Une paire de menotte, une blonde et un S.T.A.R.S

Fumer tue. Fumer tue, et pourtant. Je ne peux plus me passer de mes tiges de cancer quotidienne. Qui certes me font décompresser après être passé chez les S.T.A.R.S, qui me tienne éveillées le matin et qui m'endorment le soir. Cigarettes. Cigarettes, un paquet de tiges à cancer pour les accrocs tout ce qu’on doit savoir de la vie est inscrit entre ses quatre murs: une de tes personnalité est séduite par l’illusion de grandeur la paquet doré de king size avec un blason royal, une allusion séduisante au luxe et à la richesse, la suggestion subtile que la cigarette est ton amie loyale et royale et ceci est un mensonge. Ton autre personnalité t’alerte sur l’argument contraire écrit en noir et blanc tout moche sur le paquet, l’avertissement dit que ces soldats de la mort essaient en fait de te tuer et ça, c’est la vérité. La beauté invite à la mort et je suis accroc à la douce tonalité de sa sirène. Certain le font parce que ça donne un style. D'autre parce qu'ils sont entrainés par leur entourage. Mais dans tout les cas nous finissons tous a la même enseigne des accrocs a la nicotine. Poussant un soupire ma clope entre les lèvres je passais une main dans mes cheveux en faisant la moue. J'avais fini ma journée a la base. Mais bon. Un représentant de la Loi ne se repose jamais ! Tout le monde a tout le temps besoin de nous. Enfin la j'allais surtout interroger quelqu'un. Une personne. J'avais déjà perdu mon temps dessus mais cette jeune femme était plutôt jolie mais sans plus. Enfin, si elle était jolie, trop vieille peut être. J'avais troqué mes deux petites boules en simili métal pour deux anneaux au niveau des lèvres. Et tandis que j'expirais la fumée mortelle hors de mes poumons je montais en voiture. Direction Quartier Ouest au dernier nouvelle. Et puis ça se trouve cette donzelle allait être absente et j'allais devoir entrer pour vérifier si tout allait bien.

J'avais troqué mon uniforme de stars pour une chemise blanche et un pantalon ainsi qu'une chemise de costume gris assortis. Je jetais le mégot de ma clope par terre. Paye ton haleine, si je restais avec cette femme pour avoir des réponses ça allait pas le faire, autant jouer la carte de la séduction et des grands sourires. L'inviter a diner peut être.? Je mâchonnais un chewing-gum a la menthe forte en avançant en direction de la maison de mademoiselle Tasha Turner, un bouquet de fleurs acheté au passage dans la main droite. J'allais frapper a la porte avant de me raviser. Peut être qu'elle faisait une allergie au pollen ? Je jetais mon bouquet dans l'allée. Je pris une grande inspiration en faisant frapper mes phalangers contre la porte en bois. Restant bien droit devant celle ci. Et quelque secondes après je vis une tignasse blonde platine m'ouvrir la porte de sa demeure.

-Bonsoir mademoiselle Turner.

Dis-je avec un sourire. Elle me fixait en restant dubitative. J'imaginais avec une certaine aisance ses pensées... ''Encore lui..? C'est pas possible, il va m'interroger jusqu'à ma mort ou quoi ?'' ''Peut être qu'il essaye de me draguer. Le pauvre il aurait besoin de cours.'' Et tandis que mes pensées divaguaient je la fixais.

-Euh oui. Désolé de passer a l'improviste sans vous prévenir mais avec tout les événements qui surviennent.. Je peux entrer ? Ou vous inviter à diner peut être, après tout les dérangements que je vous cause, je me dois de vous payer au moins ça.

Bon sinon je peux entrer et t'attacher a ton lit si ton trip est le sado-masochisme mais j'en doute fortement. C'est pourquoi je gardais cette pensée bien enfouie au fond de mon crane. Je pouvais lui plaquer mon insigne sous le nez aussi en lui ordonnant de répondre a mes questions et de me laisser entrer. Mais elle serait beaucoup moins coopérative.. Déjà que quand je fais mon gentil c'est limite si elle consent a me parler. Allez, tu pourrais bien me refiler une piste la blondasse, ça te coute rien quoi.
J'avais gardé un air serein, heureux et apaisant. Pour lui montrer que je venais en paix et qu'il était hors de question que je l'agresse d'une foule de question pour satisfaire ma curiosité et pour satisfaire le boss. Et puis bon. Un diné avec moi ça n'était pas la mort. Enfin, je n'étais pas une femme donc je ne pouvais pas me juger tout seul au niveau du physique. Mais je ne pense pas être repoussant. Tandis que je croisais mes mains dans le dos j'attendais avec une patience contrôlée (ou pas) la réponse de mon interlocutrice.

