" Attrapez le ! "

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[ Pour expliquer mon absence, je vais prétendre qu'Umbrella, qui est à ma recherche étant donné mon passé d'UBCS, avait réussi à me mettre la main dessus. ]

La forêt était plongé dans un noir total, éclairé faiblement par les rayons de la Lune. Dans cette noirceur, un homme courait le plus vite qu'il lui était possible entre les arbres. Il ne portait qu'un treillis urbain ainsi qu'une paire de ranger. Son arcade sourcilière droite était ouverte, laissant un flot de sang couler sur son visage. Non loin derrière, des aboiements ainsi que des voix retentissaient. L'homme glissa alors lorsqu'un motte de terre s'arracha sous son pied, le faisant partir en avant. Il dévala une pente d'une dizaine de mètres en tonneau, avant de s'adosser au tronc d'un arbre, jurant à voix basse. Une légère brise soufflait de manière à ce que le vent ne porte pas son odeur aux chiens de ses poursuivants. Le tronc était creux, il s'enfonça donc à l'intérieur, sortant un couteau d'un étui accroché à sa cheville droite. Il tâcha de reprendre son souffle et de calmer ses pulsations cardiaque. Au bout de cinq minutes, les personnes à sa recherche furent sur les lieux. Ils continuèrent néanmoins leur route, sans savoir qu'ils venaient de dépasser leur cible. Alors qu'il se pensait en sécurité et sortait du tronc, le poursuivit se retrouva nez à nez avec un trainard qui tentait de retrouver son souffle. Ce personnage portait un ensemble entièrement noir, ainsi qu'un masque à gaz, tenant un MP5 muni d'un silencieux dans les mains. Lorsque leurs regards se croisèrent, les deux hommes eurent un mouvement de défense. L'homme en noir leva son arme, mais trop tard. Son adversaire posa sa main gauche sur le canon de l'arme pour l'empêcher de le tourner dans sa direction, tandis qu'il abattait violemment la lame de son couteau dans le crâne de son poursuivant. Il tomba lourdement au sol, tel un vulgaire bout de viande.

Le traqué fouilla alors sa victime. Il trouva sur lui un livre contenant des informations sur sa mission. Une photo de lui était au centre de la page avec écrit son nom en dessous : Erik Eversman. Il était également marqué qu'il s'agissait d'une cible à abattre, même si la capture était privilégiée. Le logo d'Umbrella Corporation était cousu sur les épaules du cadavre. Erik prit donc le pistolet mitrailleur de l'UBCS ainsi que le holster contenant son arme de poing. Il regarde rapidement autour de lui, s'assurant qu'aucun autre trainard n'arrivait, puis repartit prudemment, ne désirant pas affronter toute l'escouade et les chiens à sa poursuite. Les minutes qui suivirent semblèrent durer éternellement. La ville, qui n'était pourtant qu'à quelques kilomètres, semblait s'éloigner au fur et à mesure que l'ancien Lieutenant de la firme pharmaceutique avançait. Au bout d'une heure, et fut enfin assez proche de la cité pour la voir. Mais alors qu'il se croyait sauver, il allait devoir affronter la plus dure épreuve de la soirée...

Un balle siffla près de lui, touchant un énorme conifère. Il plongea alors derrière ce dernier, jetant des coups d'œil de partout. Il n'apercevait pas les soldats d'Umbrella, mais entendit un grognement juste assez tôt pour s'allonger, pointant son MP5 vers le ciel, et ouvrir le feu alors qu'un berger allemand s'apprêtait à lui atterrir dessus. Le chien s'effondra sur le torse du STARS, qui cracha tout l'air présent dans ses poumons. Il se releva, envoyant le corps du clebs sur le côté. Il vit alors trois hommes sur sa gauche, qui dévalaient une pente boueuse. Sans hésiter, il pointa son arme vers eux et tira le contenu du chargeur, abattant les UBCS comme des animaux. Il balança le pistolet mitrailleur vers un quatrième soldat qui tentait de le prendre par le flanc, puis dégringola une nouvelle fois dans la pente. Ce qui lui sauva la vie. En effet, quelques secondes plus tard, une détonation pulvérisa son abri de fortune.

Se relevant, il dégaina l'arme de poing de sa première victime avant qu'un échange de coups de feu n'ait lieux. Entre deux tirs, il descendait à reculons, sachant qu'il ne serait pas poursuivi à l'intérieur même de la ville. Tout cela continua ainsi durant une dizaine de minutes, avant qu'Erik ne tombe un mètre plus bas. Il n'avait pas fait attention au muret qui séparait la longue pente à un parking. L'UBCS en profita. Il se lança également, retombant à côté d'Erik. Se dernier mit un coup de pied dans les chevilles de son ennemi, qui chuta, lâchant son arme qui se retrouva sous une voiture. Le militaire se mit à genoux, pointant son pistolet, mais le UBCS envoya un coup de pied vertical qui le lui fit perdre. Plusieurs coups s'échangèrent avant que le beau brun ne réussisse à attraper son agresseur par le visage et à le frapper contre le capot d'une voiture. Voyant que l'homme ne bougeait plus, il se releva et avança en boitant. Il ressentit alors une vive douleur au flanc, avant de s'effondrer. Le mercenaire de la firme avait reprit connaissance et lui avait tiré dessus avec son arme de poing. Ce dernier grimpa le muret et s'enfuit, laissant Erik pour mort. Des passants qui avaient vu la scène, se précipitèrent vers le blessé...

