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Darkness Falls est hanté parDevon Greene
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 |  Sujet: Devon Greene  Mer 29 Sep - 1:12 | |
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« Devon Greene
[Ft... David Boreanaz.]
©Valingai |
Je ne crois pas aux contes pour enfant, mais des fois je me dis ; peut-être. Peut-être est-ce mieux. Comment faire pire que maintenant ? Comment ne pas faire mieux ?
« Allez, ouvre les yeux. Regarde comme il est beau. »
J’ouvris les yeux. Timidement. Et pencha la tête sur le côté, me déprenant des replis de la robe. Un chien. Un énorme chien. Avec d’énormes canines pour remplir son énorme bouche de chien. Je sortis de derrière ma cachette que constituait ma mère et ses vêtements, et avança à petit pas, la main tendue vers l’avant, avec la crainte de me la faire manger. L’énorme chien frotta son museau, lécha, plutôt que de mordre. Rassuré, je caressa le pelage du chien, et bientôt me mit à jouer avec lui. Oubliant déjà ma stupide frayeur irrationnelle. « Quel nom vas-tu lui donner ? » Un nom ? Je pouvais donc le baptiser ! Alors, avec toute la frénésie d’un petit enfant devant un nouveau jouet, un nouvel ami et un nouveau bonheur, je m’écria, sans même réfléchir, avec toute mon innocence d’enfant : « Daniel ! » Un rire. Doux. Gentil. « Tu ne peux pas lui donner le même nom que ton père. » Je regardai alors d’un côté et de l’autre. Puis mon gros chien. Mon énorme chien brun et noir qui mâchouillait un os, ne cessait jamais, ne se lassait jamais de son os.« Bones, je vais l’appeler Bones. »
« Devon, retourne dans ta chambre mon poussin. Tout va bien. »
Innocent sur ses deux jambes. Au beau milieu du couloir. Tremblant. Face à ses parents. Papa, magnifique dans sa tenue militaire, avec ses galons astiqués qui brille et, à cette époque, je me disais qu’ils brilleraient sûrement aussi dans le noir tellement j’étais impressionné. Mais j’étais aussi très impressionnable. Et il y avait maman, à côté. « Pourquoi tu pleures ? » À part des paroles où elle affirmait être heureuse et pleurer de bonheur, je n’eu pas le droit à une version longue. Déjà mon père me brusquait pour que j’aille me coucher. Comme il avait une grande voix ! Comme il avait une grande bouche quand il haussait le ton ! Mais, enfin, il n’avait toujours pas de grosses canines comme Bones. Mais il était plus grand. Tellement grand ! La tête vide, je me demandais simplement si je serais aussi grand que lui à cet âge. D’ailleurs quel âge avait-il ? Il était vieux ! Non, tout compte fait, j’espérais ne jamais atteindre cet âge. Et comme les veines pouvaient lui sortir du cou ! À peine l’avais-je aperçu après des semaines d’absences, que déjà je courrais jusqu’à ma chambre pour m’enfermer, ne plus les voir. Autant maman que papa !
« Debout, tu es ridicule ! »
Ridicule ? Il avait cette habitude de me rabaisser quand les choses ne faisaient pas son affaire. Cette manie de vouloir que tout soit parfait, bien retenu, bien appliqué. Cette folie de croire que je voulais le suivre, que je voulais l’écouter, faire comme lui, suivre ses ordres, me laisser contrôler, dresser. Et avec quelle contradiction il me félicitait, m’encourageait, me soutenait, me supportait, riait, blaguait, m’amenait m’amuser, m’achetait des objets. Pour mieux me ramener, me faire travailler, critiquer ma manière de manger à table, celle dans laquelle je frappais dans un sac, me comportait à l’école, manquait des cours, me battait avec les autres, aimait me bagarrer avec les autres.
Je n’ai jamais vraiment pu couper le cordon. Ce lien qui nous unissait. Cette montagne russe qui me laissait épuisé. Ce bonheur qu’il me donnait avant de me l’enlever. Cette force inépuisable qu’il me donnait. Et cette stupidité avec laquelle il traitait parfois ma mère.