confiance

Un soupire s’échappa de sa bouche lorsqu’elle se fit prendre dans le trafique. Tasha savait maintenant pourquoi, elle détestait terminer aux « heures » normales. Habituellement, lorsqu’elle terminait de travailler vers 23h-minuit, il n’avait pas un chat sur la route et elle pouvait en profiter pour rouler à vive allure avec sa Porsche Carrera GT. Là, c’était à peine si elle pouvait aller à 30 kilomètres.

Le trajet dura près d’une heure, elle qui le faisait en moins de 15 minutes habituellement. Elle gara sa voiture dans l’allée sans prendre la peine de la mettre dans le garage. À quoi bon? Il n’avait personne dans ce coin de la ville, alors de quoi pouvait-elle avoir peur? Après être débarquée, elle verrouilla les portières et se dirigea vers la maison. La blonde hésita un court moment avant d’ouvrir la porte, porte qui n’était pas barrée… Normal… Son invité arrivait à se débrouiller seul. Tasha fut accueillit par du silence et de la noirceur. Elle ouvrit les lumières de son grand hall avant de retirer ses souliers et de poser son sac sur le sol. La scientifique avança vers la seule pièce éclairée de la maison. Elle le trouva là, installé sur l’un de ses divans en train de feuilleter un livre. Elle le laissa, comme toujours parler en premier.

Tu connais une certaine Luka Van H’?

demanda-t-il étrangement ce qui lui fit froncer les sourcils. Elle avança légèrement vers lui avant de répondre :

Oui, je la connais

répondit-elle s’évitant de peu de lui demander pourquoi. Il n’aimait pas les questions inutiles et elle voulait éviter de le fâcher, donc elle évitait.

On va devoir lui parler…

Rajouta-t-il… On, oui… Elle allait devoir lui parler. Wesker devait passer pour mort aux yeux de tout le monde, du moins pour le moment. Elle n’osait même pas imaginer ce qu’Umbrella allait faire lorsqu’ils allaient découvrir que Wesker était bien en vie, qu’il était en ville et qu’il se planquait chez elle. Il lui fit signe de s’approcher. La blonde retient sa respiration un moment. Qu’est-ce qu’il allait faire? Ou qu’est-ce qu’il allait lui dire? Tasha fit un pas en avant lorsqu’on frappa à la porte. Elle se retourna vivement vers l’entrée avant de jeter un œil vers Albert.

Tu attends quelqu’un?

La blonde fit non de la tête et son ancien capitaine se leva en lui faisant signe d’aller ouvrir. Avant de s’éloigner… Se dirigeant sûrement vers son laboratoire.

Tasha hésita un moment pas très rassurée… Qui pouvait bien être derrière sa porte? Elle finit par aller ouvrir, elle leva les yeux au ciel lorsqu’elle reconnut John Sisley, un jeune S.T.A.R.S qui lui voulait… Elle ne savait pas trop quoi. Il la salua et elle se contenta d’un faible signe de tête le regardant légèrement méfiante. Avait-il fini par trouver quelque chose sur elle? Sûrement, sinon il ne serait pas là, car sa véritable adresse n’apparaissait pas son dossier.

Comment m’avez-vous retrouvé?

Demanda-t-elle froidement, ignorant complètement sa demande pour entrée et encore plus celle pour dîner. Pff… Il pouvait toujours rêver, jamais il n’aurait le moindre rendez-vous avec elle.

Je ne peux rien pour vous, je croyais avoir été clair là-dessus la dernière fois

rajouta-t-elle aussi froide le fixant de son regard gris. Mais qu’est-ce qu’il pouvait bien lui vouloir à la fin? Elle n’avait rien fait de mal à Darkness pour avoir la police sur le dos. Alors pourquoi croire qu’elle savait quelque chose sur Umbrella? Parce qu’elle était scientifique? Pff! N’importe quoi. Qu’il décroche un petit peu à la fin. Elle ne cédera pas facilement, surtout qu’elle était moins vulnérable qu’avant… La semaine dernière, elle était seule, elle fuyait la mort seule, sans défense. Aujourd’hui, c’était différent, elle n’en avait plus de besoin de la « protection » de la police en échange d’informations.