Sa dernière heure était elle venue...? Allait-il mourir ainsi, tel un chien, sur un parking...? N'allait-il pas pouvoir tenir la promesse qu'il s'était fait...? Et Asella dans tout ça ? Se remettrait-elle de la mort de son ami, alors qu'il était là seule personne présente pour elle depuis la mort de sa soeur...?

[Crois-moi, petit coeur, je compte répondre dès ce soir ! =D
JE RESERVE LE PREMIER POSTE !!!!! è____é]

Nuit blanche, ciel noir.
Quoi de plus chiant qu'une saleté de nuit ou vous n'arrivez même pas à dormir ou à vous amuser alors que vous êtes en congé. Pourtant c'était ce qu'Asella vivait depuis quelque temps. Depuis ce qui s'était passé à la Pinta, les meurtres de deux innocents et d'un S.T.A.R.S, la jeune femme n'osait même plus montrer le bout de son nez pour les mission d'escouade. Elle préférait se contenter des affaires d'appels d'urgence, là au moins, elle ne risquait pas de tuer personne. Le pauvre Fearless s'était peu à peu remis de ses blessures au cou et de sa patte cassé. De plus, il recommençait peu à peu à lui refaire confiance. Il osait venir se coucher près d'elle, mais ne la laissait pas l'entourer de ses bras, trop apeuré de ce qui s'était passé à la Pinta. Le pauvre.. Il n'avait rien mérité de tout cela. Aucun coup n'aurait dût lui être destiné. Aucun. D'un geste doux, tendre et si désolé, Asella s'était accroupi devant l'animal, ouvrant lentement les bras en lui faisant signe de s'approcher. Dans un couinement, il s'accroupit à son tour au sol, les oreilles plaquées au crâne et le regard timide, avançant tout doucement vers sa maîtresse pour lui renifler le pied, puis la jambe avant de délicatement poser sa tête sur son épaule, arrachant un sourire ainsi que quelques larmes de joie à la brunette alors qu'elle glissa lentement ses doigts dans sa fourrure dorée et noire, remontant à ses oreilles pour les caresser tendrement, embrassant le bout de son museau et remerciant l'animal de lui refaire confiance de nouveau.
Très vite, ce moment si doucereux, si tendre fut soudainement stoppé par un grésillement provenant de la radio de la jeune femme se tenant sur sa table de nuit. Le contact semblait très bon, ce qui, on s'en doute, voulait dire que ce message provenait du poste.

- Asella !! Tu ramènes tes fesses au poste ! Je crois qu'on a des pistes d'un évadé de Umbrella.. Et selon certaines personnes, il possède les parfait critères d'Eversman.. Je crois que c'est une mission pour toi.. Allé, magne toi !!

La belle se sentit soudainement pétrifiée par cette annonce qui lui était des plus soudaines. Erik... était.. vivant ?? Cela ne lui prit que quelques minutes avant de vivement se redresser, ne prenant même pas la peine de prendre une douche pour aller enfiler un jean noir ainsi que sa jolie veste de cuir et un chandail blanc. Courant dans sa salle de bain, elle retira quelques serviettes pour retrouver une valise en cuir noire qu'elle ouvrit pour en sortir deux beretta ainsi que quelques armes blanches qu'elle rangea sur elle. Rapido, elle s'attacha les cheveux, agrippa ses clés de voiture et fit signe à Fearless de la suivre bien que sa patte était dans un plâte. Elle l'aida à grimper dans le jeep puis démarra.
Bien qu'elle n'habitait qu'à quelques pâtés de maisons du poste, la route fut des plus longues qui soit. Pourtant, lorsqu'elle fut arrivée, elle ne prit même pas la peine d'attendre que son supérieur arrive et agrippa un Kurt, un membre de son équipe, par le collet d'une manière ferme puis vint le plaquer contre un mur, les yeux remplis de colère, de férocité.

- Où.. ?!
- Oh là ! Tu calmes, chérie, faut pas sauter sur les gens comme ca !
- Je le dirai pas deux fois, Kurt !!
- Ca va, ca va.. Lâche-moi d'abord...

Asella déserra lentement son étreinte de sur la sienne et croisa les bras, restant devant lui en attendant impatiement une réponse.

- Bon.. On a reçu un appel comme quoi il y aurait eut des coups de feu dans un stationnement près de la forêt des quartiers ouest, tout proche du vieil entrepôt. J'te conseil de prendre des hommes avec toi et..-
- Merci Kurt..

Puis d'un seul coup, elle se retourna, se dirigeant vers les portes d'extérieurs avant de finalement sortir, non sans repousser son supérieur qui lui ordonnait d'attendre, bien que Kurt finit par lui faire comprendre que cella ne menerait à rien.

Roule, petite voiture, roule !!

