me demandais quand serais la prochaine intervention qu’on aurait… Depuis que j’étais revenue, il n’y avait eu que des coups du sort, montrant que la situation empirait chaque jour. La presse était au courant, mais je ne savais pas comment elle pouvait faire pour aller dans le sens de la Umbrella Corporation. Comment pouvait-on accepter de voir mourir des gens sans intervenir, en protégeant leur tueur, car il n’y en avait qu’un. Actuellement, si les armes bactériologiques devaient un commerce, comment le monde pourrait s’en sortir ? Je serrais la tasse de café que j’avais entre les mains à cette pensée funeste. Peu m’importais qu’elle soit encore brulante, je ne le sentais pas…

Jusqu'à ce qu’on me fasse revenir à la réalité, en prononçant mon prénom. Lâchant immédiatement la tasse en sentant la douleur sur mes paumes. Je les regardais pendant une seconde, voyant leurs couleurs écarlates, avant de me tourner vers la personne qui avait prononcé mon prénom. C’était la personne qui se trouvait juste à côté du géant aux yeux d’hivers, je ne connaissais pas son nom mais je savais qu’il travaillait au commissariat. En revanche son nom était pour moi un mystère.

- Salut…

Puis mon regard se porta immédiatement vers mon voisin de tabouret qui faisait presque deux fois ma taille, sa voix était telle que je l’avais imaginé. Une voix grave… Pourtant je ne ressentais pas le danger au près de lui. Un sourire se dressa sur mon visage avant que je ne lui réponde, un : « Merci, Confrère… Enchantée»

- Спасибо, брат ... Очарованный…

Il était tellement impressionnant que j’eus du mal à croire qu’il y avait un homme dans cette ville, normalement constitué qui lui arrivait à la cheville. Mais ce qui était beaucoup moins rassurant, c’est qu’une fois entre les mains de notre ennemi, ca serait une machine de guerre contre nous. Secouant la tête pour effacer cette pensée, je regardais l’homme qui s’appelait Alex Hunter. Le remerciant au passage.

- Je comprends, il n’y a rien de plus désagréable que d’être regardé comme une bête étrange parce qu’on ne vient pas du même pays et qu’on vient s’enfermer dans cet enfer.

Buvant une gorgée du contenue de ma tasse, mon sourire s’effaça quand je vis les mains du géant se placer sur la nuque de l’autre, m’obligeant à tourner le visage. Cette scène me rappelait un trop sombre souvenir, malgré que ca ne soit qu’une blague. Il n’y avait qu’une chose qui me hantait à présent, le fait que Frank ai eu vent de mon histoire qui avait fait la une des journaux pendant des mois. Levant la tête quand il l’eut lâché, je fis un sourire gêné sans vraiment les regarder.

- Je suis désolée, cela me rappelle des mauvais souvenirs…

Je suis restée un moment la tête baissée avant finalement de me lever sans un mot et de me diriger vers les toilettes des femmes. Je n’acceptais pas mon passé et je n’arrêtais pas de le voir dans mes cauchemars. Me passant un coup d’eau sur le visage, je me suis regardée un petit instant dans la glace. Jusqu'à ce que j’entende quelqu’un hurler mon prénom dans ma tête.

- Sergueï… ?

C’était la voix de mon frère, j’en étais certaine… Cela voudrait-il dire qu’il n’était pas mort… Je n’osais pas le croire… Comment j’aurais fait pour ne pas le sentir plus tôt… Cependant je n’eus pas le temps d’y penser que quelque chose tapa contre la fenêtre des toilettes. Avec la buée et l’obscurité de la nuit, je ne pouvais rien voir. Me reculant vers arrière, je finis par sortir me dirigeant rapidement vers mes collègues.

- Je crois qu’on va avoir un problème…

Vengeance is ruthless...

En la saluant, je dus la faire revenir un peu trop vite à la réalité, car surprise, elle lâcha sa tasse. Mon visage devint écarlate et celui de mon coéquipier aussi car nous nous n'étions pas attendu à une telle réaction. Elle se tourna vers moi et paraissait me dévisager.

- Salut…

Elle regarda ensuite mon coéquipier Frank. Il l'impressionnait mais Frank tenta de faire passer la pilule en lui parlant. Il lui demanda si elle était Russe car il avait remarqué son accent. Puis il lui dit un truc en Russe, " bievenue camarade " et Ruselka lui répondit de même.

- Спасибо, брат ... Очарованный…

Ace moment-là, elle devait sûrement penser à quelque chose d'assez sinistre car elle se secoua la tête comme pour se débarrasser d'une pensée gênante. Puis elle me regarda et me remercia

- Je comprends, il n’y a rien de plus désagréable que d’être regardé comme une bête étrange parce qu’on ne vient pas du même pays et qu’on vient s’enfermer dans cet enfer.

Cette fois, Frank lui répondit.

- Et tu n'as pas tout à fait tort ma petite.

Une pause. Il me regarda d'abord avant de se retourner vers Ruselka.

- Nous sommes ce que nous sommes. Et rien ne changera ce que nous avons fait par le passé. mais le mieux est de rester concentré sur le " maintenant ". A voir le passé ou le futur, on s'arrange rien du tout.