Vous avez fait le voyage pour rien

cracha-t-elle en se préparant à refermer sa porte.

J'arquais les sourcils en la regardant. Déjà je n'aimais pas l'atmosphère de sa maison. Trop.. Sombre. Ca faisait flipper, comme si il avait un monstre caché dans sa cave.. A moins que ça n'émane d'elle. Freaky.

-Comment ca je perd...

«Clac»

-...Mon temps ?

Et voilà. Une porte qui se ferme. Et étrangement je ne suis pas dedans avec une gentille mère de famille qui me propose du café et des cookies qui sortaient tout juste du four, mais derrière la porte en bois. Sans mère de famille. Bon, tu veux jouer a ça, okay on va jouer. Et laissant mes pensées divaguer jusqu'à ma voiture, je commençais a me déshabiller, tout a fait normalement comme si je n'étais pas sur la route avec des gens qui risquais d'apercevoir un civil qui se changeait en S.T.A.R.S. Et voilà. Moi qui voulait jouer le gentil garçon et faire copain copain. Et ben non, mademoiselle ne voulait rien entendre et ne pas coopérer. Grand bien lui en fasse. Je récupérais ma plaque dans ma poche et en m'asseyant sur le coffre de ma voiture en allumant une clope. Profite John. Tu vas avoir plein d'emmerde ce soir. Fait pas le con. Mais c'était tout vu. Elle était énervante cette femme a la fin.

J'expirais la dernière bouffée de ma clope en souriant. J'avais une idée. Une idée folle. Certes. Mais après tout j'étais le plus fort dans mon uniforme de S.T.A.R.S (va dire ça en face de Wesker qu'on rigole u_u). Et puis toujours leurs question a la con les civils ''vous avez pas de preuves'' ''c'est pas moi'' ''comment tu m'as trouvé'' et blabla.. Je secouais la tête en écrasant le mégot de ma cigarette et je marmonnais.

''Désolé mam'zelle Valentine mais je craquer psychologiquement, j'abandonne.''

Oui, certes j'allais user de mes pouvoirs de représentant de l'ordre. Oui, cela n'était pas bien. Mais j'n'en avais rien a foutre. Refus de coopérer et outrage à agent. Ça suffit pour la faire embarquer 24h au poste. Je me raclais la gorge et prit une voix féminine.

-Ho mon Dieu aidez moi ! Il y a quelque chose d'étrange chez moi !

Je dégainais mon arme de poing en hurlant.

-Ne bougez pas, j'arrive je suis la pour vous aider !

voilà, donc déjà si la damoiselle voulais utiliser les voisins contre moi c'était rapé. J'ouvris donc la porte en grand et mon arme pointée vers le sol j'entrais en marchant dans la maison.

-Mademoiselle Turner ? J'ai entendu du bruit ! Je suis la pour vous aider.

Tu parles. Dieu maudisse les femmes trop sure d'elle. T'es tombée sur un os ma grande. Tu vas regretter d'avoir fait ça. Et oui, on coopère avec moi madame ! On ne se la joue pas grande dame parfaitement coiffée et noble.

-Je me suis permis d'entrer, je suis ici pour votre sécurité.

Et surtout, ho oui surtout, si on ne veut pas avoir a faire a moi par la suite, on ne reste pas insensible a mes propositions pour allez diner !

confiance

Il ne répondit pas à sa question ce qui la fâcha légèrement. Si c’était comme cela, elle allait couper court, très court à leur conversation. À quoi bon perdre son temps dans l’ouverture de sa porte? Elle avait d’autres choses de plus intéressant à faire. Il commença à parler, mais Tasha en avait rien à faire, elle lui claqua donc la porte au nez. Elle jeta un œil à l’extérieur par la fenêtre d’à côté et lorsqu’elle le vit s’éloigner jusqu’à sa voiture, elle tourna les talons et se mit à avancer pour aller rejoindre Wesker.

Enfin, ce fut plutôt Wesker qui vient la rejoindre. Il avait sûrement entendu la porte se fermer. Les deux blonds se dirigèrent vers la cuisine, Tasha prit place au comptoir alors que Wesker se positionna debout en face d’elle. Il lui jeta un regard plutôt interrogateur.

C’était un flic

répondit la Scientifique. Sur ce coup, elle avait été gentille. Il lui aurait fallu de dire que c’était un S.T.A.R.S pour qu’Albert parte à sa poursuite pour le tuer. Alors, si le jeune John allait rester en vie encore un moment, c’était grâce à elle. Il allait lui devoir ça.