Des gens, une horde de gens. Partout. Formant un cercle autour de quelque chose au sol. Quelqu'un qui semble vouloir jouer les médecins. Pour les faire se disperçer, Asella fit sonner sa sirène et fit clignoter ses fares rouges et bleus avant de claxonner. Enfin, elle n'attendit pas plus longtemps et débarqua de sa voiture, sortant son badge et criant "police, poussez vous !" à tue-tête pour se frayer un passage à travers la foule. Cela ne fut que lorsqu'elle remarqua le corps au sol qu'elle se figea de nouveau.
Erik.. Il.. Il était.. vivant.. Il ne l'avait pas abandonné...
Sous le choc, elle se jeta à genoux près de lui, le serrant contre sa poitrine avant de vivement poser ses lèvres contre les siennes dans un long et tendre baiser amoureux et remplit de tendresse, lui démontrant à quel point il lui avait manqué.

- E-Erik.. L-L'ambulance arrive.. Tiens bon.. Un silence se fut puis elle finit par ajouter tout bas. Je t'aime tellement..

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Erik gisait sur le sol, son sang formant autour de lui une flaque qui s'agrandissait de secondes en secondes. Son flux sanguin quittait son corps, emportant avec lui la force et l'énergie de l'homme. Il n'était qu'à demi conscient, continuant de se poser des questions. Celle qui lui revint le plus souvent et avec le plus d'ardeur fut celle ci : ' comment peut-on juger de ma vie ? '. Bien que ne le montrant qu'en de rares occasions, le militaire était croyant. De ce fait, il se demandait si sa vie avait été juste, et si, lorsqu'il aurait affaire à Saint Pierre, ce dernier lui ouvrirait-il les portes du Paradis ? Le STARS avait tué de très nombreuses personnes. Dans un but louable qui n'était autre que de préserver d'autres vies en faisant cela, mais cela restait des meurtres, surtout ceux lorsqu'il travaillait pour Umbrella Corporation. Les questions, et les craintes envahirent le soldat.

Il sentit alors une pression au niveau de sa blessure. Il réussit à bouger la tête, voyant un homme maintenir un tissu sur le trou de balle. En quelques minutes, une bonne vingtaine de personnes les entouraient. Les murmures se transformèrent rapidement en brouhaha, n'améliorant guère l'état de santé d'Erik, qui avait déjà assez de mal à respirer sans avoir autant de gens à ses côtés. Quelqu'un avait-il eu l'intelligence de joindre les secours, ou étaient-ils tous assez idiots pour ne faire que regarder l'homme mourir peu à peu ? Au même moment, il vit son médecin improvisé porter son téléphone portable à son oreille. Le blessé ne comprit pas ce que son secouriste disait, mais il pensait que l'ambulance viendrait bientôt. Avec un peu de chance, l'ambulance ne tarderait pas.

Très peu de temps après, une sirène retentit. Les pompiers étaient-ils déjà arrivés ? Si cela était le cas, cela ne dérangerait en rien Erik, bien au contraire ! Malheureusement, il se rendit compte qu'il s'agissait du véhicule d'un policier en civil, et non d'un véhicule de secours. Il gardait les yeux fermés, souhaitant ne pas se fatiguer pour rien. Mais alors qu'il pensait ne pas être toucher avant un long moment, il se sentit tout simplement soulever, avant d'être embrasser. Ne comprenant pas du tout ce qui se passait, le commando ouvrit les yeux, fixant la belle brune qui n'était autre qu'Asella. Un véritable coup de chance que le policier chargé de cette enquête soit le petite amie du STARS.

" Hé.. Salut toi..."

Dit-il très péniblement, toussant entre chaque mot. Il leva sa main droite, effleurant la joue d'Asella du bout des doigts, laissant la marque de sa main ensanglanté. Il la laissa retomber lourdement sur son abdomen tandis que le médecin improvisé continuait de maintenir une pression sur la plaie. Erik se battait contre lui même pour empêcher ses paupière de se fermer, de peur qu'il ne puisse plus jamais les rouvrir.

Une sirène hurla alors non loin de là. L'ambulance arrivait. Un faible sourire s'afficha sur son sourire, avant que tout ne devienne noir... Il s'était évanoui.

Le stress, la haine, la douleur. Tant de sensations toutes ressenties en un seul et même moment. La douleur d'Erik, que pouvait-elle faire d'autre ne serais-ce que pour l'en adoucir le calvaire. Un baiser ? Si peu pour tant et surtout, pour un si court temps. La belle se devait d'agir vite, ou son amour qu'elle avait vut disparaitre pendant près de six mois se verrait partir pour de bon... À jamais.. Non ! Jamais ne laisserait-elle ne serais-ce qu'une seule fois gagner Umbrella. Ils lui avaient pris sa soeur, ils ne lui prendraient certainement pas cet ange qu'elle tenait dans ses bras. Celui qui l'avait sortit des profondeurs de l'enfer, des abîmes de la douleur. Et puis cette horde autour d'eux. Cette bande de vautours qui ne faisaient que respirer le peu d'air qui pouvait intégrer les poumons du jeune brun. Une rage affolante pris la belle Asella qui se retourna vivement vers la foule, un regard noir les faisant reculer de trois pas, peut-être même quatre si cela n'avait pas été de la rue juste derrière eux. Parmi ce tas de citoyens inutiles et incompétens se tenait une femme, l'allure hautaine, l'air froid et possédant les yeux d'une vraie harpie fixait la scène en caressant son boa en fourrure. Asella se releva d'un bond, séparant le groupe de personnes rapidement pour s'approcher de la vieille dame qui tenta de reculer mais qui manqua tout simplement de se casser la gueule sur la chaine de trottoire, chose qui arracha un fort rictus à la belle brunette.

