"It's burning deep inside" - ft. Jorg

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Spoiler:

Soit le guide de mes jours Jorg, le phare de mes nuits, le ciel de mes songes. Que ton étreinte soit mon cocon. Mes soupirs, sous la douceur de tes mains, en profusion. Je te fais confiance, je m'abandonne à l'espérance. Les kilomètres défilent sous l'asphalte. Nous sommes dans ta voiture, et l'extrémité de mes doigts légèrement appuyé contre ma tempe, alors que mon coude lui même repose sur le bord de la vitre. C'est à cet instant que mes lèvres s'étirent en un doux sourire. Je repense à ce que tu as dis, alors que nous étions encore à l'hôpital. « C'est ma femme. Je suis venu la chercher que ça vous plaise ou non. » Cette affirmation qui semblait dénué d'un quelconque doute, auquel avait précédé un « Tes desirs sont des ordres. » Ca avait quelque chose de romantique. Je suis la princesse que tu délivre de sa haute tour prisonnière? Dis le moi Jorg..

Je pose ma main panser sur ta cuisse, avec une tendresse extrême. Je suis bien avec toi Jorg tu sais .. Je me sens en sécurité à tes côtés. Et ne m'en veux pas si je m'endors. Je me réveillerai bientôt, ne t'en fais pas. Mon coeur bat et il ne bat plus que pour toi. Alors ne m'abandonne pas, s'il te plait. Soit près de moi, quand j'ouvrirai à nouveau les yeux..

Et je ne sais combien de temps s'est écoulé depuis cet instant où j'ai fermé les yeux. Mais voilà que je sens ta main contre la mienne. Nous sommes arrêtées. Il me faut quelques instants pour tout remettre à sa place, mais une certaine surprise ne me quitte pas. Où sommes nous? Je te t'interroge du regard doucement et soudain, c'est un petit trousseau de clef dans mes mains.

« Quelques vacances en amoureuses.. ? » Te voilà timide, et c'est un sourire attendrit sur mes lèvres. Je m'approche de toi, doucement et me hisse un peu sur la pointe des pieds et je te vole un baiser qui se veut tendre. Mais mes doigts qui se resserre contre le tissu de ta veste, ta lèvre inférieure que je mordille, le rend peut être un rien sensuel.
Je prend le temps de plonger mon regard dans le tien. Un instant volé au temps, avant de faire une visite enthousiaste de la petite maison.

Une petite heure à du s'écouler depuis notre arrivée, et me voilà assise sur le sable. Je me tourne légèrement vers toi et suite à un sourire je me lève et attrape ta main pour t'entrainer à ma suite. Je cours dans l'eau, l'oscillation tranquille de la mer. Notre passage crée quelques remous. Puis je plonge. C'est la vie que je savoure. Jusque dans la douleur que je ressens au poignet. Oui je grimace. Mais je pends à ton cou et capture tes lèvres sensuellement. Mon haut humide dessine mes formes. Les sens tu un peu plus contre toi? Mes doigts se perdent dans ta chevelure, amoureusement. J'aime jouer avec ta lèvre..
"Fais moi oublier la douleur Jorg.." et avec un brin d'audace, mes doigts caressent ta poitrine.