Qu’est-ce qu’il te voulait?

Sa voix était froide et lui donna un frisson dans le dos. Comme elle pouvait détester lorsqu’il lui parlait comme cela. Tasha le fixa dans les yeux un moment avant de répondre avec un sourire en coin :

Un rancard

Étrangement, un sourire étira les lèvres de Wesker à cette réponse. Il s’attendait sûrement à autres choses… Enfin bref, le grand homme posa alors un dossier sur la table qu’il ouvrit à une page précise et lui pointa une photo. Turner regarda l’image une seconde avant de lever les yeux vers Wesker. Elle ouvrit la bouche pour dire quelque chose, mais elle entendit sa porte d’entrée s’ouvrir à la volée. La blonde fit signe à Wesker d’attendre avant de se lever.

Elle aurait dû se douter qu’elle ne se débarrasserait pas du policier aussi facilement. Le jeune homme lança une drôle de phrase. Tasha se mit à avancer vers lui pour l’intercepter en plein centre de son couloir avant qu'il arrive dans la cuisine.

Pour ma sécurité? De quoi parlez-vous? Je n’ai pas besoin de vous

dit-elle d’une voix assez distante. C’était quoi cette histoire? Elle avait l’air en danger, peut-être? Pff… Mais non, elle se portait bien, très bien même.

Tout est correct, sortez d’ici

rajouta-t-elle en pointant sa porte avec une certaine frustration. Il lui faisait perdre du temps... Et à Wesker aussi… Il ne le savait pas, mais détail. Ça faisait deux fois, qu’il dérangeant le grand blond, il allait bien finir par le regretter.

La scientifique recula de quelques pas et jeta un œil vers sa cuisine. Elle se retient de peu de pousser un soupire de soulagement lorsqu’elle vit que la place était vide et que le dossier avait « disparu ». John avait de la chance… Albert était parti se planquer, il n’avait pas l’intention d’intervenir. Elle se retourna vers le S.T.A.R.S et croisa les bras de façon impatiente.

Qu’est-ce que vous me voulez à la fin?

Dit-elle ne pouvait pas cacher le fait qu’elle était plutôt exaspérée.

Mon Dieu. C'est moi qui la dérangerais peut être ? Haha ! Ceci explique cela. Elle était trop occupée a servir le mal pour recevoir un représentant de l'ordre qui affichait clairement sa plaque sur son torse couvert d'un kevlard. Et voilà que la femme, très sexy ceci dit, se mettait à m'énerver avec.. Comment dire. Une aisance assez effrayante. Dire que j'avais fermé les yeux sur pas mal d'outrage a agent sur ma personne. Je pourrais la menotter et puis l'interroger remarque. En faisant craquer ma nuque je poussais un soupire.

-Si, mademoiselle Turner vous voulez vous donner la peine de vous assoir.. Quelque part ou nous pourrions être plus a l'aise. Nous avons des raisons de penser que vous êtes en lien avec l'entreprise.. Du parapluie. Je m'en voudrais de vous inculper pour ca, une fausse preuve est si vite arrivée !

Je lui fis un immense sourire hypocrite en battant des cils, tirant un calepin de ma poche intérieur. Tu parle. Si elle avait quelque chose a se reprocher je l'aurais découverts.. Ou pas. Sachant que je ne savais pas tellement ou je devais chercher, j'avais pas trouvé grand chose, c'était dans la logique même des choses. J'avais envie de fumer. Et aussi de faire l'amour a belle blonde en face de moi. La première envie était une question de nicotine et d'accoutumance. Et la seconde une question d'hormone. Et au fait que, cette délicieuse Tasha Turner était plus que sexy. Je me demandais pourquoi elle me repoussait tant. Après tout, je n'étais pas hideux non ? Enfin. Peut être n'est ce pas une question de physique, tous les gouts sont dans la nature. Elle préfère surement les hommes plus vieux. Comme le PDG d'usine en costume cravate gris, qui ne possède aucuns scrupules a voler les faibles et les opprimés. Ça faisait très film mon petit discours dans ma tête. Je devrais peut être m'occuper de la femme en face non..? En me raclant la gorge je la fixais avec mes yeux bleus azurs. Encore une fois, je me posais la question : Pourquoi était elle désespérée a ce point ?