Quand Frank m'étrangla, son sourire s'efface et elle tourna le visage. Quand Frank m'eut laché, elle nou fit un sourire gêné sans nous regarder pourtant, comme si quelque chose l'avait dérangée dans notre petite blague. Frank posa alors sa grosse main sous son menton avec gentillesse sans gestes brusques pour pouvoir la regarder dans les yeux et il dit tout simplement avec un sourire triste après qu'elle lui eut dit qu'elle était désolée.

- Je suis désolée, cela me rappelle des mauvais souvenirs…

Frank lui sourit alors franchement mais elle resta un moment la tête baissée avant de se lever et de partir vers les toilettes. Il se tourna vers moi et haussa les épaules avec un air dépité. Elle finit par sortir et nous dit tout simplement.

- je crois qu'on va avoir un problème...

Nous nous regardions tous deux dans les yeux et d'un mouvement commun nous nous levions. D'une voix puissante mon collègue hurla dans la salle.

- TOUS A L'ARRIÈRE ! ÉVITEZ LES FENÊTRES ET ENTRÉES !

Avant d'attaquer les zombies, Frank posa une main puissante sur l'épaule de la jeune femme et lui dit :

- Tu n'as pas à être désolée, mon enfant. Sache cependant que....je sais votre histoire, j'ai lu les journaux et ton frère avait raison....Ton père était un enfoiré de première pour ne pas aimer ses gosses. Crois moi sur parole. Et pour avoir essayer de te tuer, oui la mort il méritait. Je sais que c'est dur et que c'est un raisonnement froid mais c'est comme ca. Et ca doit l'être entre frère et sœur...

Puis il vint me voir

- On fait quoi ?

- Tu restes à l'intérieur....je vais chercher le matériel.

- Je viens avec toi !

- Non reste avec la jeune !

Je sortis dehors après avoir ouvert ma veste et dégainer mon duo de Berettas. Je me dirigeais vers le Humvee en abattant systématiquement tous les zombies qui se trouvaient devant moi.....jusqu'à ce que je tombe en rade....et qu'un Hunter se jetait sur moi.....

SILENCE

Alors que mon plus grand collègue poussa de sa voix forte un signal d’alerte pour faire reculer les gens dans un endroit qui été surement plus à l’abri que prés des fenêtres, je me rendis compte que certaines personnes n’avaient pas saisis le message. Alors que j’allais me diriger vers eux pour leur expliquer la situation, Frank m’attrapa par l’épaule pour me murmurer des paroles qui se voulaient surement réconfortante après ce qu’il avait quelques minutes plus tôt à son collègue. Alors il connaissait vraiment notre histoire, à Sergueï et à moi… L’idée qu’il vit que j’avais les yeux rouges en sortant des toilettes l’avait peut être influencé sur le fait de venir me parler.

Arrêtant de m’apitoyer sur mon sort, je fis un signe positif de tête avant de pencher comme par automatisme ma tête sur cette main pendant un instant avant de reprendre mes esprits. Et de me diriger vers les étrangers. Leur expliquant la situation dans toutes les langues que je connaissais, ils finirent par me comprendre avant de se regrouper avec les autres. Je n’aimais pas trop cela, en créant un groupe de personnes à un même endroit, on prenait le risque de créer un nid si l’un d’eux venait à être infecté.

10… 11… Alors que je comptais le nombre de personnes que nous avions, j’entendis des coups de feu venir de la direction ou j’avais abandonnée mes collègues de travail. Entendant très vite les revolvers à courts de munitions, j’attirais l’attention de Franck vers moi avant de faire glisser l’un de mes colts sur le comptoir. Regardant à travers la porte du bar, je me rendis compte que la situation n’était pas à notre avantage et que les zombies continuaient d’arriver.

- Va l’aider !!! Je vais essayer de faire diversion !!

Allant derrière le comptoir, j’attrapais plusieurs bouteilles d’alcools avant de les poser devant moi le plus rapidement possible. Déchirant des bouts du tee-shirt que je portais ce soir là, je fis des Molotov avec ce que je pouvais. C’est un prenant plusieurs paquets d’allumettes à l’effigie du bar que je me suis dirigée vers la fenêtre la plus proche. Passant à travers, je me suis retrouvée à l’extérieur devant plusieurs dizaines d’infectés. Allumant le premier cocktail, je le jeta aussi loin de possible dans le plus gros tas de zombies que je pouvais trouver qui s’enflamma aussi tôt. J’en fis de même jusqu'à faire assez d’ordres autour du notre basement pour me retrouver devant l’entrer avec une seule et dernière bouteille. Le monstre qui attaquait Alex n’avait pas l’air de souffrir des balles qu’on pouvait lui enfoncer dans la chair…

Enlevant le bouchon de la bouteille que je tenais dans la main, je pris une gorgée aussi grosse que me le permettait ma bouche avant d’allumer un paquet entier d’allumettes en étant tout proche de mon ennemi. Fermant les yeux pendant un instant, je crachai une flamme assez grande pour lécher le dos du hunter et ainsi attirer son attention sur moi. Apparemment il n’appréciait guère le changement de température. Ah, qu’est-ce qu’il fallait faire maintenant… ? Reculant de quelques pas, je me retrouvais très vite contre un mur alors que cette chose s’avançait vers moi.

- EVACUEZ LES CIVILS!! LA VOIE EST LIBRE!!!!