« Où est Bones ? »
Me demanda un jour ma mère. Vaguement inquiète que je sois parti avec lui, et revenu sans. Je m’arrêta et la regarda. Et puis, le plus normalement du monde je lui répondis : « Il est mort ». Et alors, c’est elle qui me regarda étrangement. Je ne pourrai certainement pas effacer ce regard de ma mémoire. De l’incompréhension. De l’incrédulité. De l’horreur. « Te rends tu comptes de ce que tu me dis ? » Moment de silence. « Oui. Je te dis qu’il est mort, écrasé sur le bord de la route. Bones est mort ». Logique implacable. C’était elle qui pleurait. Pourtant, c’était mon chien. Mon gros chien. Mais, en fait, j’avais, à cette époque, mal jugé sa grandeur. Il n’était pas si grand que ça. Elle pleurait pour nous deux. Alors, toute cette peine pour cet animal m’énerva. « Ce n’est qu’un stupide chien ! » C’était surtout de l’incompréhension face à mon je-m’en-foutisme, de l’incrédulité à mon comportement aussi blessant, de l’horreur face à ma dureté et à l’impression qu’elle avait d’avoir perdu son petit garçon – qui ne l’était plus aussi petit, maintenant.
« Maman, arrête ! »
Un rire de jeune homme. « Tu vas m’en mettre partout ! … Ça y est, j’en ai partout. » Une grimace de dépit, d’humour. Voilà que j’essaie d’effacer tout ce rouge à lèvre que l’exubérance de ma mère a étalé sur mon visage. Voilà que mon col de chemise est tâché. Comment cette couleur est-elle arrivée là ? « Alors, soldat, vous avez passé une belle nuit de permission ? » Dis-je, mimant la voix de mes supérieurs. « Mais à merveille, caporal ! ». Alors que toute cette attention, de la part de ma mère, aurait pu, dû m’énerver, rien, en ce jour, n’aurait vraiment pu me rendre de mauvais poil.
D’un côté, j’avais effectivement passé une bonne nuit, mais ça c’est une autre histoire. Je laissai ma mère sur le pas de la porte, refusant de l’amener jusqu’à la gare, ayant un seul pincement au cœur en pensant que je l’abandonnais encore. Le pincement s’évapora assez vite.
Les souvenirs. Des années passées. L’enfance. L’armée. Le civil. La section S.T.A.R.S. Tricell. Ou n’est-ce pas plutôt l’inverse ? C’est le destin qui me poussa sur Tricell, et par un hasard forcé que je me retrouvai, un beau jour, dans la section S.T.A.R.S.
Une arme. La chose la plus réconfortante, hormis une femme, à avoir à ses côtés. Toute ma vie se résume probablement au colt qui refroidit sur la table de la cuisine. Toute ma vie se résume aux déplacements. Je suis un courant d’air géant, tangible. Ou un nuage que le vent de Tricell décida de pousser en direction de Darkness Falls, d’incorporer chez les S.T.A.R.S. C’est quelque chose de plus gros, toute cette histoire. Plus gros que mon appétit. Plus gros que l’armée. Plus gros que des millions de vie. Plus gros que la votre.
Et, alors que la journée tire à sa fin, alors que j’ai rempli une part de mon travail, une bière en main, j’appelai alors, amicalement. « Bones, au pied ! ».
Je ne crois pas aux contes pour enfant, mais des fois je me dis ; Et pourquoi pas ? Laissons tous ces petits démons enfantins coexister avec nous. Ils sont si près de nous. Plus près de la science, que du conte. Mais un conte, au moins, fini toujours bien.
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● ● « Age : 26 ans
● ● « Date & Lieu de naissance : 15 septembre 1979 - Californie
● ● « Predefini [ ] Inventé [X]
● ● « Groupe & Boulot dans le groupe: Tricell – Infiltré chez les S.T.A.R.S.
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● ● « Physique & Style : C’est un grand bonhomme de 6 pieds, assez large d’épaule, musclé. Il a les cheveux tenu court - mais pas trop ! - brun voir presque noir et il lui arrive parfois, mais pas souvent, de se mettre « les cheveux en l’air ». Il a les yeux brun foncé. Il est habillé de façon classique ; jean, t-shirt, chemise, manteau de cuir. Les couleurs varient agréablement. Il a toujours un collier en forme de croix autour du cou. Il est presque toujours rasé de près. À l’extérieur, on le verra très souvent avec ses grosses lunettes de soleil noir.
● ● « 5 Qualités & 5 Défauts : Défauts: Bagarreur, sadique, brutale, dure, franc. Qualités: Gentil, courageux, protecteur, blagueur, charmeur.
● ● « Traits de Caractère : Devon est une personne avec qui il ne faut pas baisser sa garde. Il attire souvent la sympathie par son côté gentil, souriant et blagueur, presque insouciant. Et, en un sens, il est tout ça à la fois. Mais c’est aussi un être qui, quand on regarde bien, dégage une certaine dureté, parfois dans son regard, dans ses gestes ou dans ses comportements. Il lui arrive souvent de devoir retenir un élan de colère ou une pensée mal tournée. Néanmoins, il est franc avec ceux qui l’entourent. Quand quelque chose ne lui plait pas, il n’attend pas 2 siècles pour le dire. Il peut être extrêmement protecteur, serviable ou charmeur avec les gens qui l’entourent, ce qui renforce son côté gentil. Enfin, il n’hésite pas à plonger la tête la première dans l’inconnu.