-Avant de commencer l'interrogatoire... Que vous avez subis pas mal de fois, je peux vous demander pourquoi je vous dérange ?

Allez Johnny, quitte a faire une bavure autant y allez jusqu'au bout. Fouille sa maison sans mandat même..! Attend, tu sais que ça pourrait être une bonne idée. ''Ho mon Dieu, comment mon flingue c'est retrouvé ici, je vais allez le chercher.'' Je ferais ça avant de partir. Histoire de l'énerver un peu. Et après, je la laisse, ça serait vraiment du harcellement si je continuerais a lui téléphoner ou a l'interroger alors que je connais par cœur ce qu'elle va me resservir. Mais comment faire dire a une femme dans son genre la vérité. Elle arriverait a se faire oublier en un clin d'œil... A moins que. Je me retenais de convulser sous l'éclat de rire sadique que j'essayais de retenir.

-Vous dites n'avoir de liens avec l'entreprise Umbrella ?

Je tirais une seringue de ma poche avant droite une seringue et en me déplaçant avec souplesse je me plaçais derrière elle, la pointe de l'aiguille dirigée vers l'épaule de la belle scientifique. Le liquide contenue brillait d'un éclat rougeâtre.

-Nous avons trouvé ça dans un laboratoire abandonné du parapluie, vous ne savez pas a quoi ça sert mais moi si. Ça serait marrant de voir les effets sur votre organisme non ? C'est bien sur sans aucun risque.

Je battais des cils en la regardant, j'attendais avec la plus grande impatience sa réaction, qui allait entre nous être des plus drôles.

confiance

Tasha se retient de rire. IL était chez elle et IL lui demandait de s’asseoir? Non, mais il se prenait vraiment pour quelqu’un de plus important de ce qu’il était vraiment. La blondinette resta plantée là, les bras croisée, laissant comprendre au jeune S.T.A.R.S qu’elle ne comptait pas bouger d’aussitôt. L’homme enchaîna tout de suite sur le fait qu’il la croyait impliqué avec Umbrella… Oui, ça elle était pas mal au courant. À chaque fois qu’elle voyait John, c’était toujours au sujet de la compagnie pharmaceutique. Elle connaissait la chanson. Par compte, c’était la première fois qu’il la « menaçait ». Une fausse preuve? Il comptait faire de fausses preuves contre elle? Mais dans quel but? Puisqu’elle lui disait qu’elle n’avait rien à voir avec eux… Et pour une fois qu’elle ne mentait pas.

Turner resta silencieuse, se retenant de vraiment dire ce qu’elle pensait. Elle ne se laisserait pas « dominer » comme cela bien, bien longtemps. Elle trouverait bien un moyen de se débarrasser du S.T.A.R.S. Et à jamais s’il le fallait. Un long silence s’installa entre eux et la Scientifique n’avait pas dans son attention de le briser. Si John s’attendait à une réponse, il se mettait le doigt dans l’œil. L’homme finit par lui demander pourquoi il la dérangeait. Un maigre sourire étira les lèvres de la blonde. Oh… Ce n’était pas elle qu’il dérangeait, c’était Wesker.

Quand ai-je dit que vous me dérangiez?

Dit-elle d’une voix quasiment ironique. C’était vrai… Elle n’avait jamais dit cela, elle avait simplement démontré son désaccord à la présence de l’agent dans sa maison. Elle avait bien le droit de vouloir être « seule », non? Rien ne disait nulle part qu’une femme dans son genre devait toujours être accompagnée. Enfin bref, ça c’était une autre histoire. La blondinette poussa un profond soupire à la question suivante.

Combiens de fois, vais-je devoir me répéter là-dessus? Je n’ai aucun lien avec cette compagnie.

Elle leva les yeux au ciel. Elle était tannée de cela. Tout le monde pensait qu’elle travaillait pour Umbrella, car elle était scientifique. Mais ça ne voulait rien dire. Certes, elle bossait pour une compagnie pharmaceutique, mais pas le genre qui souhaite détruire la planète, non, seulement celle qui crée des médicaments pour toutes sortes de maladies. Cependant ce détail ne semblait pas vouloir rentrer dans la tête de John.

