VOTRE HISTOIRE ”
*PROTOCOLE ACTIVE*
Une histoire basée sur le mensonge. Si vous avez cru ce que j'avais pu raconter dans le passé vous vous trompez lourdement sur mon compte. Pourquoi vous dire la vérité aujourd'hui. Question de bon sens. Je sais que très peu d'entre vous entendront ou liront cette histoire, ce qui laissera un nuage de mystère sur moi. Et c'est quelques parts mieux comme ça. Pourtant ce qui motive mon geste aujourd'hui est d'alléger ma conscience de toute mon histoire.
Notre naissance aurait pu être des plus banale pour mon frère et moi, mais le Seigneur en avait décidé autrement. L'accouchement de ma mère fut tellement long et douloureux qu'elle ne voulut plus jamais d'enfants après notre naissance. Effectivement! Déjà que la naissance d'un enfant est une épreuve imaginez une minute la sensation que cela doit être d'en faire sortir deux en même temps. Non, non! Vous avez bien compris. Mon frère et moi ne sommes pas nés a quelques heures de décalages mais en même temps. Ne pouvant sortir par la voie normale a partir du moment ou nous étions trop gros pour passer, les médecins ont juger bons de nous faire sortir par césarienne. Quand ils nous ont faits enfin sortir, ils ont fait une découverte des plus effrayantes. A tel point que personne ne put retenir un cri d'effroi dans la salle. Seule notre mère restait silencieuse. Elle avait tournée de l'œil depuis quelques temps.
La découverte fut que nous étions des siamois Serguei et moi et que les médecins ou les gynécologues n'avaient pas était capable de voir cette anomalie lors des échographies. Des incapables! Le haut de nos bras – droit pour moi et gauche pour lui – étaient joints par de la chair et de la peau. Formant presque une seule et unique entité. Après en avoir parler quelques heures avec mon père. Ils prirent une décision commune. Il fallait tenter de nous séparer maintenant. Ça ne serait que plus traumatisant pour l'un comme pour l'autre si on attendait trop longtemps. Évidemment je n'ai aucun souvenir de cette histoire mais j'en est entendue parlée par des nombreuses personnes de ma famille. Et puis cela explique aussi notre cicatrice presque commune a mon jumeau et moi.
Pour revenir a notre histoire, il fallut pas moins de dix heures en salle d'opération pour arriver a nous séparer. Ils avaient fait en sorte de mentir nos parents en disant que l'opération ne risquait rien. Que les organes vitaux étaient trop éloignés pour avoir un risque mortel. Ce qu'ils avaient oubliés de citer, c'est qu'il y avait quand même une infime chance pour que Serguei ou moi perdions notre bras. Quel est le pire cas selon vous...? Vivre accroché a son frère pour l'éternité ou vivre avec un seul bras toute sa vie...? Je ne sais pas même pas ce que je préfère moi même. Par chance, l'opération se passa pour le mieux et nous nous portions comme des charmes l'un comme l'autre. Mise a part l'intense fatigue que nous ressentions, notre bras ni nos vies étaient en danger.
La villa de Samara n'étant qu'une résidence secondaire. Nous vivions dans une sorte de grand manoir dans la ville de St Peterbourg. Je pourrais pas vraiment dire ce que faisais mon père et ma mère comme travail. Ils étaient très souvent a la maison mais enfermés dans des pièces différentes et nous ne les voyons jamais. Serguei et moi, nous étions inséparable. Toujours l'un contre l'autre, épaules contre épaules, mains dans la mains. Quelque chose nous poussait intérieurement a être si proche pour des raisons que me sont restés inconnus pendant bien des années.
Beaucoup de gens pensaient qu'ils étaient mieux pour nous de ne pas connaître notre véritable naissance. Ça ne ferait que nous perturber d'avantage et nous n'avions pas besoins de ça... Enfin d'après eux. Notre famille n'était pas les seuls a connaître le secret de notre naissance. Les villes de Samara et St Peterbourg entières connaissaient l'histoire des enfances siamois et nous regardez du coin de l'œil quand nous marchions a côté de notre mère pour aller à l'école. Mais en le regardant on pouvait voir leur air déçu quand ils se rendaient compte qu'on était comme eux. Il y a beaucoup de chose qu'on ne comprend pas lorsqu'on est enfant... Et puis elles deviennent incroyablement clairs lorsqu'on grandit. C'est presque effrayant!
Les gens ont toujours besoins de voir des choses étranges ou moches pour pouvoir se sentir supérieurs a elles. Pour le peu qu'elles soient vivantes. Nos parents n'étaient pas les meilleurs qu'ils soient pourtant ils avaient une qualité très importantes pour nous. Ils faisaient toujours en sortes de remettre en place les gens qui voyaient en nous que de simple bête de foire. Notre mère craignait les effets secondaires de notre opération, comme par exemple une nouvelle malformation qui viendrait avec le temps. Mais il ne se passa jamais rien de la sorte. Notre vie était bonne et équilibrée. Enfin pour ainsi dire...