Donnez-moi votre boa. Il pourra servir de compresse..

Vous savez ce que j'en ai à foutre ? Rien du tout. Si vous refusez de coopérer je vous garantie que je vous mets en état d'arrestation pour entrave à la justice et tentative de meurtre involontaire.

La vieille dame sembla soudainement se calmer, retirant avec nonchalance ce boa qui, en plus de lui avoir couté cher, semblait des plus laids qui soit aux yeux d'Asella. Pourtant, cette dernière n'en fit rien et le lui arracha froidement des mains, se retournant avant de venir s'agenouiller près de son amour en agonie qui venait à peine de perdre connaissance. Non mais ils arrivaient quand ces putins d'ambulanciers ?! Après sa mort ? Je ne crois pas, non ! Et la belle eut bien raison de telles paroles puisqu'à peine n'eut-elle cette pensée que la voiture jaune-vert fit se disperçer la bande de curieux des alentours, créant ainsi un périmètre de sécurité permettant au pauvre brun de respirer. Asella se tourna vers le citoyen lui venant en aide et lui dit simplement de partir, qu'il allait être bien récompensé pour un geste d'une telle loyauté. Puis tout se fit des plus rapidement qui sois. Fearless, pauvre animal à la patte plâtré s'approcha en boitant du corps de celui qu'il avait connut comme étant la lumière illuminant la vie de sa maîtresse et vint timidement lui lécher la joue, de petits couinements sourds s'échappant de sa gorge pour venir se glisser à l'oreille du pauvre jeune homme inconscient. Enfin, Lisa, une jeune médic de son escouade débarqua elle aussi de l'ambulance, courrant vers Asella qui semblait paniquée, toute tremblottante.

L-Lisa.. Rammène la voiture au poste et occupe toi de Fearless, je montes dans l'ambulance avec lui.

Celle-ci ne prononça aucun mot, n'ajouta aucune objection, sachant que sa capitaine ne capitulerais pas de toute manière. Cette dernière jeta un dernier regard sur le pauvre Fearless qui semblait la supplier de l'emmener avec elle, mais celle-ci ne fit que deposer un tendre baiser sur le bout de son museau avant de lui pointer la voiture de police afin qu'il s'y rende.
Enfin, c'était le moment de vérité. Il fallait voir si il allait tenir ou non. Se foutant complètement des instructions des ambulanciers, Ase s'assit près de la civière où on avait déposé le pauvre Erik quelques secondes plus tôt et vint timidement glisser sa main dans la sienne, la serrant tendrement avant d'approcher ses lèvres de son oreille.

Tu vas pas me laisser tomber une deuxième fois, pas vrai ? Je sais que tu m'entends.. Les études le prouvent. Les personnes inconscientes entendent ce qui se passe autour d'eux.. S'il te plait, Erik.. Je t'en conjure devant tout les dieux qui existent, ouvre les yeux, bouge les doigts, sers ma main, fais-moi un petit signe..

Elle vint doucement remonter ses lèvres sur son front, y laissant reposer ce moment de tendresse pendant ne serais-ce que quelques secondes avant de poser sa tête pres de la sienne sur la civière, assistant à sa douleur avec le plus de compassion qu'elle n'aurait sut en avoir.

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Ce qui se passa après son évanouissement.. Il l'ignore.. Il ne se sentit pas soulevé, transporté, ni rien de tout cela. La seule chose dont il se souvient, fut la voix d'Asella. Il ne comprenait pas ce qu'elle disait, comme si la jeune femme parlait dans l'eau, mais il l'entendait. Cela était-il réel, ou son cerveau inventait des informations ? Ceci était bien possible... Erik tentait de se réveiller, se battant avec lui même, mais il n'y parvenait malheureusement pas. Néanmoins, il réussit une chose, serrer légèrement la main de sa petite amie. Encore une fois, l'avait-il vraiment fait, ou s'agissait-il d'un tic nerveux à l'approche de la mort ? Personne, pas même les médecins, ne pourraient répondre, le STARS y compris s'il survivait.

Plusieurs heures s'écoulèrent...

Lorsqu'il revint à lui, l'homme était allongé dans un lit simple, dans une pièce entièrement blanche. Les draps, la peinture, les rideaux.. Rien n'échappait à cette vague de blanc, pas même les appareils médicaux. Il regarda lentement autour de lui, encore incapable de faire des mouvements demandant trop d'efforts physique. Puis il la vit.. Asella s'était endormie dans un fauteuil à son chevet. Il la fixa quelques secondes, souriant du bout des lèvres. Il ne pouvait pas être au paradis.. Ou alors, le paradis était ridiculement anodin. Non, il était bel et bien en vie, à Darkness Falls. Il se redressa légèrement sur le lit d'hôpital, plaçant le coussin derrière son dos. Il retira doucement le haut qu'il portait, vous savez ces espèces de pyjama horriblement moche, et observa le bandage qui couvrait sa blessure. Les toubibs avaient certainement dû lui injecter plusieurs litres de sang tout en lui retirant la balle, sachant qu'il baignait dans son flux sanguin lorsqu'il est tombé dans les choux..