Enfin bref, l’homme sortit alors quelque chose de sa poche. Une seringue peut-être? Elle n’eut pas le temps de voir qu’il se déplaça pour se positionner derrière elle. Étrangement, elle ne bougea pas, restant droite comme un piquet. Elle releva légèrement la tête, mais sans plus. Vraiment? Il allait gaspiller quelque chose trouvé à Umbrella pour tenter de lui faire avouer quelque chose qu’elle ne pouvait pas avouer? Intéressant… Si seulement, elle avait eu le temps de voir le liquide, elle aurait pu se rassurer légèrement. Bien qu’elle ne voulait pas le montrer, la situation ne la mettait pas vraiment à l’aise.

Tasha glissa subtilement une main dans la poche basse de la traditionnelle chemise de scientifique. La blonde traînait toujours trois seringues sur elle. Une contenant un puissant somnifère pouvant endormir un éléphant en quelques secondes, une autre avec un fort paralysant qui empêchait une personne de bouger, mais qui lui faisait tout sentir ce qu’on lui faisait et la dernière, rien de bien, bien dangereux. Seulement, le tout nouveau vaccin contre la grippe, mais qui pouvait faire peur à n’importe qui ne connaissant pas son contenu. Ses doigts touchèrent le bout des seringues tentant de les reconnaître tout en réfléchissant à celle qui serait le plus adapté dans cette situation. Heum… Si elle faisait cela, l’homme se ferait un plaisir de la poursuivre jusqu’à la mort pour tentative de « meurtre » contre un agent de police.

Restant plutôt calme, l’aiguille ne la dérangeant nullement. À force de travailler avec la science, cette dernière ne lui faisait plus peur. Si elle était pour mourir, aussi bien que ça soit par ce à quoi elle avait confié sa vie, mais elle n’avait pas dans ses plans de mourir ce soir. L’homme n’oserait tout de même la toucher, si? Il y perdrait gros, non? Un sourire étira ses lèvres alors qu’elle dit :

J’attends vos questions… Mais à force de toujours me faire poser les mêmes, je vais finir par croire que votre présence ici ne concerne pas seulement Umbrella.

Dans un mouvement rapidement, elle se tourna et recula de quelques pas pour faire de nouveau face à l’homme, sans avoir l’aiguille de pointée sur elle. Elle posa son regard gris sur l’homme, le fixant un moment avant de dire d’une voix quasiment « sensuelle » :

Me concerne-t-elle, John?

Demanda-t-elle doucement en se rapprochant de nouveau de l’homme. Elle leva une main et du revers, elle lui caressa la joue avec une certaine tendresse. Était-elle en train de tenter de la déstabiliser? C’était fort possible.

Grillé ? Voilà le sang qui affluait dans mes veines, l'adrénaline qui suivait. Pour quoi ? Parce qu'elle c'était levé et qu'elle me caressait la joue du bout des doigts. Cette douceur après cette journée de travail me soulageait. Ma nuque fut secouée d'un frisson, tout ça parce qu'elle croyait que je venais la draguer ? Non. Pas possible, tu n'as pas fait tout ça pour ça John. Tu sais ce qu'on va faire mon Johnny ? On va la jouer comme un vrai Rockn'rolla mon gros. Quitte a tout perdre autant que ça soit avec beauté ! Autant quitté cette scientifique avec classe et dignité. Je ne me laisserais pas impressionner par de belles caresses, bien que, dans le domaine de la douceur vous êtes quand même très douée mademoiselle Turner. Ho oui caressez moi encore, j'adore ça. Vous êtes comme la cigarette. Quand on vous voit on est tout de suite séduit par l'illusion de grandeur qu'on pourrait avoir quand nous, hommes pauvre et faible, sommes dans vos bras. Quoi de mieux que d'être avec une belle femme ? En plus d'avoir notre égo flatté nous pouvons être enivrer de votre odeur, qui est entre nous vraiment magnifique. Qui sait ? Pourquoi ne pas former un couple ? Cela serait si beau, comme dans un compte de fée. Et pourtant? Il y en a un qui n'ose pas vous aborder et l'autre qui ne pense qu'a son travail.

Tu peux parler d'un dialogue de sourd. Tout en laissant mes pensées divaguer je tenais toujours la seringue dans ma main droite, fixant le regard gris de la belle scientifique en face de moi. Je me perdais dans un épais brouillard. Et plus j'imaginais ce que je pourrais faire avec elle plus je m'énervais. A tel point que je du fermer mes jolis yeux bleus pour me calmer. Laissant l'afflux de sang retomber, la pression décompresser. Et moi réfléchir. Bordel. J'étais dans une impasse la non. Je pourrais... Ouais, je pourrais faire ca. Un sourire étira mes lèvres. Je m'approchais doucement de la belle blonde, en la prenant par la taille, mes lèvres toutes proches de son oreille.