Je n'étais pas très belle en étant petite et j'étais persuadée que c'était pour cette raison que mon père ne me regardait jamais quand j'étais dans la même pièce de lui. Alors je commençais a éprouver le besoin de me valoir. A l'école primaire, j'étais la meilleure de ma classe. A l'age de sept ans, je savais déjà parler le russe et l'anglais couramment. J'étais douée en musique – je suis toujours une très bonne bassiste. Mais ce que je n'avais jamais penser et jamais voulu s'est créer les comparaisons entre mon jumeau et moi. Et a cause de ça, les engueulades se multiplièrent semaines après semaines.
Je ne voulais pas me mêler aux conflits mais ça me faisait mal a cœur de voir Serguei se faire réprimander. Une fois j'ai osée le protéger face à mes parents et résultat j'ai étais enfermée dans ma chambre sans manger pendant que je continuais a entendre hurler de l'autre côté de quelques murs. La plus part du temps, ma réaction était toujours la même. Je me recroquevillais en boule sur mon lit, essayant d'étouffer mes sanglots. Non! Mes sanglots n'étaient pas pour moi... Mais pour mon jumeau... J'aurais tant voulu l'aider, le soutenir mais mes parents étaient si imposants. Que pouvais-je contre...? Pressant fortement ma cicatrice comme pour souffrir en même temps que Serguei, je m'endormais généralement de cette manière, jusqu'à ce qu'il me réveille et me prenne dans ces bras pour me dire qu'il allait bien... Je ne compte même plus le nombre de nuit que j'ai passée dans ces bras... Sa présence était si vitale quand j'étais petite que je ne pouvais pas en sortir sans séquelles en grandissant. Je l'aime tellement et il me le rend bien.
Je n'aurais pas du habituer mes parents a la « perfection » de mon travail car lorsque j'ai eu le malheur de ramener une mauvaise note, se fit l'un des pires jours de ma vie. Je ne sais pas vraiment ce qu'il s'était passé ce jour là avec mon instituteur mais un quatre se promenait sur mon carnet de note que je devais faire signer avant le lendemain. Ce jour là était aussi une mauvaise journée pour mon père qui nous gardait. Quelques choses n'allait pas dans ces affaires et il avait passé une partie de la journée a boire tout l'alcool qu'il pouvait trouver pour oublier ce problème. Notre mère n'était pas présente ce jour là. Elle était partie chez notre grand mère qui se portait plutôt mal. J'aurais tellement voulu attendre qu'il ne soit plus sous l'effet de l'alcool pour lui faire signer ce maudit carnet mais je n'avais pas le temps. Alors j'ai tentée de lui expliquer le problème. Mais ce fut la goutte d'eau qui fit déborder son vase. Sans que j'eus le temps de voir venir, il posa sur moi et enroula ces puissantes mains autour de mon cou avant de commencer a l'étrangler en hurlant. Je me débattais pour me libérer mais je n'arrivais plus a respirer alors mes forces vaines s'évanouir. J'ai vu la courte vie défiler devant mes yeux avant de penser que je vivais mais dernier instant.
Cependant quelque chose d'étrange se passa a ce moment là. D'une manière très rapide que je n'en n'ai que de très bref morceaux. D'abord une secousse qui me fit trembler entièrement, puis les mains qui commencèrent à lâcher prise avant que le corps de mon père tombe lourdement sur le sol. Je me souviens qu'il y avait du sang par terre. Beaucoup trop sang d'un seul coup. A tel point que je tourna rapidement de l'œil.
Lorsque je repris conscience, je me trouvais dans les bras d'un Serguei mort d'inquiétude pour moi qui tenté de murmurer des choses rassurantes et d'un corps inanimé avec une drôle de chose lui sortant de la nuque. Un couteau!! Le visage de mon jumeau était couvert de sang... Mon Dieu, mais que s'était-il passé pendant que j'étais inconsciente...? Je n'appris que plus tard que Serguei avait voulu blesser notre père pour lui faire lâcher prise mais qu'avec un mauvais mouvement, le couteau se planta dans la carotide. Le tuant en quelques minutes. Une vie pour en sauver une autre... C'est le choix qu'avait fait mon frère... Et je ne pouvais pas lui en vouloir bien au contraire... Il venait de sauver ma misérable existence. Nous n'avions que neuf ans a cette époque. Après cet incident, mon frère fut obliger d'avoir a faire avec la police et d'être suivis par un psychiatre. C'est une période de notre vie qui fut des plus douloureuses pour l'un comme pour l'autre. La réaction de notre mère fut vraiment des plus extremes. Elle fut tellement sous le choc qu'on ne l'entendue plus jamais prononcer un mot. On fut envoyer a Moscou chez une tante pour quelques temps. Ma mère n'était plus vraiment en état de s'occuper d'enfants. Je ne l'ai plus jamais revue. Après cet événement le temps s'écoula vraiment vite.