Et comment fait on alors ... ? Alors que les choses changent ? Et comment fait on alors .... Alors que le monde s'envole. Je suis un assassin... Non. Je suis. J'étais. Jorg tais toi. J'ai décidé de redevenir moi même. Mais qui suis-je moi? Qui suis-je ... ? Si ce n'est l'homme que j'ai été. Si ce n'est l'assassin, le psychopathe, elevé à la dure ? Qui suis-je ? Suis-je cette femme qu'elle croit voir ? Cette créature androgyne ? Suis-je aussi tendre qu'elle en a besoin ? Suis -je... ? Que suis-je ... ? Qui suis-je ? Crise d'égo ? Crise de personnalité... ? Dédoublement de moi même. Je me suis perdu Kimberley. Sois ma lumiere. Sois ma lumiere. J'ai tant d'ombres en moi. Mais... Ce n'est pas le moment, ce n'est pas l'heure... Je ne peux pas. Elle a besoin de moi, et je suis son chevalier. Je le serais toujours. Au fond c'est peute etre pour cela que j'ai été fait. Pour être pour elle. Pour être son sauveur, sa lumiere. Pour l'aider. Lui tendre toutes les mains du monde. Pour lui apporter la clarté dans ses tenebres. Pour etre les bras qui la tiennent quand elle tremble, pour être le corps qui la rechauffe quand elle à froid. Parce que je serais toujours la pour elle. Je serais à la fois son homme, sa femme et son pillier... Inébranlable. Et si je craque, je ne lui dirais pas.

Kimberley.

Sa main sur la mienne. Et je roule. Je roule encore, si loin que nous quittons Darkness Falls. Je ne veux plus de cette ville moi. Je ne veux plus de cette vie. Je veux, qu'elle sourit encore, qu'elle sourie comme avant.

Mais je ne suis pas vraiment bavard... Apprendre à être tendre je peux. Mais ne m'oblige pas à trop parler. C'est trop dur pour moi. C'est trop... Dur. Mes sourires te parlent pourtant ? Mes sourires, mes gestes te disent tout. Je suis ton homme. Je suis ton serviteur. Je te suis dédié. Et ne sois pas jalouse de Luka, parce que meme si je la protege, meme si... Tu as la preponderance dans ma vie.

Et nous voila ailleurs. Une maison au bord de l'eau. Je sais qu'elle aime la plage, je sais qu'elle aime ces choses la. Moi je ... M'en fiche tant qu'elle aime. Je ne suis pas égoiste au point de gacher son bonheur pour le mien. Son baiser est tendre, je pourrais m'y perdre. Mais on visite la maison, on dirait une enfant enthousiaste, sa vision me fait sourire, je l'aime....

Je l'aime.

Et puis elle est heureuse, on lance nos vestes au sol, elle va se baigner, m'entraine à sa suite, je pose mes affaires, je rentre dans l'eau. Et je la sens, je la sens grimacer alors que le sel de l'océan attaque ses plaies, Mais elle s'accroche. Je suis pret à lui dire, rentrons, la prendre dans mes bras comme encore une princesse. Elle ne veut pas... Elle reste accrochée. Vision sensuelle de ses formes humides... Je glisse ma main dans sa nuque. Et ses mains audacieuses, sa phrase qui me fait fremir. Je l'attrape. La serre un peu plus contre moi. Je souris, je frissone. Oui. Moi. Je frissone. Je tremble. Kimberley... Mes mains sous ses cuisses, je la souleve contre moi, et lentement mes levres se fraient un chemin dans son cou que je mordille et embrasse... Et ma main, droite, adroite, sous son t shirt mouillé, sur son ventre si doux... Dans son dos.

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Je ne te comprends pas Kimberley. Qui es tu au fond? Pourquoi ces changements d'humeurs si prompt? Comment fais tu? Serait ce le remède tant attendu? La morsure d'un amour fou, pendre tes jambes à son cou. T'abandonner au bonheur éphémère de quelques frissons. Bâtir ton bonheur sur quelques sensations qui deviendront si douces qu'elles te paraitront indispensable? Revivre sous les doigts de Jorg. Et s'il lui arrivé quelque chose. Ou bien s'il s'en allait. Tu serais de nouveau seule. Et alors? Tu replongerais dans les ténèbres de la dépression qui te guette. L'épée de Damoclès. Sur ta tête. Ta jolie petite tête blonde si naïve, qui ne cesse de croire aux vertus de l'amour.
Mais c'est vrai .. que tu as l'air heureuse. Ton sourire est franc. Il est naturel il n'a pas perdu de sa douceur. Ton rire aussi.. qui résonne au gré du vent. Il est un peu sucré. Tes yeux sont amoureux. Tu as besoin de lui. D'elle .. Ca se voit, dans la manière avec laquelle tu le tiens contre toi. Tu as peur qu'il s'en aille encore, n'est ce pas?
Tu as l'air si heureuse Kim.. En comparaison de ce que tu étais une poignée d'heures auparavant. C'est vraiment cette femme qui a ce pouvoir sur toi? J'aimerai moi aussi y croire encore.