Une infirmière entra alors dans la chambre. Erik lui fit immédiatement signe de ne pas faire de bruit, désigna la belle brune entrain de dormir. Elle avait sans doute veiller une grande partie de la nuit, espérant son réveil. L'infirmière, une jeune femme blonde d'environ 25ans, retira le pansement du ventre de l'ancien UBCS et observa la plaie, vérifiant qu'elle ne s'était pas infecté. Elle lui en mit un nouveau avant de lui faire prendre plusieurs médicaments avec un verre d'eau. Parlant à voix basse craignant de réveiller Asella, il demanda :

" Je suppose que je n'aurai pas le droit à un hamburger et à des frites ? Parce que je meurs de faim, et que la nourriture des hôpitaux n'est généralement pas fameuse.. "

L'infirmière lui sourit tout en regardant une fiche accroché sur le bord du lit. Elle se décida à lui répondre, parlant trop fort à son goût.

" Je vous l'accorde. Mais vous allez devoir attendre la fin de votre hospitalisation pour recommencer à manger des cochonneries. "

Erik la remercia d'un signe de tête, sentant un regard sur lui. En effet, Asella venait d'ouvrir les yeux... L'infirmière quitta aussi tôt la pièce, laissant les deux adultes entre eux. L'officier STARS se gratta la tête. Désireux de ne pas laisser régner le silence, et d'être légèrement ironique, il prit la parole le premier.

" Tu as une mine affreuse. On dirait que tu t'es pris une balle. "

Le voyage semblait durer une éternité. Aux yeux d'Asella, même les toubibs semblaient ne pas bouger assez vite à son gout. Oh non. Elle ne laisserait pas le jeune brun lui glisser entre les doigts alors qu'il était à sa portée. Pas une seconde fois. Il était tout ce qu'elle avait... Du moins.. Du côté des amours.. Pourtant, cela fut sa main qui se serra dans la sienne qui la fit soudainement frissonner. Il l'avait entendu, elle en était sûre en 110%. Ses paroles avaient portées leurs fruits.. Dieu soit loué. Son coeur battait la chamade tandis que ses yeux s'embuèrent de larmes. Des larmes de joie, de peines.. Toutes des sensations refoulées depuis tant de temps qui refaisaient enfin surface. Une douleur.. Sans doute dissipée à présent pour ne laisser place qu'à un pur bonheur. Son ange, son guerrier.. Il était fort.. Il allait s'en sortir.. Elle le savait. Au plus profond d'elle même, une voix presque silencieuse, plus faible qu'un chuchotement lui disait de ne pas s'en faire, qu'il allait se battre.. Pour.. Pour elle.. Oui...

Une vingtaine de minutes passèrent. On avait déjà téléversé le corps du jeune homme dans une civière de l'hopital pour s'assurer de pouvoir mieux le transporter. Alors que les ambulanciers faisaient un rapide rapport en route pour la salle d'opération, Asella suivait de près le jeune homme, restant au dessus de sa tête. Pourtant, cela ne fut que lorsqu'elle s'apprêta à franchir une grande porte qu'une main forte la retenu.

C'était une voix sulfureuse, grave. Une voix que la jeune femme connaissait bien. Il s'agissait d'un homme qui avait justement tenté de sauver Neil lorsqu'elle avait ramené son corps à l'hopital. Il était environ dans la quarantaine, cheveux blonds aux reflets blancs, yeux bleus pétillants, certains rides parmi une peau lisse et pâle, on aurait put facilement lui donner 30 ans. Son regard doux tenta tant bien que mal de retenir la belle, mais ses bras lui serviraient sans aucun doutes beaucoup mieux.

- S'il vous plaît.. Laissez moi y aller...

La pauvre ne dit plus rien mais ne se contenta que d'acquiescer, lui lançant un léger signe de tête en guise de remerciement avant d'aller s'asseoir dans la salle d'attente nerveusement.
Le temps passa lentement... Très lentement avant que quelqu'un ne s'approche finalement de la brunette, lui annonçant que Erik était sauf.
Un soupire de soulagement s'échappa de ses lèvres alors qu'elle se redressa d'un bond, courant littéralement vers la chambre du brun, se figeant à la vue de celui-ci.. Il était toujours aussi beau.. Ses yeux en amandes, ses sourcils en bataille, son nez large et un peu retroussé, ses douces lèvres fines qu'elle avait eut l'impression de n'avoir embrassé que si rarement.. Elle sentit tout simplement son coeur chavirer devant une telle splendeur. D'un pas lent, elle vint s'asseoir sur une chaise, venant glisser sa main glacée dans la sienne encore une fois avant de finalement venir se pencher vers l'avant pour poser sa tête sur la cuisse du jeune S.T.A.R.S. Morphée tentait déjà de la prendre dans ses bras tandis qu'elle combattait ses pouvoirs surhumains... Mais il était trop tard.. C'était un combat perdu d'avance.

Une autre heure...