-J'adore votre odeur Tasha. Mais vous avez oubliez une chose.. Un homme acculé est capable de tout non..?

Et joignant le veste a la parole, voilà une aiguille en acier chirurgicale qui transperçait doucement la fesse gauche de la femme dans mes bras. Appuyons sur le piston mon amis John ! Et voilà, liquide injecté ! Je retira la seringue et me dégageait des bras de la femme de maison. Je me mordillais les levres. Entre nous j'étais un poil stressé oui. Parce qu'une femme acculée est capable de tout aussi. Autant rester détendue mon beau. Je m'assis doucement sur la chaise, croisant les jambes.

-Mes visites ne vous concernent en rien Tasha... Quoi que !

Je pris un ton cynique en la regardant dans le blanc des yeux.

-Si en réalité.

Je tapotais la gomme de mon crayon sur mes lèvres.

-Je n'aime pas les gens qui se veulent méchant et distant alors que je ne leurs donne pas de raison de l'être ! Ne prenez pas ca pour vous.

Je lui fis un grand sourire hypocrite. J'avais encore beaucoup d'idée derrière la tête, ne t'inquiète pas ma belle. Ne me prend pas pour un con parce que je ne suis pas de ton milieu. Je me levais en soupirant, griffonnant rapidement sur mon calepin, avant de le récupérer et de le glisser dans ma poche intérieur prenant un air triste.

-Mais maintenant tout cela n'a plus aucune importance puisque vous allez mourir. Je suis ravis de vous avoir rencontrez et de vous avoir interroger d'ailleurs. Vous m'êtes.. Non pardon, vous m'étiez très sympathique. Sur ce, pendant vos dernier instant, je vais vous laisser seule, je n'aimerais pas être accompagné dans mes dernières heures.

J'avais dis ça franchement. Je regrettais de devoir faire ça. Je quittais la cuisine, la laissant toute seule, je rangeais la chaise sous la table en me dirigeant doucement vers l'entrée, mes pas raisonnant clairement dans ma tête. Mon Dieu. J'espère qu'aucunes informations n'allais filtrer vers mademoiselle Valentine. Sinon j'étais bon pour me faire passer un bon gros savons signé Jill. Et entre nous, je préférais me battre tout nu contre des zombis que de devoir avoir a subir ça.

confiance

Tasha le regarda et ne broncha pas. Qu’est-ce qu’il allait faire? Pas la toucher, non… Non… Trop tard. Ses grosses mains se posèrent sur ses hanches. La blonde ferma les yeux. Elle n’avait jamais été fan du contact humain, même si l’homme n’était pas laid. Elle préférait grandement garder une distance, mais bon, là-dessus c’était elle qui avait commencé. Cependant, elle ne lui avait jamais dit qu’il pouvait la toucher. Boof… De toute façon, depuis le début de la soirée, il faisait ce qu’il voulait. Ce qui l’agaçait royalement. Elle trouverait bien un moyen d’y mettre fin. John lui dit alors quelque chose qui lui fit froncer les sourcils? Quoi? Il n’allait pas oser? Non! Elle voulut s’éloigner mais trop tard. Une faible douleur lui traversa une fesse. Il avait osé! Il venait de lui injecter quelque chose dans le corps. De quoi paniquer, non? La blondinette tâcha de rester calme, attendant patiemment les effets du « virus » trouvé chez Umbrella.

Elle le fixait d’un regard glacé, se retenant de ne pas lui sauter dessus. Sa crainte fut écrasée par une certaine rage montant en elle. Il allait lui payer cela. Oh oui! On ne se débarrassait pas d’elle comme cela. Pff! Il n’aimait pas les gens distants? Le pauvre… Fallait qu’il comprenne que ce n’est pas tout le monde qui se faisait ami-ami avec un agent de la loi. Mais elle se retient ce commentaire. Elle avait trop parlé pour là.

Son cœur se mit alors à se débattre dans sa poitrine lorsqu’il lui annonça qu’elle allait mourir. Non! C’était pas possible… Elle se sentait bien… Être accompagnée dans les dernières heures? Donc, les effets n’étaient pas immédiats… La blonde se mordit la lèvre alors que le S.T.A.R.S quitta sa cuisine. Elle avança vers le mur le plus proche qu’elle frappa de sa main! Elle avait été stupide là-dessus. Elle avait espéré quoi? Tarte! Tarte vraiment. Elle ferma les yeux.