● ● « Signes particuliers : Une longue cicatrice barre son abdomen.
● ● « Orientation Sexuelle : Hétéro
● ● « Statut Marital : Célibataire
● ● « Citation ou Proverbe : If something can go wrong. It will
● ● « Votre Prénom [ ou Pseudo] : Devon
● ● « Age : 19
● ● « Comment avez vous connu le forum ? : DC
● ● « Qu'en pensez vous ? : Sublime, évidemment !
● ● « Votre presence ? : Presque tous les jours… mais niveau poste, ça dépend de mon inspiration.
● ● « Votre niveau de RP ? : À vous de me le dire ! |
● ● « Exemple de Rp :
- Spoiler:
Elle ne pu s’empêcher d’arborer un sourire en coin, lorsque son cobaye se frotta l’arrière de la tête. Elle se rappela soudain le coup qu’elle lui avait donné. Elle n’y avait pas été de main morte ! La jeune femme avait refermé la bouteille et s’était déplacé en direction de la table, une fois Ryan réveillé. Il avait rêvé d’elle, la belle affaire ! Elle faillit s’exclaffer de rire lorsqu’il lui raconta le contenu de son rêve. Mais c’est que le petit Ryan avait de l’humour. Elle n’avait pas de cœur ? Voyez-vous cela. S’excuser et serrer cet être pathétique dans ces bras ? Juste l’idée la révulsait ! Elle se tourna vers lui avec un drôle d’air ; son regard pétillait de malice comme parfois il le faisait et elle avait un sourire qui complétait bien son air.
« Si je n’avais pas de cœur… vous, vous n’auriez plus de tête... pour ce qu'elle vaux. » Une façon douce mais un peu perverse de dire qu’elle l’aurait descendu d’une balle dans la tête le premier jour où il s’était vu. Comme elle l’avait fait avec le zombie. « Moi aussi j’ai rêvé de vous. » Déclara t-elle comme de la nouvelle de l’heure. « Vous vous faisiez dévorer par des monstres qui portaient une blouse blanche… original n’est-ce pas ? » Rêve ou réalité ? Il n’y a pas seulement quelques heures les scientifiques étaient encore penchés sur son cas. « Voyons... ça remonte à des semaines, remettez-vous en ! »
Un nouveau sourire moqueur s’inscrivit sur sa figure. Raccoon City ? Quelle bonne blague ! Pendant un instant, elle eut envie de lui répondre par l’affirmatif… juste pour voir la déception sur son visage. Elle garda en tête cette idée, qui finalement lui plaisait.
« Vous aimez quand je vous frappe, admettez le. Sinon, vous auriez déjà répliqué… oh je ne dis pas que vous auriez eu vos chances de répliquer et de m’atteindre, mais au moins… » Elle fit une pause, son regard inquisiteur posé sur l’ex. Officier. « Encore et toujours Raccoon… mais qu’est-ce que vous lui trouvez ? Elle n’a rien de plus que les autres. Oh… est-ce que je me trompe où vous vous êtes attaché à cette ville et ces pitoyables habitants ? »
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Dernière édition par Devon Greene le Sam 16 Oct - 17:10, édité 10 fois |
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« Baby Alone in Babylone ;; noyée sous les flots de tes larmes  Quoi!!!
Darkness Falls est hanté parLuka Van H'
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| | Sujet: Re: Devon Greene Sam 16 Oct - 10:37 | |
| Ah ah Ah j'aime ton histoire. Fais attention y'a deux ou trois moment ( mais j'en ai noté deux surtout) ou tu parle de toi au féminin. Pour un grand gaillard comme ça. C'est moyen. Sinon bah, j'aime...tout me semble bien. J'aime ton avatar aussi... Et euh... Bah c'est tout. Je laisse à la sublime Kim le soin de te valider. Hellcome Back'  |
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| | Sujet: Re: Devon Greene Sam 16 Oct - 17:03 | |
| Mdr, j'ai vraiment fait ça ?? Mais écoute, j'ai même, à un moment donné, passé du "je" au "il" ! Au moins, ça je l'ai remarqué xD Je file relire mon histoire moi >_<.
Merci !
EDIT : En fait, je trouve pas les passages en question x) |
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