Une voix.. Une femme.. Mais.. Il y en a une autre.. Une voix masculine.. Ce n'était pas le jeune docteur.. Non.. C'était... Erik !!! Il était réveillé.. Dans un bond presque effrayé, surpris, la belle ouvrit vivement les yeux, se redressant d'un seul coup pour regarder son amour. Il fallait aussi dire que l'état de la jeune femme était plus que piteux. Ses cheveux étaient tous emmêlés et à semi-mouillés, son visage était encore rouge par ses pleurs, ses vêtements étaient tachés de sang et de boue alors que ses muscles étaient plus qu'endoloris.

" Tu as une mine affreuse. On dirait que tu t'es pris une balle. "

Un sourire tendre s'afficha aux lèvres de la brunette. Décidément, il ne changerait donc jamais. Toujours entrain de dire des conneries celui-là. Asella se tourna un moment vers la porte, attendant que l'infirmière quitte avant de finalement se jeter dans les bras du jeune bruns, des larmes de joie recouvrant son visage tout pâle alors que ses lèvres vinrent joindre les siennes dans un baiser plus que passionné, plus que puissant..

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[Je vais abrégé un peu, sinon on est bon pour 10 pages de bisouillage intensif ><]

Le baiser dura presque une minute. Erik avait d'ailleurs cru qu'il ne se terminerait jamais, et qu'il était condamné à mourir étouffé, mais il se trompait. Il sourit en voyant Asella, essuyant les larmes qui perlaient sur son visage. Dire que quelques jours auparavant, il se trouvait encore dans une cellule d'Umbrella Corporation... Ce qu'il avait enduré dépassait la limite humaine. Lui même ne savait pas comment il avait réussi à ne pas céder. Sans doute pas pur orgueil, préférant mourir alors que son corps était parcouru de milliers de volt plutot que de donner des informations à l'ennemi....

Trois semaines s'écoulèrent.

La blessure avait cicatrisé, mais risquait toujours de s'ouvrir à nouveau. La majorité des gens se contenterait de rester chez eux à se reposer pour ne pas prendre ce genre de risque car ceci était totalement idiot et immature ! Il en fallait pas plus au S.T.A.R.S pour exiger de reprendre du service ! Ayant déjà quitté l'hôpital malgré les conseils des médecins deux semaines auparavant, préférant recouvrir ses forces chez lui, voila qu'il refaisait des siennes. Son premier caprice lui avait d'ailleurs valu de se faire hurler dessus par la belle brune, qui vint tout de même s'occuper de lui à son domicile, il préféra tenter de convaincre le capitaine de la caserne discrètement, sans éveiller les soupçons d'Asella...

Le soleil était haut perché dans le ciel dégagé, mais malgré ça, la température avoisinait les 5 degrés. Un vent froid soufflait par intermittence sur la ville, glaçant les piétons jusqu'aux os. Erik marchait lentement sur le bord du trottoir, emmitouflé dans une doudoune kaki disposant d'une capuche. Le logo de l'unité d'élite de la police était cousu sur son épaule gauche et les initiales S.T.A.R.S se trouvaient dans son dos. Son couvre-chef n'était autre qu'un bonnet de la même couleur que c'est gant en laine, c'est à dire noir. Ses yeux faisaient des allers-retours entre ce qui se trouvait face à lui, et la route. Son kidnapping le forçait à se montrer fort vigilant. Au bout d'un quart d'heure de marche, il arriva enfin au poste de police de Darkness Falls. Il salua les personnes qu'il croisait en se rendant dans le bureau du Capitaine. Il se mit au garde à vous devant ce dernier avant de s'asseoir dans un fauteuil en cuir en face de son supérieur. Il ôta son bonnet.

" Capitaine, vous ne m'avez toujours pas réassigné à mes fonctions ! J'ai juste été blessé, comme au moins une fois pour l'intégralité des effectifs de ce commissariat, vous n'avez aucune raison de m'éloigner. "

Le capitaine s'appuya sur son bureau, se penchant légèrement vers son Lieutenant. Il soupira, ouvrant la bouche comme pour dire quelque chose. Il se décida alors à parler quelques secondes après, s'étant donné la peine de chercher ses mots.

" Ecoute Erik.. Tu viens de vivre un moment très difficile, je ne veux pas que tu te précipites. Si je te confis le commandement d'une équipe, tu pourrais faire une erreur de jugement à cause de ta fatigue ou autre. Tu pourrais même te blesser de nouveau. '

" Donc vous me mettez au placard...? "

" Non. Si tu veux vraiment travailler, ça sera dans les bureaux. Je ne t'enverrai pas sur le terrain avant que ta blessure soit complètement guérie, et que tu es vu un psychologue pour qu'il me confirme que ton état psychologique est stable. "

" N'importe quoi.. "

L'officier se leva et se dirigea vers la porte. Lorsqu'il franchit le seuil, il la claqua violemment, montrant clairement son mécontentement. Personne n'y porta grande attention, tout le monde ayant l'habitude de voir ce genre de scène lorsqu'un officier avait une entrevue avec le chef. Erik entra dans son propre bureau, lança son bonnet dessus, et se laissa tomber sur sa chaise. Il parla dans sa barbe, jurant à de nombreuses reprises. Il était presque sûr qu'il s'agissait d'un coup d'Asella ! Il attrapa le téléphone fixe se trouvant sur le coin droit de son bureau et composa un numéro. La personne qu'il voulait contacter décrocha