En parlant de temps et de croissance, je ne sais pas si cela viens de notre opération ou quoi mais la différence de taille qui se manifesta entre Serguei et moi fut des plus frappantes. Arrivée au collège, je mesurais dans les un mètre quarante alors que mon frère faisait déjà dans les un mètre soixante. On ne parlais jamais du passé quand on est ensemble, on essaye juste d'oublier... Il jouait rapidement le rôle de grand frère protecteur et personne ne voyait la différence. Ici au moins personne n'avait entendue parler de nous. Nous étions tranquille....
C'est aussi a Moscou que j'ai rencontrée mon premier copain. Que je croyais être l'amour de ma vie... Je suis restée avec pendant environs trois ans avant de faire une grosse erreur qui me couta son amour. Ma tante était plutôt souple alors dès que nous avons eu dix-huit ans, on pouvait sortir dans les soirées ou les pubs. Le soir ou j'ai fait cette erreur j'avais un peu trop bu. Et j'ai couchée avec un mec que je ne connaissais pas. Quand c'est arrivé aux oreilles de mon copain, il a cassé sur le champs sans me donner d'autres explications.
Je dois avouer que j'ai plongée dans une déprime pendant quelques temps... Avant que Serguei ne me remues les puces pour que je tourne la page. Et il n'a rien trouver de mieux que de m'inscrire a un concours de beauté et de talent pour cela. Je n'avais rien d'un mannequin. J'étais toute petite – j'ai atteint ma taille finale a dix-sept ans, un mètre cinquante cinq – et pas vraiment jolie. Mais le prix qu'il y avait à la clé était intéressant. Une place d'avion pour les UISA et une récompense de 500 00 dollars. Bof! Qu'est ce que j'avais a perdre finalement...?
Après environs une journée a me préparer, je passe finalement devant le jury a contre cœur. Les filles qui étaient là, étaient bien plus belles que moi... Et surement talentueuse. Je ressemble a un gobelin avec ma petite taille et ma cicatrice. Dans ma dos, j'attends les autres filles glousser en me voyant, et ça n'arrange rien a mon stresse. Vidant mon esprit, j'ai fait mon numéro... Qui apparemment a beaucoup plu aux jury qui m'ont adressés un sourire et un mouvement positif de tête...
Quand j'appris que j'avais gagnée, je n'arrivais pas a m'en remettre! C'était tellement incroyable. Je ne pensais plus du tout au garçon qui m'avait fait tant de mal! Je ne pensais qu'a une chose. A la nouvelle vie qui s'offrait a moi au États-Unis. Utilisant un peu de mes gains pour acheter un billet a Serguei, nous partîmes le lendemain pour cette destination paradisiaque. Tous étaient mieux que la Russie pour nous actuellement!
Enfin, cela aurait pu être le cas si les évènements qui arrivèrent ne changèrent pas complètement le cour de ma vie. Moi qui avait cru vivre les pires épisodes de ma vie en Russie, j'étais très loin du compte.
Dans un premier temps, la vie était tout ce qu'il y avait de plus normal. Je n'ai pas mis beaucoup de temps avant d'intégrer la police locale en temps que tireur d'élite grâce à un certain talent que j'ai développée toute mon adolescence. Mais cela ne me suffisait pas, rien ne pouvais combler ma soif d'en vouloir toujours plus. Mise a part peut être rentrée dans les S.T.A.R.S, une chose qui ne fut pas très aisé mais qui me motiva d'avantage.
Pourtant lors d'une mission qui devait être de routine, tout bascula dans le chaos.
Il y eu tellement d’après, ensuite… Des rencontres qui changèrent ma vie à jamais… Des pertes, des disparitions, c’était sans doute plus que mon esprit pouvait en supporter. Car c’est ce jour de novembre que j’ai voulu mettre à mes jours…
*PROTOCOLE DESACTIVE*
*OPERATION EN COURS*
*MEMOIRE EFFACE*
*SYSTEME REINITIALISE*
GLaDOS : C’était dans son intérêt qu’elle ne se souvienne pas de ce qu’elle a vécu… Je voulais seulement qu’elle oublie les derniers mois de sa vie mais la mémoire humaine est tellement fragile que tout le reste à disparue également. Tant pis… J’ai sauvée et réparé son corps de la meilleure façon que je pouvais… Malheureusement la partie de son cerveau qui permettait de ressentir les émotions humaines a été endommagé et je ne suis pas en mesure de réparer cette partie. Elle est humaine et elle ressemble à n’importe lequel d’entre vous, néanmoins elle en reste différente car les tissus que vous appelez peau se trouve parfois du métal pour réparer les os.