Tu es là Jorg. Je le sens contre ma peau. Tes lèvres dans mon cou. Mes paupières qui se ferment et un soupire que je laisse échapper. Ma main se resserre un rien dans ta chevelure. Ne t'arrête pas Jorg. Je t'en prie. Laisse moi savourer ce simple plaisir de la vie. Ce a quoi tu me condamne, ce pour quoi tu t'acharnes.
Et ma timidité envolée. Je vais chercher cette main que tu as posée dans mon dos. Je la ramène sur mon ventre, puis sur mon sein. Je ne porte pas de soutien gorge. Je veux que nos corps s'abandonnent. Les émotions, dans leurs grandeurs. Et si j'étais morte? Et si je ne t'avais jamais revu? Jamais nous aurions pu. Alors je ne veux plus de regrets. Jamais. Embrasse moi. Fais moi l'amour. Je ne veux plus. Falsifier mes gestes et mes envies.

Quelques mèches de mes cheveux, plaqués en arrière par la force de l'eau, retombent et encadrent maladroitement mon visage. Je me recule un peu. Je plonge mes prunelles au fond des tiennes.

"Fais moi l'amour, mon Amour?"

Et comment est ce que l’on fait Kimberley.. ? Est ce que tu veux bien me réapprendre à vivre ? Est ce que tu veux bien me libérer à moi meme ? Est ce que tu peux me dire que tout ira mieux parce qu’on est toutes les deux. Parce que je peux être ce que je suis vraiment quand je suis avec toi. Est ce que c’est ça être deux ? Etre heureuse ? Elle se colle contre moi. Lascive . Sensuelle. Un sourd désir remonte dans mon cœur, dans mon corps. Dans mon être. Et on s’embrasse. Elle et moi. C’est une fraction du temps qui se suspend. Il n’y’a rien d’autre. Que ses bras et les miens. Que ses lèvres contre les miennes. Ma main sur sa poitrine. J’ote son t shirt avec fougue. J’ai peur, elle est blessée, nous sommes mouillés des larmes de la mer.

Et puis il y’a ses mots. Et puis je regarde son t shirt qui s’en va dans l’ocean. Dans l’horizon. Plus rien n’a d’importance. Je la souleve… comme si elle était ma reine. Ma princesse. Il n’y’a qu’elle qui compte. Et les baisers que je depose sur son corps.

La maison n’est pas loin. Je murmure a peine que ses désirs sont mes ordres. Je la serre contre moi. L’emmene… Ou elle veut. Je la suivrais au bout des reves, de l’autre coté des miroir. Il n’y’a que la porte de passée et je la plaque contre un mur. Mes lèvres avides découvrent son corps que je me suis trop longtemps interdit.

Pourquoi me suis je privée si longtemps de la chaleur de son corps contre le mien. Je mordille une de ses lèvres pour venir jouer avec sa langue. C’est tendre. C’est doux. C’est chaud. C’est sensuel. Ce sont nos deux corps. C’est elle et moi. Deux femmes qui s’aiment. Ce sont nos vies en fait. Ce sont…

C’est des parcelles d’avenir qui se créent maintenant.

Je la serre tout contre moi, et laisse mes lèvres trainer dans son cou, alors que… Alors que c’est son corps contre le mien. Que mes mains parcourent une peau si longtemps interdite. Je la serre contre moi.

« Je t’aime. »

Ce n’est rien qu’un murmure. Ses désirs sont mes ordres. Je suis son chevalier.