" Capitaine, je... "

Tuuuuueee...Tuuueee...Tuueeeee... Et merde, il avait raccroché... Il reposa le téléphone en marmonnant une nouvelle fois des injures. Lorsqu'il avait une chose à la tête, il ne l'avait pas au cul ! Ça, c'était sûr et certain ! Il se leva donc et regarda le calendrier. Et se calma aussitôt.. Il remit son bonnet sur sa tête avant de quitter les lieux, pour se rendre au cimetière de la ville. Après un trajet d'une bonne demi-heure pendant lequel il oublia totalement ses problèmes insignifiants, il se dirigea directement devant une tombe situé vers le centre du cimetière, et se mit à genoux devant. Son regard se posa sur la pierre tombale. Son père était enterré là depuis maintenant un an...

" J'espère que tu es fier de ma nouvelle vie.. Je ne te décevrai pas.. "

Il baissa la tête, posant ses mains sur la partir en marbre émergeant du sol.

Trois jours, déjà. Trois jours que la belle avait prise conger pour ne serais-ce que pour s'occuper de son amour. Son retour semblait avoir complètement bouleversé sa vie en entier. Si bien que ses nuits étaient devenues moins mouvementées, ses rêves moins horrifiants et son état semblait s'être calmé. En effet, les cernes de fatigues noircissant normalement ses yeux déjà si sombres avaient complètement disparues, laissant place à un magnifique regard brillant de nouveau d'une pleine vie. Certe y avait-il d'autre douleur encore béantes dans son coeur remplit de cicatrices mais au moins, les plus grosses d'entre elles s'étaient presque totalement effacées. La mort de Neil, cette expérience qu'elle avait vécue à la Pinta, les hauts et les bas qu'elle avait vécue seule, sans l'aide de personne. Et bien voila que Dieu la félicitait pour la force qu'elle avait démontrée. Chaque secondes auprès d'Érik était un moment de pur bonheur. Peu importe le nombre de fois où il eut ronchonné en se maudissant de s'être fait avoir si facilement, où il ne cessait de lui dire ne pas avoir besoin d'elle. Pourtant, elle continuait, ne lui adressant qu'un tendre sourire avant de faire ce qu'elle avait à faire. Ase avait toujours connue Erik comme un homme quelque peu fière, qui, certe accepte bien le travail d'équipe, mais qui semblait surtout être à la base un indépendant. Mais la jeune femme semblait complètement s'en foutre, il était blessé, elle était la médic, point barre.

Aujourd'hui, jour d'hiver. Le travail recommençait, et Asella devait remonter sa cote au plus vite auprès de son supérieur, limite lui lécher l'cul pour qu'il lui refasse absolument confiance.. Quoi que.. C'était elle après tout qui avait trouvée Erik dans le stationnement, baignant dans son sang et qui, de par ses connaissance infinie de la médecine, avait réussi à stopper l'hémorragie, où du moins la ralentir. Enfin bref, ce matin là, Asella s'était réveillée chez elle. En effet, cela avait été la toute première nuit où, après les milles et unes raisons que le jeune Eversman lui avait donné, elle avait finalement acceptée de le laisser tout seul, lui ayant lancé un simple 'Je t'aime' timide et ayant déposé sur ses lèvres un petit baiser timide avant de tourner les talons. Maintenant, tout devait reprendre son cour. Ase s'était levée, Fearless toujours la patte dans son plâtre la regardant et couinant, lui montrant qu'il demande une petite attention, chose qui la fit soudainement sourire. La belle s'assit sur le lit, gratouillant ses grandes oreilles blondes et noires, celui-ci poussant sa tête contre sa main, lui montrant qu'il adorait ses caresses. Après un moment, la belle brunette se redressa enfin, se dirigeant vers une douche bouillante et longue.
Une heure passe.
Cheveux séchés et remontés en une queue de cheval plate, la belle brunette s'était contentée d'enfiler un vieux jeans délavé et quelque peu déchiré au genou ainsi que d'un chandail à manches longues noir et le tout recouvert de sa grosse doudoune grise à capuche recouverte de fourrure. Ses mains, gantées de cuir, vinrent attacher de jolies bottes à talons plats mais un peu remontés. Alors qu'elle s'apprêta à sortir, la belle aperçu Fearless, sa laisse à la gueule qui semblait lui demander de l'emmener avec elle. Dans un sourire désolé, elle s'abaissa à son niveau, caressant sa tête et lui retirant doucement sa laisse.

"Pas aujourd'hui, mon vieux... Pas aujourd'hui..."

Elle se releva, déposant la laisse sur un comptoir et pris son sac et ses clé. Dehors, c'était carrément l'écatombe. Une forte tempête de neige rendait aveugle tout débile profond osant s'aventurer au creux de ce blizzard blanc infernal. En à peine trois quart d'heure, la jeune femme était déjà rendut au poste de police, bien que la conduite fut des plus difficile. En effet, un véhicule sans pneu d'hiver en plein milieu d'une tempête, il fallait avouer que cela n'était pas de la tarte à conduire. Sortant dehors à pas rapides, elle ne put s'empêcher d'enfiler son capuchon sur sa tête, enfouissant ton menton et son nez dans la laine confortable de la doublure de son manteau alors qu'elle croisa les bras pour se réchauffer les mains sous ses aisselles. Mais cela fut lorsqu'elle entra que la belle se figea. En effet, c'est à ce moment qu'elle aperçu Erik, sortant du bureau de son patron en claquant la porte de plein fouet. D'un geste surpris, elle fronça les sourcils. Elle s'avança peu à peu vers le bureau d'Eversman, mais un bras la retint, lui agrippant l'épaule.