Oh mais… Elle n’était pas encore fichue. Bon sang! Elle était une scientifique. Une scientifique avec quelques heures devant elle. Elle pouvait essayer de se sauver non? Ou au moins, retarder sa mort un peu? Oui! Et ce cher John allait l’aider! On ne s’injecte pas un remède avant de l’avoir testé avant? L’avantage d’un cobaye, non? Sa main se glissa dans sa poche où elle prit l’aiguille contenant le paralysant. Sans hésiter une seconde de plus, elle se mit à courir à une vitesse folle vers son entrée. John se trouvant encore devant la porte. Tasha lui sauta sur le dos, entourant ses cuisses autour de ses hanches, un bras autour du cou et elle lui enfonça l’aiguille directement dans la carotide, injectant rapidement le paralysant dans l’organisme du S.T.A.R.S. Elle vivrait avec les conséquences après. Si elle réussissait à se sauver. Plus de temps à perdre alors. Relâchant l’homme, elle recula de quelques pas, un petit sourire mauvais étira ses lèvres.

3…2…1…

boom. L’homme s’effondra lourdement sur le sol, mais toujours conscient bien sûr. Bon! Maintenant, elle pouvait faire ce qu’elle voulait de lui. Mais vite!

Elle le trainant par les pieds vers le sous-sol, essayant de ne pas trop lui faire mal dans les escaliers. Faut pas oublier que le policier pouvait tout sentir ce qu’elle lui faisait. Elle le fit regarder ailleurs pendant qu’elle déplaça la grosse bibliothèque et qu’elle tapa un code à 4 chiffres sur le petit tableau numérique. Un fort déclique se fit entendre et la porte de son laboratoire personnel s’ouvrit. Turner traîna l’homme à l’intérieur avant de refermer.

Qu’est-ce que t’as fait encore?

Dit la voix grave de Wesker alors qu’il sortait du bureau. Fixant John drôlement. Tasha ignora sa question et répondit simplement :

Je dois le monter là-dessus

elle fit un signe de tête vers la chaise de « dentiste » au centre de la pièce. Albert poussa un profond soupire, mais finit par avancer pour installer finalement l’homme sur la chaise.

Tu vas faire quoi de lui?

Demanda Albert tout en attachant fermement les poignets et les pieds de l’homme sur la chaise.

Laisse-moi travailler, maintenant

cracha Tasha sur un ton qui lui ressemblait pas vraiment, surtout face à son « patron ». Elle put sentir le regard dur de Wesker sur elle, mais elle n’en fit rien. Elle avança vers sa table de travail commençant quelques analyses sur son propre sang.

[ Une heure et quelque plus tard x) Bon « Dodo » John ]

Une forte rage monta en elle et elle frappa durement son bureau. C’était pas vrai. Il n’avait pas osé? Le salaud. Hen ouin? Ben elle allait s’amuser aussi pendant qu’elle avait le dessus. Se retournant vers l’homme, tenant dans sa main une aiguille très, très longue, contenant un liquide transparent. Sans aucun scrupule, elle enfonça la longue aiguille dans le bras de l’homme et déversa le produit. Mais non! Faut pas paniquer, ce n’était pas grand-chose. Elle était seulement en train de lui redonner le contrôle de son corps, bien qu’il ne pouvait pas se lever, car il restait attaché.

Comment on se sent en position de faiblesse, John?

Demanda-t-elle d’une voix basse tout en se levant se dirigeant vers une grosse armoire qu’elle ouvrit à l’aide d’un autre code à 4 chiffres. La « porte » s’ouvrit sur une centaine de fioles de couleurs différentes avec chacune une inscription. Cherchant un petit moment, elle finit par en choisir une contenant un liquide rosâtre. Elle prit une nouvelle aiguille sur sa table et retourna proche de John.

J’ai toujours rêvé d’utiliser cela sur un… humain…

Elle lui montra la fiole un sourire mauvais sur les lèvres.

Malheureusement, mes patrons m’ont toujours interdit… Pourquoi ne pas en profiter pendant qu’ils ne sont pas là, John? Qu’est-ce que tu en penses?

Elle enfonça l’aiguille dans le petit contenant. Remplissant sa seringue du liquide. Se retournant vers John, elle se mordit la lèvre inférieure quasiment d’excitation.