"Oui mais.."

"Kurt, Arrête... C-C'est différent.."

Puis la belle se détacha de son bras, se dirigeant vers le bureau du jeune brun. Cependant, elle fut surprise de voir un siège vide, un bureau vide. Leurs conversation avait été si longue ? Ase ne fit que se retourner pour se rendre compte que la voiture d'Erik était en marche. Il s'en allait quelque part.. Et elle savait parfaitement où. En effet, elle avait remarqué que le jeune homme allait souvent sur la tombe de son père lorsqu'il allait des problèmes... Et en effet, elle eut raison.
Après une courte poursuite, la belle se stationna derrière le véhicule du jeune homme, l'observant de loin. Il avait l'air si triste. Tellement que la jeune femme se sentait mal. D'un geste lourd, elle ouvrit sa portière, son pied se posant sur le sol pour s'y encrer dans la neige, puis se rendant pas-a-pas vers son amour, où elle s'arrêta un court instant avant de briser le silence lourd reignant sur eux.

"Pardonne-moi, Erik.."

[HJ : Bon pardon pour le poste de merde et le temps que j'ai mis. Mais tu vois Noël approche et donc les exams aussi. Enfin bref, je suis sûre que tu comprends.. Bisou je t'adore Wink

]

{ Nouveau Membre

Erik tourna lentement la tête en entendant la voix de sa bien aimée. Il se releva et contempla pendant plusieurs minutes la tombe de son ascendant tout en gardant le plus grand silence. Il ferma les yeux tout en poussant un profond soupire, se rappelant malgré lui le jour où son père avait été abattu d'une balle dans le dos pour le sauver. Les paroles de ce dernier lui revint, le submergeant presque. Ses yeux s'embuèrent, mais aucune larme ne coula sur ses joues. Il passa sa langue sur ses lèvres, cherchant les mots exacts que son ascendant lui avait dit.

" Tu n'as pas à t'excuser Ase.. Tout cela a eut lieu avant toi.. Lorsque mon père est mort, il m'a dit ceci : ne fais pas la même erreur que moi.. Ne t'éloigne pas de ta famille. Aime les, protège les.. Refais ta vie mon fils.. Lorsqu'il m'a dit cela, je ne pensais pas pouvoir le respecter. Je ne pensais pas à avoir une famille, je ne pensais même pas à rester en vie.. Je ne pensais qu'à le venger, à tuer.. Puis je t'ai rencontré, alors que les STARS m'avaient engagé justement parce que j'étais une arme.. Une arme d'Umbrella.. "

Il se tourna alors, fit quelques pas et vint enlacer Asella. Il déposa ses lèvres sur les siennes sans toutefois dire un mot, puis lui prit la main et la tira vers l'emplacement de son véhicule. Une fois au niveau de la voiture, l'ancien mercenaire d'Umbrella Corporation s'assit sur le capot, tirant la belle brune sur lui. Il lui caressa le visage et l'embrassa une deuxième fois.

" On va chez toi ? J'en ai marre d'être seul chez moi à me goinfrer de pizza.. J'préfère la compagnie de ma chérie qui me fait d'bons p'tits plats. "

Au regard que lui lança sa petite amie, il répliqua immédiatement, cette réponse totalement.. Comment dire.. Nulle, pourrie ?

" Quoi ? Un homme blessé a besoin d'être câliner et de manger équilibré. "

Venant d'un homme se nourrissant exclusivement de viande rouge et de pizza, et ayant fait un bordel pas croyable pour être un peu seul chez lui malgré sa blessure, ces mots étaient d'une ironie sans limite. Il s'attendait presque à être abandonner sur place. Heureusement, elle ne l'abandonna pas...

Quelques heures s'écoulèrent...

Erik était allongé sur un canapé en cuir face à la télévision, une bière à la main. Il ne portait plus que son pantalon ainsi qu'un t-shirt noir à manches longues moulant. Il jurait à chaque faux mouvement lui provocant une quelconque douleur, tout en regardant un Predator se faire casser la tête par un homme bodybuilder, désormais sénateur de la Californie (enfin non, techniquement il vient en réalité d'abandonner son poste...). Buvant une gorgée de sa boisson alcoolisé, il jeta un œil en direction de la cuisine où Asella se trouvait. Il entrevu un bout de fesse, et ne put s'empêcher d'émettre un sifflement. Il rit ensuite seul, buvant une seconde gorgée de bière. Au bout de quelques instants, il vit enfin entièrement sa femme. Il réussit à attirer son attention, et la regarda. Une pensée traversa alors son esprit, et plus vite qu'il n'était capable de penser, il demanda :

" Dis Asella.. Tu as déjà pensé à avoir un enfant ? "

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